| Sujet: (M) - ANDREW SCOTT - Le conte des trois frères. Sam 23 Juil - 12:10 | |
| Roman Dmitrovitch Hristowje ressemble à andrew scott (totalement négociable) nightmare dressed like a daydream▲ Nom : Hristow (non-négociable). ▲ Prénom : Roman (non-négociable). ▲ Date de naissance : En 1915. ▲ Lieu de naissance : En Russie. ▲ Nature du sang : Pur. ▲ Profession : Au choix, mais Roman est un spanesi de la première heure. ▲ Statut matrimonial : Il est marié (à vous de voir avec qui), avec au moins un fils. ▲ Ancienne école : Koldovstoretz. ▲ Avatar : Andrew Scott (au choix). ▲ Particularité : A priori, aucune. ▲ Caractère : Solide, rigoureux, grégaire, retors, secret, cruel, sagace. ▲ Allégeance : Grindelwald, même s'il fait passer les intérêts de sa famille avant. ▲ Crédits : Schizophrenic. Je jure solennellement de faire usage du sortilège Incarcerempour servir ma cause | |
Roman est le fils de Dmitri et Petrouchka Hristow, russes au sang-pur : d'abord Deukalíôn, puis Roman, Piotr, et leurs deux sœurs. Comme son frère aîné mais à l'inverse du reste de sa fratrie, il a fait sa scolarité à Koldovstoretz. Il est toujours de nationalité russe. + Il a forgé son avenir auprès de suprémacistes, les mêmes qui ont fait l'ascension de Grindelwald. Roman en a été largement récompensé et il est actuellement parmi les plus respectés des Spanesi. + Sa jeunesse a été faite de traque et de persécutions. Sous couvert de missions diplomatiques dans tout le monde slave, il s'est adonné, avec Deukalíôn, à la capture et au massacre de plusieurs centaines de nés-moldus. Ses crimes sont immenses, mais Roman n'a pas la faiblesse de considérer ses victimes avec empathie. + Il n'a jamais été très doué pour les relations sentimentales mais, à la disparition/mort de son frère, il est devenu l'héritier de sa maison et il a bien été forcé de se marier. Fort heureusement, elle lui a rapidement donné un fils et il n'a plus eu à faire semblant. (Comme Deukalíôn en son temps, Roman est infidèle au possible – c'était même leur activité favorite quand il ne s'agissait pas de tuer des nés-moldus.) + Roman est bourré de devoir : celui de faire honneur à sa famille, celui de rendre fier son paternel, celui de veiller sur Deukalíôn. Il ne fait pas beaucoup de choses qu'il aime réellement. Être les frères Hristow rendait ça supportable. Avec Deukalíôn, c'est la moitié de sa vie (et la meilleure) qui a foutu le camp. Alors il l'a aidé à gagner l'Angleterre, pour se venger de Scylla. Roman a bon espoir qu'une fois la Vulchanov morte, tout redevienne comme avant et peut-être mieux qu'avant, avec les enfants terribles de Dmitri Hristow pour accompagner Grindelwald. + La mort de Piotr est quelque chose dont Roman ne parle jamais. Il n'a jamais décidé de ce qu'il ressentait et ça fera l'objet d'une conversation tendue entre Deukalíôn et lui. + Et j'ajoute les passages pertinents de ma fiche : - Spoiler:
Tes erreurs de fils sont mes défaillances de père. - 1933.
La trentaine de jeunes chiens, rassemblés en une meute, se pressent aux épaules et s'attrapent les avant-bras. Ils arborent tous, au-dessus du coude, un brassard rouge et, délié à l'encre profond dans le poignet, le sceau des suprémacistes. De deux choses l'une : ils sont de sang-pur et ils se veulent les paladins de la pureté. Plus tard, on les nommera le cercle pourpre ou la jeunesse de sang. A l'âge qu'ils ont et à l'époque qu'ils vivent, ce sont les rejetons (essentiellement des mâles) de toute l'élite bulgare, plus largement slave. Sous les voûtes qui ont abrité leurs pères, et leurs pères avant eux, ils échangent des éclats de rire, des nouvelles de foyer, des rumeurs d'ambition. Parmi eux, Deukalíôn n'est plus brillant ni plus piteux que les autres. Flanqué de Roman, il puise à la même hargne, flattant tel compagnon ou tel comparse, sachant fort bien que, dès demain, ce seront eux les maîtres du monde. Ils sont fort satisfaits de s'être marqués la peau du même emblème, les lignes épurées d'une coupe. Il aurait été impossible de satisfaire l'ego de toutes les lignées, si bien qu'ils ont choisi de boire à la même source sans blason. Et les voilà, si ce n'est égaux entre eux, supérieurs aux autres.
Ils se rangent en une troupe qu'on dirait une armée. Les bavardages tarissent. L'un des plus âgés de ces jeunes hommes se détache et déclare : « Nous grandirons et grandirons encore. » Orgueil. « Et nous ferons que les nations slaves ne déclinent pas. » Nationalisme. « Ne se gangrènent pas. » Eugénisme. « Ni ne se bradent. » Élitisme. « Nous servirons loyalement les intérêts de nos maisons. » Qu'importe le prix du sang et qu'importe qui le verse. « Contre tous nos ennemis naturels. » Qu'importe le nombre d'impurs montés à l'échafaud. « Et contre tous les autres. » En dépits de toute justice. « Nos ancêtres ont fait ces terres. » Purger les villes et les campagnes, les montagnes et les mers. « Elles nous appartiennent. » Abolir jusqu'à la plus négligeable des vies. « Elles nous appartiendront toujours. » Et régner sur un empire de cendres.
« Le sang prévaut, conclut l'éphèbe extirpé de la ligne. » Et toutes les bouches de répéter : le sang prévaut.
Le nom d'amant peut-être offense son courage ; Mais il en a les yeux, s'il n'en a le langage. - 1939.
Les doigts dans les arabesques de fumée, Deukalíôn oppose un silence buté que rien n'altère ni n'atteint. « Tu ne lui as jamais vraiment parlé, persiste Roman, traversé de moquerie et de stupeur mêlées. » Les effluves d'encens pèsent une carcasse sur les deux frères ; l'un fume et l'autre boit, et tous les deux contemplent les créatures qui se dandinent dans les lumières feutrées et les tissus légers. « Et tu sais ce qu'on raconte à leur sujet. » L'aîné aime faire celui qui n'entend pas – l'enfant, ou l'illustre vieillard que la sagesse fait culminer loin au-dessus des mortels. La musique, pourtant, ne les étouffe guère et toutes les tables sont disposées de sorte que chaque gentilhomme (ou groupe de gentilshommes) suinte librement ses appétits. Rompu à l'exercice, Roman patiente et l'étudie, la cigarette bloquée entre les dents. Deukalíôn tient son air de résolution : il a tranché les cent ans à venir avant d'entrer ici et de lui parler. C'est terrible. C'est de la pure folie. « Père ne voudra jamais que tu épouses une bulgare, dit-il catégorique. » Le cadet sourit derrière la coupe. « Père est un hypocrite qui vit les crocs plantés dans la carotide de la Thrace. » « Amen. » Ils ont le sourire mauvais lorsqu'ils trinquent. Les échines plient. Les tempes suent. Les bienfaits de l'alcool et des corps dévêtus se répandent dans leur ventre. Ils bavardent même un temps du prix des filles de ce côté-ci du monde. Ils s'amusent à convertir la dignité moldue en dignité sorcière. Ils comptent l'argent des impurs. Les vapeurs montent aux tempes Hristow, que les envies d'évasion mais de discrétion ont lancé dans le Sofia dépourvu de magie. « Pourquoi elle ? demande Roman après que le contenu d'un cinquième verre lui ait léché la gorge. J'en connais douze qui ont sa conversation, et cent qui ont son cul... » Dans une bouffée de tabac blond, il étouffe un rire satisfait. Impénétrable, son frère, lui, ne rit pas. Un vent d'alerte pour lui balayer les entrailles, Roman l'a rarement vu si sérieux et si affecté, et ce n'était certainement jamais à propos d'une femelle. Chez les Hristow, comme dans bon nombre de bonnes familles, les femmes ne comptent jamais, à moins qu'il soit seulement question de les compter. « Son sang n'est pas si rare, poursuit-il avec l'inflexion de celui qui réprouve plus encore qu'il s'inquiète. Et les Vulchanov... » Ses traits prennent la couleur de conjurer la peste. « Prends une russe en mariage et prends ta bulgare dans une chambre. » « Tu es tellement vulgaire. » Un fin rictus entaille dans la lèvre du premier-né. Ça rend sa confiance à Roman, qui se détend sur sa chaise à hauteur de son ivresse galopante. « J'ai écrit à Lilyana Vulchanov il y a plusieurs semaines. » « Sans en parler à Père ? » Il chasse négligemment quelque chose de la paume – le trait d'horreur logé dans l'oeil de Roman, peut-être ? « Il sera moins difficile à convaincre. » Le rouage en sourdine, Deukalíôn a eu des années pour mûrir son dessein. Naturellement, ça n'était d'abord qu'une récréation, à l'heure où les mondanités étaient forcées et ennuyeuses pour un homme de son âge et de sa violence. Elle flottait à la lisière de son existence et, de toutes ses priorités, elle était un léger ressac, un lointain écho. « J'ai offert à la mère qu'elle garde son nom et que je prenne sa nationalité. » Puis la rumeur devient clameur, et le bruit un vacarme. Il reste. Il s'ancre. Et, sans qu'il s'en soit aperçu auparavant, elle le hante et l'obsède. Il réalise qu'il lui appartient. « A ce stade, cette harpie de Lilyana doit se figurer que je suis un autre imbécile que sa chère enfant a ferré. Impuissant. Aux abois. » Il a eu des années pour échafauder son projet. « Avec la fortune et l'aînesse des Hristow en plus. » L'iris de Deukalíôn tombe dans celui de Roman. Un bon millier d'arguments affleure à ses lèvres. Quelques injures, aussi. Ce qui cependant triomphe du reste, c'est la fascination du cadet pour les machinations personnelles de l'aîné. « Et si... son nom ? » « Scylla. » « Scylla, oui. Et si Scylla refuse ? » Quel besoin de consulter la réponse ? Quel arbitrage est-il possible d'opposer à ses manigances méticuleuses ? Ce serait vainement s'esquinter les mains que d'essayer d'étouffer le sang dont Deukalíôn a ouvert la béance.
Ignore ce que je suis et procure-moi quelque déguisement qui conviendrait au dessein que je forme. - 1951.
« Il y a donc un pays que je hais plus encore que la Bulgarie... » Par en dessous, Roman le dévisage. « Tu t'y habitueras. » Certain qu'il se ment aussi intensément qu'il espère le convaincre, Deukalíôn n'objecte rien. Leurs vues sont irréconciliables. Cette île est infecte. Le climat est épouvantable. Et leur langue sonne à ses tympans comme le remugle plaintif d'un animal qu'on refuse d'achever. S'il pouvait s'épargner l'apprentissage de l'idiome primitif, il le jetterait au feu avec tout ce pays. « Et tu y es souvent ? il interroge pour détourner. » « Aussi souvent qu'on m'y appelle. » Cette fausse réponse exaspère Deukalíôn ; sa peau doit exsuder son exaspération, car son frère poursuit aussitôt : « Mais Londres est beaucoup plus calme qu'avant. Ils me laissent respirer. » Ils bifurquent sur la droite, un chemin étroit pour les presser flanc contre flanc. « Et on vit toujours à Sofia – les enfants préfèrent. » Voilà qui fait méchamment sourire l'aîné. « Dis plutôt que Père aime toujours tenir la bride courte. » On ne s'essaie même pas à nier. On ne s'use pas à confirmer. En son absence, Roman est non seulement devenu le premier mâle de la fratrie mais surtout l'unique héritier déterminant de cette lignée. Et, plaise à Dmitri Hristow, il a eu de sa femme un fils. Cette destinée blesserait intimement Deukalíôn s'il ne s’enfiévrait pas pour son passé plutôt que pour son avenir. « Le déguisement est efficace. » « Je te l'avais dit, opine Roman. » Ils calment l'allure, un bref coup d'oeil par-dessus les épaules qui se jouxtent. « L'Angleterre est pleine de colons bulgares. Ta couverture est solide. » Il paraît hésiter. « En tous les cas, tant que l'Unification le tolère. » « Il ne sait toujours rien ? » Il, c'est Gellert Grindelwald et, à ce sujet, Roman est définitif. « Tu es sûr ? » Avant de lui répondre, le cadet lui fait baisser le ton puisqu'ils s'engouffrent dans une avenue plus large. « Je l'aurais su. » Le jeune Hristow a bien grandi. Aux yeux de Deukalíôn, Roman est mort et un homme adulte le remplace. Six années de courriers ont été incapables de le lui faire entendre plus tôt et ce deuil cuit son ventre. « Il me faut du temps pour Scylla. Après, ça n'aura plus d'importance. » Loin de partager son avis, Roman réserve néanmoins ses protestations. S'il a fait venir son précieux aîné, ça n'est pas pour le conduire aux abattoirs. Maintenant qu'il le retrouve, il refuse de s'en séparer. Il leur faut seulement rebâtir l'histoire, l'arranger à leur avantage et faire renaître Deukalíôn Hristow aux yeux du monde. Contrairement à ce qu'il croit, Roman se jure de faire survivre son frère à sa vengeance. Oui, contrairement à ce qu'il croit, après Scylla, il y a encore Deukalíôn. Deukalíôn Hristow ▲ Frère aîné Ils sont frères et meilleurs amis, partenaires de toujours. Roman s'est toujours trouvé dans ses pas, son ombre et son bras-droit. A Koldovstoretz, où ils sont bien les seuls de leur fratrie à être allés, ils ont forgé un lien impossible à rattraper par leurs frère et soeurs. Victoires et défaites. Leurs pires crimes, eux aussi, ont été commis à deux. Les frères Hristow sont connus pour le massacre de nombreux nés-moldus. Ils ont fait la fierté de leur génération, et il n'est rien que l'un ne sache de l'autre. C'est donc vers Roman que Deukalíôn s'est tourné, cette nuit de 1945, où il a décidé de fuir vers la Russie après que Scylla ait tenté de l'assassiner. C'est Roman qui a tué le hibou de son frère, qui l'a aidé à quitter le pays, qui a menti, et qui lui a écrit six ans durant. Il est son complice, y compris pour son retour. Il n'est rien qu'il ne ferait pour son aîné, et il est encore trop heureux de le retrouver, peu importe les circonstances et la difficulté. | Scylla Vulchanov ▲ Belle-soeur Lorsque Roman pense à Scylla, il a la haine rentrée. Puisqu'il est le seul à savoir son frère en vie, il est aussi le seul à savoir qu'elle a voulu le tuer. Roman et Scylla ne se sont pas tant vus depuis la disparition de Deukalíôn. D'aucuns disent qu'ils s'évitent. La plupart rappelle qu'ils ne se sont jamais trop fréquentés. Roman n'a jamais compris ce que son aîné trouvait à la Vulchanov et il a été assez ravi de constater l'échec de leur mariage. Après qu'elle a orchestré l'assassinat de Deukalíôn, ses sentiments pour elle ont viré à l'orage. Il n'en pouvait rien dire. Et, d'année en année, il n'a plus eu de temps pour sa colère. Il s'est contenté d'entretenir son frère des rumeurs qui couraient au sujet de Scylla, en Bulgarie comme en Angleterre, et il a constaté avec amertume l'intérêt que Deukalíôn n'a jamais cessé de porter à son épouse. Roman s'en méfie. Même si elle est le motif de son retour, même s'il assure qu'il va la tuer, le cadet Hristow sait qu'il ne le fera pas – à moins qu'on l'y aide. |
CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS |
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