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 At the Beginning - Ivankeke #1

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MessageSujet: At the Beginning - Ivankeke #1   At the Beginning - Ivankeke #1 EmptySam 30 Juil - 22:14


At the Beginning
Ivanka & Kenneth


Le réveil était toujours des plus difficiles. Cela commençait par la sensation désagréable que tous ses muscles étaient contractés. Il lui avait fallu quelques temps pour savoir quoi faire. Immobile, forçant sa respiration à reprendre un rythme régulier, il comptait silencieusement jusque cinquante, dans plusieurs langues si nécessaire. Après venait le temps de la concentration, visualisation de chaque membre et imposition par le pensée de chaleur sur chaque zone. La vague de chaleur se heurta cependant pour cette fois à la fraîcheur de l’air qui le fit se raidir instinctivement. Il n’était pas dans sa pièce sécurisée, au manoir Yaxley. Les senteurs qui l’assaillirent immédiatement manquèrent d’avoir raison de son calme olympien habituel. Il se raisonna cependant, ne bougeant toujours pas d’un millimètre. Il était en Bulgarie. Il fallait qu’il se souvienne. Il n’avait pas eu le temps de rentrer, les tractations pour ces nouveaux accords ayant pris plus de temps que prévu. Il avait du manoeuvrer habilement pour qu’ils acceptent de venir poursuivre les discussions une semaine plus tard, sur le sol anglais. Il les avait convaincus avec un discours égalitaire dont il n’était pas peu fier. Et il n’avait eu que le temps de rejoindre cette forêt maudite, lieu bien connu des autochtones pour abriter des gens de son espèce, les nuits de Pleine Lune. Se mêler à une foule d’autres bêtes n’était pas vraiment de nature à le réjouir ou à le rassurer mais il n’avait pas réellement eu le choix. Tiquant, il finit par rouler précautionneusement sur le côté, se retrouvant sur le dos, nu comme un ver. La nudité ne le gênait pas particulièrement. C’était plutôt la perspective de blessures qu’il faudrait encore dissimuler qui l’embêtait. Il lui semblait cependant ne rien détecter dans un premier temps, ce qui était une bonne nouvelle.

Ses yeux s’ouvrirent, pour découvrir une arche d’arbres particulièrement majestueuse au-dessus de lui. Un sourire satisfait affleura au coin de ses lèvres. Il savait où il se trouvait. Parfois, il se demandait si sa part d’humanité parvenait à guider l’animal un brin, pour le ramener près de l’endroit où il avait sécurisé ses vêtements et sa baguette. Il n’était pas tout près mais n’aurait pas de mal à retrouver son chemin et sa dignité par la même occasion (même s’il n’avait absolument pas à rougir de ses attributs masculins, bien au contraire, il valait mieux laisser une certaine place pour l’imagination si l’on voulait garder un brin de mystère). Et ses vêtements faisaient partie intégrante de son nouveau lui, de ce costume qu’il devait absolument porter et se remémorer à chaque seconde. Ces quelques secondes entre le règne de l’animal et celui de l’héritier implacable étaient celles des doutes, de la fragilité et de la fatigue. Elles ne duraient cependant jamais longtemps. De sa démarche fluide, Kenneth s’était levé d’un seul mouvement avant de se mettre en route. Quelques instants plus tard, il était de nouveau de noir vêtu, le regard implacable, baguette à la main. Il n’avait fort heureusement aucune blessure, brûlure, griffure, morsure d’aucune sorte sur lui, et il allait pouvoir reprendre le cours de son existence le plus tranquillement du monde. Si on lui demandait pourquoi il n’avait ps regagné ses quartiers, il avait un alibi parfait en la personne d’une demoiselle de la haute société, qui avait profité de cette nuit pour s’adonner à des plaisirs interdits dans les bras d’une autre délicate et féminine créature. Sans doute pensait-elle que Kenneth en avait profité pour goûter lui aussi au fruit défendu et c’était tant mieux. Tout était parfait et sous contrôle. Comme d’habitude.

Et pourtant, alors qu’il lissait les plis de sa cape aussi noire que le reste de sa tenue, des sons lui parvinrent qui allaient, bien qu’il n’en ait pas encore conscience, provoquer un tournant assez inattendu dans le cours parfait de sa journée. Et de son existence, par la même occasion. Pour l’heure, il se raidit simplement en entendant des voix, agitées, s’avancer vers lui. En un clin d’oeil et un coup de baguette, il fut dans l’arbre au pied duquel il avait enterré ses effets personnels la nuit précédente, invisible aux regards. Au travers du feuillage, il repéra bien vite les propriétaires des voix entendues et les responsables de ces vociférations. Ils étaient trois, qu’il divisa rapidement en deux groupes. Un homme et une femme se tenaient de part et d’autres de la troisième personne, visiblement de sexe féminin malgré le flot de grossièretés à faire rougir un chaudroniste qu’elle débitait. Les deux premiers n’étaient que peu vêtus, ou en tous cas, ce qui avait du être leurs vêtements n’étaient plus que des loques informes, ne laissant aucun doute sur leur nature profonde. Des lycanthropes, tout comme lui. Quant à la troisième personne … ce fut elle qui retint l’attention de l’homme. A cause de son verbe haut et extrêmement châtié ? Sans le moindre doute, ce n’était pas pour ses courbes qui étaient visibles de là où il se trouvait qui l’avaient fait s’arrêter. Silencieux comme une ombre, il les observait et attendait qu’ils soient suffisamment près pour comprendre de quoi il en retournait exactement. Même s’il y avait fort à parier qu’un de ces trois individus avait des ennuis.
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MessageSujet: Re: At the Beginning - Ivankeke #1   At the Beginning - Ivankeke #1 EmptyJeu 8 Sep - 15:58


L’ennui avait manqué de m’assaillir à plusieurs reprises, tandis que j’attendais bien sagement que le soleil ne se lève. Je savais que je n’aurais pas dû venir mais la tentation avait été trop forte, les habitudes bien trop tenaces. Même le regard déçu de Dimitri ne m’avait pas dissuadée de me rendre en Bulgarie mais je lui avais au moins fait une faveur, celle de faire cavalier seul. Si je devais rentrer au pays, ce n’était pas pour retrouver les miens et risquer un incident diplomatique en ne parvenant pas à essuyer les éventuelles remarques qu’on me ferait concernant mon petit frère. Non, j’étais là pour finir une mission qui n’avait que trop trainé. La dernière de Mihayl, qu’il n’avait pas pu honorer. Je le revoyais encore hocher la tête devant le client, tenant contre sa poitrine tout un tas de papiers qu’il avait froissé durant des heures passées à les étudier. Quand j’avais retrouvé ces derniers dans ses affaires à notre arrivée en Angleterre, je n’avais pu m’empêcher de les consulter. Les informations qu’ils contenaient avaient tourné en boucle dans ma tête et j’avais fini par céder. Durant les semaines passées, j’avais d’abord cherché à voir si quelqu’un d’autre ne s’en était pas chargé et force avait été de constater que les deux bêtes courraient toujours.

Perchée sur une branche solide, je contemplais le couple avec un sourire satisfait. Ces longues heures d’attentes n’avaient pas été vaines, j’avais fini par mettre la main sur eux. Avec la grâce d’un félin prêt à bondir sur sa proie, je pris délicatement ma baguette entre mes dents avant de m’accroupir. Mon odeur dût parvenir à leurs narines puisqu’ils levèrent enfin les yeux sur mon sourire narquois. En prise à l’adrénaline que me procurais toujours ce genre d’exercice, je bondis sur les deux monstres avant que l’effet de surprise ne se dissipe. Ma chute fut réceptionnée par la femme qui, heureusement, était retombée sur la poitrine, m’offrant tout l’espace nécessaire pour la maintenir dans cette position grâce à mes jambes, coupant ainsi sa respiration. Mais j’avais mal jugé les réflexes de l’homme qui, au lieu de reculer, n’avait fait que se baisser. Sa main empoigna ma chevelure et la douleur me fit ouvrir la bouche. Je ne parvins pas à saisir ma baguette assez rapidement pour me dégager facilement de la situation. Pire, j’avais permis à la femme de se retourner et me prendre en tenaille, comme une débutante.

Il ne me restait plus qu’un scénario possible, ne pas opposer de résistance et attendre que leur part animale ait complètement disparu. C’était plus facile de tromper un homme que les sens aiguisés d’une bête. J’accueillis les premiers coups avec résignation afin de leur laisser croire qu’ils m’avaient mise hors d’état de nuire. J’avais besoin de temps pour les observer, pour en savoir plus et pouvoir échafauder un plan me permettant de sortir de la merde dans laquelle je m’étais fourrée. Durant plusieurs minutes, je me fis trainer par le couple qui se querellait en bulgare quant à mon sort, incapables de se mettre d’accord. Je n’en perdais pas une miette et m’estimais heureuse que ce soit l’homme l’être sensé de cette dynamique de couple. Visiblement, leur campement n’était pas loin, sans quoi ils m’auraient transplanée ailleurs immédiatement. Plutôt que de risquer qu’ils ne rejoignent d’autres loups comme eux, je décidais d’opposer un peu de résistance pendant que l’écart n’était pas trop ingérable. Gesticulant comme un diable, je fis appel à mon vocabulaire le plus fleuri pour évaluer leur force et leur organisation. Leur poigne se resserra immédiatement, me permettant d’identifier que j’avais plutôt intérêt à m’attaquer à l’homme en premier. Ses gestes étaient sûrs, calculés alors que sa compagne cédait entièrement à sa colère sans réfléchir à la meilleure façon de m’immobiliser.

Poussant un cri de frustration, je fis mine de rendre les armes afin de baisser la tête. Ce ne fut que lorsque je les sentis se détendre un peu que je rejetais cette dernière de toutes mes forces dans le visage de l’homme. Un os craqua et la surprise de mon coup m’offrit l’espace nécessaire pour me dégager de leur étreinte. Je fus néanmoins coupée dans mon élan par la furie qui m’avait saisi le bras droit et hurlait des menaces à tue-tête. Avant que je ne puisse réagir, elle m’expulsa contre un arbre d’un coup violent. Sonnée, je ne savais pas ce qui me faisait le plus mal, mon bras cassé ou ma tête qui avait heurté le tronc. Les larmes de douleur coulaient sur mes joues comme un réflexe et je finis par incliner ma tête en arrière pour tenter de les endiguer. Je crus voir une forme bouger mais ma vue était trop embuée de larmes pour en être certaine. Mes yeux azurs se mirent donc en quête d’une ombre, quoi que ce soit pourvu que ce ne soit pas un camarade de mes proies devenues bourreaux. Je profitais du temps que j’avais encore devant moi, avant que le mâle ne soit remis de mon coup pour tenter de me redresser. Il me fallait fuir mais dans cet état, je savais pertinemment que c’était peine perdue…  
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MessageSujet: Re: At the Beginning - Ivankeke #1   At the Beginning - Ivankeke #1 EmptyJeu 15 Sep - 23:00


At the Beginning
Ivanka & Kenneth


Il était stupide d’envisager intervenir. Ils étaient deux et visiblement bien plus enclins à céder à leurs pulsions animales qu’il ne l’était. La force lupine pulsait encore douloureusement dans chacune des fibres de son corps et le conjurait de sauter sur eux, d’une détente. L’homme était cependant le plus fort et musela solidement la bête. Il n’était pas question de se mettre en danger sans avoir réfléchi avant. Il n’intervenait pas souvent, dernièrement, en cas d’injustice ou de violence - il le faisait, dans le passé, avec la verve qui avait fait une grande partie de sa réputation. Alors l’occasion était trop belle. Ils n’avaient pas livré un combat égal et il était temps de rétablir l’équilibre. Se ramassant, il allait bondir sur l’homme quand on attaqua en premier. La demoiselle, qui l’avait décidé à intervenir en rendant visiblement les armes, venait d’assener un violent coup de tête à son agresseur. Tout s’accéléra ensuite et la captive fut envoyée contre l’arbre dans lequel il se trouvait. Le craquement des os ne laissait malheureusement aucun doute sur l’état de son bras. Il était plus que temps. Souplement, sans faire le moindre bruit, il sauta et atterrit entre elle et ses agresseurs. Il ne lui accorda pas un regard, pas immédiatement. Il ne pouvait se permettre de perdre les quelques précieuses secondes d’avantage que lui offrait l’effet de surprise. Sa main droite partit la première, paume en avant, cassant net le nez de la créature vaguement féminine qui hurla de douleur. Dans un mouvement fluide, il se baissa, évitant ainsi le coup rageur de l’homme qui l’avait visiblement observé tomber. L’action semblait sans doute brutale, mais il l’avait anticipée.

Soudainement, il était dualité. L’homme froid et calculateur au service de l’animal. Son corps était animé d’une grâce féline indéniable alors qu’il se redressait, jaugeant du regard son adversaire. Ses adversaires. La femelle était coriace, on pouvait certainement le lui reconnaître. Après avoir essuyé son nez, elle revenait à la charge. Lui la retint du bras, ses yeux plongés dans ceux de Kenneth. Qui attendait patiemment, n’ayant pas l’air inquiet pour deux sous. Et, pour tout dire, il ne l’était pas. Ils étaient trop rustres et pas assez fins, trop impliqués encore dans leur bestialité pour avoir une chance de faire la différence face à lui. Ils ne jouaient pas dans la même cour. Et ce n’était pas une simple question d’apparence physique. Ils devaient en venir à la même conclusion. Cependant, il se doutait qu’ils ne se rendraient pas sans se battre. Elle est à nous, gronda la plus féminine des deux. Elle avança d’un pas. Il ne cilla aucunement. Il se contenta d’écarter légèrement les bras, étendant son aire de protection au niveau de la demoiselle derrière lui. Qui n’avait certes rien d’une jouvencelle en détresse mais qui n’était pour l’instant visiblement pas en état de faire quoi que ce soit - à part peut-être de lui offrir un autre échantillon de son verbe le plus haut et le plus coloré. Ce qui ne serait guère utile en cas d’affrontement, bien évidemment. Passez votre chemin. Il n’avait pas élevé la voix. Il n’en avait pas besoin. Il était Kenneth Yaxley. Toute personne fréquentant la haute société pourrait vous renseigner à son sujet. Le magnétisme qu’il dégageait lui conférait cette aura naturelle de pouvoir, celle qui lui avait épargné les critiques et doutes au moment de la succession précoce de son père. Suavité. Vibration. Et ce qu’il fallait d’avertissement sous-jacent. Cela suffisait dans la plupart des cas. Mais pas souvent.

Ils bondirent tous les deux en même temps. Mais se télescopèrent. Dans un mouvement vif, il s’était retourné, refermant ses bras sur la jeune femme derrière lui. Sans lui laisser le temps de protester, il tourna sur le côté, la plaçant de l’autre côté du tronc de l’arbre. Leurs regards se rencontrèrent une fraction de seconde avant qu’il ne virevolte de nouveau. Le choc n’avait pas été extrêmement fort, suffisant cependant pour lui laisser le temps de la mettre à l’abri. Il y avait fort à parier qu’elle n’y resterait pas longtemps, que ce soit par goût du risque, par protestation devant ce geste machiste ou simplement une envie de hurler. Il n’en savait pas long sur elle, mais suffisamment pour se dire que cela pourrait être l’un des trois sans grosse surprise. Il fallait qu’il aille vite. Elle, d’abord. Il fallait décharger toute l’énergie qu’elle avait pour qu’il n’ait plus qu’un seul adversaire, cela limiterait les risques de se faire prendre par surprise. Son poing partit donc rapidement, faisant mouche au niveau de sa tempe. Il était quasiment certain d’avoir mis dans le mille et qu’elle ne serait plus un problème. Son compagnon ne lui laissa pas le temps de se préparer et se jeta sur lui. Fléchissant les genoux, il accueillit l’impact et roula au sol avec son agresseur. Il lui fallait se relever rapidement pour prendre l’avantage. Ou alors … esquiver. Le point de l’homme rencontra le sol, ce qui le fit hurler à la mort. Sourire satisfait de Kenneth. Il aurait presque pu y prendre goût. Oui, mais voilà, tout était dans le « presque » …
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