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 We must be killers (M&K)

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Melpomène Lestrange
live like legends
Melpomène Lestrange
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Parchemins :  3965
Crédits :  Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa)
 We must be killers (M&K) Ymup
Âge :  25 ans à se battre pour le pouvoir.
Sang :  Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir.
Allégeance :  Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort.
Profession :  Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive.
Ancienne école :  Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme.

Priori Incantatem
am i free?: no
Inventaire:
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MessageSujet: We must be killers (M&K)   We must be killers (M&K) EmptyVen 12 Aoû - 22:18

And we all know how to fake it baby, and we all know what we have done. we must be killers, children of the wild ones - killers, where we got left to run?
Janus avait du hausser la voix afin de persuader sa cadette de se rendre à une des nombreuses fêtes organisées à la gloire du régime actuel. Masquerade auxquelles Melpomène se rendait de mauvaise grâce et à renforts de soupirs exaspérés. Maintenir les illusions, les apparences. Un cinéma essentiel à la survie, aussi sommaire soit-elle de leur empire. C’est donc avec drame et obéissance que la jeune femme avait revêtu ses plus beaux atours, s’était parée d’épais bijoux en or massif afin d’exhiber leur richesse indécente aux yeux du monde. Considérés comme faibles, certes - mais plus riches de jour en jour. Car derrière les rideaux tirés, le commerce de la magie noire connaissait ses plus beaux jours - les Black bénéficiant d’un monopole quasi totale en la matière en Angleterre. Pour quelques minutes heures pendant qu’elle se préparait, la louve s’était autorisée à ôter le fin collier d’or ornant ses clavicules. C’était comme ôter un poids de ses épaules et au fur et à mesure que les cicatrices blanchâtres retrouvaient leur place sur son épiderme opalin, la jeune femme semblait retrouver une respiration plus douce. Les pupilles légèrement dilatées et les canines bien trop longues que pour ne pas attirer l’attention, certes - mais le naturel au creux des gestes. Des gestes plus vifs, plus brusques, plus précis - plus animaux aussi. Elle se retourna pour contempler d’une pupille écarquillée l’épaisse balafre parcourant son dos. Elle n’enlevait son collier que dans l’intimité d’une chambre close à double tours. Car malgré tout leur soutien, les Black ne voulaient pas voir les stigmates du loup - tenant à garder l’ignorance qu’ils leur restaient. Le seul à avoir déjà vu sa soeur sans ses parures était Helios. Confiance aveugle et infinie en ce frère providentiel. C’est donc d’un geste empreint de lassitude que la jeune Melpomène avait refermé le fermoir d’étain au creux de son cou, détaillant avec tristesse les cicatrices s’effaçant rapidement. Elle pouvait encore toutes les effleurer une par unes car malgré leur absence - elle se souvenait avec une acuité douloureuse de leur emplacement exact. Elle se souvenait de chaque morsure et de chaque coup de griffe - de la sensation des feuilles sous des pattes couvertes de sang et des crocs qui s’enfoncent dans les chairs.

(. . .)

La cadette des Black était entrée dans la salle de réception fermement armée de son air suffisant. Les lippes retroussées dans un sourire poli qui sonnait étonnement vrai mais qui quiconque ayant déjà eu le malheur de la rencontrer plus de quelques minutes savait faux. Une longue robe noire couvrant chastement ses clavicules et ses bras, prérogative obligatoire pour tout évènement mondain lorsque l’on a l’avant-bras orné d’un épais tatouage. Ses doigts s’y perdaient d’ailleurs de temps en temps, effleurant les contours de la gracieuse tête de mort recouverte de tissu comme par réflexe. Elle détestait ces réceptions. Elle détestait la frivolité de ces mondanités. Le temps perdu entre deux petits fours et une coupe de champagne. La louve avait la lassitude collée au coeur et le dédain jusqu’au bout des doigts. Ombre parmi les ombres, ces évènements étant la plupart plus destinés aux hommes de bonnes familles qu’aux femmes aux longs crocs. Elle se faufilait silencieuse parmi la foule, les sourcils froncés - comme à son habitude - dans une expression hautaine. Elle avait le dégout au bord des lèvres, Melpomène. Leurs idéaux, leurs costumes bons marchés. Plus que tout, elle avait la rancoeur tenace et elle ne parvenait pas à oublier que si leurs regards lubriques coulaient parfois le long de ses formes soulignées - ils n’en demeuraient pas moins les mêmes hommes piétinant jours après jours son nom. Les faibles, les oubliés, les lâches. Les qualificatifs ne manquaient pas pour déshonorer sa famille depuis l’ascension au pouvoir de Grindelwald et là était la seule et unique raison de sa présence au sein de la salle de bal. Leur agiter son existence sous le nez, les Black n’étaient pas morts. Fantômes parmi les ombres, serpents parmi les agneaux. Agitant une main pleine de condescendance à un des né-moldus chargés du service - ainsi qu’une oeillade dégoutée pour la rune qui ornait le revers de sa veste - c’est de sa voix traînante que la princesse lui ordonna de lui apporter un verre de whisky. Meubler le temps - meubler la vie. Une fois la paume garnie du verre en porcelaine, elle se mit de nouveau en mouvement, ses billes profondes sondant la foule à la recherche d’une tête connue. Espérant secrètement apercevoir Helios ou Caerwyn. Elle les savait présents, quelque part tapis dans l’ombre ou en pleine discussion. Il n’y avait pas de place pour les femmes comme Melpomène lors de ces réunions - vipère condamnée à onduler derrière un voile, chimère estompée qui manipule le coeur des hommes.

C’est alors qu’elle cherchait d’un regard plat les deux hommes les plus importants à ses yeux qu’elle en croisa un bien particulier. Kenneth Yaxley. Un homme envers lequel elle n’aurait eu normalement que mépris et dédain, les Black considérant depuis des générations les Yaxley comme des sang-purs indignes, révulsés et indignés devant leur laxisme et leur tolérance. Eux qui ne jurent que par la pureté, que par l’exclusivité d’un sang préservé de toute souillure. Eux qui méprisent et qui rejettent. La mésentente était presqu’écrite d’avance, leurs desseins bien trop différents que pour pouvoir un jour se croiser. Et pourtant. Et pourtant il n’y avait pas que du dégout au fond des prunelle de la louve. Il y avait de l’intérêt, de la curiosité. De la peur. Car il savait. Cet homme que tout la poussait à détester savait. Elle ne se souvenait que trop bien de leur première véritable rencontre, dans un couloir à la dérobée alors qu’ils fuyaient tout les deux un dîner mondain en dernière minutes. Les pupilles dilatées à l’extrême et les gestes fébriles. Il lui avait fallu à peine un regard pour reconnaître chez le Yaxley les mêmes signes qui la taraudaient elle aussi à chaque pleine lune. Il savait. Il savait parce que, lui aussi, était un fils de la lune. Lui aussi abandonnait son humanité sous la lueur de lune, laissant la bête prendre le dessus sur l’homme pour quelques heures. Ils ne s’étaient pas recroisés depuis et c’est d’un pas à l’assurance factice que Melpomène s’était mise en mouvement vers lui - une boule étrange au creux de l’estomac. Elle n’était pas de celles qui hésitent, Melpomène - ni de celles qui ont peur. Elle regardait chaque jour la mort en face, risquait la sienne même un peu plus jour après jour - que ce soit de par sa condition ou de par ses idéaux. Non, elle n’était définitivement pas de ces demoiselles prises d’effroi devant le danger. Et pourtant, alors qu’elle s’approchait de cet homme qui en savait un peu trop sur ses secrets - ses talons claquant sur le sol avec férocité - elle avait peur. Pour la première fois depuis longtemps. « Un mot monsieur Yaxley. » - son ton est poli et posé, sourire de circonstance à l’adresse des autres hommes présents autour de lui - « S’il vous plaît. » Elle est bien élevée, la princesse des Black. Elle a le geste leste et le mot délicat, masquant parfaitement les accents durs de son ton derrière une façade mielleuse. Un large sourire faux s’étirant sur ses lèvres alors qu’elle penche légèrement la tête vers le reste du cercle « Désolée de vous voler Kenneth pour quelques instants… » elle hoche doucement le menton, parfaite poupée à exhiber en société.

Mais aussi tôt le dos tourné, c’est une main aux allures de serres qui se referme autour du bras du jeune homme qu’elle attire hors de la salle de réception, accueillant la fraîcheur du hall d’entrée avec délectation. Laissant quelques secondes l’air vif de cette soirée du débout du mois d’août lui remettre les idées en place. Lorsqu’elle daigna enfin relever le regard sur l’homme qu’elle venait d’arracher à ses mondanités, ses billes aussi noires que les ténèbres qu’elle affectionnaient tant ne pouvaient s’empêcher de trahir un certain intérêt. Elle laisse doucement tomber le masque, ses traits lâchant son air poli pour se renfrogner - ses sourcils se brusquant en une expression contrariée. « Alors ? » l’interrogation est presque lancée comme une accusation. La sorcière était mal à l’aise et à des kilomètres de sa zone de confort. Elle vivait par le mensonge. Langue acerbe qui accuse et qui juge, langue acerbe qui détruit sans en avoir l’air. Alors, les mots se font agressions et les sourires carnassiers dans une ultime tentative de garder la face.  
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MessageSujet: Re: We must be killers (M&K)   We must be killers (M&K) EmptySam 13 Aoû - 0:02


We must be killers
Melpomène & Kenneth


Une soirée de plus. Une valse de mensonges, de tromperies, de duperies. Même s’il n’en montrait rien, Kenneth était fatigué. Fatigué de porter ce masque de superbe salaud, de monstre politique, de bête sensuelle. Il n’avait cependant pas le choix. Six ans auparavant, quand l’esprit de son père s’était brisé devant le corps sans vie de sa mère, ce loup s’était mis en place sur les yeux de l’héritier Yaxley qui avait enfilé ce costume pour soutenir les siens. Cela n’avait rien eu de facile et pourtant … ce qui ressemblait à la base à des vêtements mal taillés avait fini par s’ajuster et à épouser le moindre des mouvements jusqu’à devenir une seconde peau. Il était doué pour cela, c’était indéniable. Mais six ans était un temps incroyablement long. Aussi s’accorda-t-il deux secondes de pause, avant de partir. Maureen ne serait pas avec lui ce soir-là, Amara n’était pas disponible non plus il n’y aurait donc que lui. Il n’avait cependant pas le droit d’être fatigué, d’être las. Il savait qu’à partir du moment où il se serait repris, tout irait pour le mieux. Il aurait la force de supporter cette soirée. Pire, il irait au-delà de ses objectifs et sécuriserait peut-être un ou deux informateurs de plus. Parce qu’il le leur devait et parce que c’était le seul moyen de survivre dans ce monde. Mais là, juste là, les mains croisées, avant-bras sur ses jambes, nuque relâchée, il soufflait. Il laissait se fissurer cette carapace un instant, s’exprimer quelques secondes la frustration, la lassitude. Et vite, très vite, il fut debout, devant la glace, à rajuste sa chemise en lin, sa veste impeccable. Par bonheur, la pleine lune n’était pas pour tout de suite et il avait un peu de répit. Un regard à ses traits lui indiqua qu’il semblait parfait, comme d’habitude. Être un homme avait cela de pratique qu’il portait toujours une chemise au col extrêmement bien ajusté. Il n’y avait que son visage pour lequel un fournisseur de très longue date avait trouvé une solution, un onguent absolument parfait qu’il aidait sa peau à régénérer extrêmement rapidement. Il était parfait. Il était paré.

(. . .)

Toutes ces soirées se ressemblaient. Il était arrivé deux minutes après l’heure indiquée, ayant décidé de ne pas jouer les retardataires pour une fois. Il n’était pas l’invité d’honneur, il n’avait donc nul besoin de se faire remarquer. Enfin, de se faire remarquer plus que de raison. A peine une coupe de champagne à la main, il fut accaparé par un couple auquel sa soeur avait vendu des épices ridiculement chères qu’ils ne savaient sans doute même pas apprêter, pour quelque usage que ce soit. Son regard de velours caressa la silhouette de la femme qui ne manqua pas de le remarquer et en gloussa de contentement. Un sourire félin retroussa les lèvres de Kenneth. C’était beaucoup trop facile. La nature avait été généreuse avec lui et il n’avait qu’à se baisser pour les cueillir. Même les hommes étaient sensibles à son charisme si pas à son charme. Seul représentant des Yaxley, il savait pourtant que c’était suffisant, sans verser dans l’orgueil. Et qu’importait, en public il pouvait, il devait même se permettre d’être orgueilleux. C’était ce que l’on attendait de lui. Il complimenta donc l’homme en question pour son bon goût, lança une dernière oeillade à la dame et il était déjà parti vers d’autres horizons. Il avait propulsé leur famille sur le devant de la scène politique, elle qui était autrement appréciée et estimée avant était devenue un joyaux scintillant qu’il polissait soigneusement, facette après facette. Il se demandait parfois, si son père avait été dans son état normal, s’il aurait été fier ou horrifié par ce qu’il était devenu. Cela n’avait absolument pas la moindre importance, comme il s’en fit la réflexion en prenant un petit-four d’un plateau tenu par un né-moldu. Il lui décocha un coup de menton impérieux avant de tourner les talons. Les apparences. Sauvegarder des apparences, et ignorer la nausée que tout cela lui inspirait réellement. Une soirée des plus ordinaires, en quelque sorte. S’il savait …

Il comprit que celle-ci allait prendre une toute autre tournure quelques temps après. Il tenait toujours la même flûte à la main, même si tout le monde pensait qu’il en était au moins à deux ou trois (toujours laisser penser aux autres que l’on est plus ivre, donc manipulable). Il était en grande discussion avec trois représentants du Ministère, discussion qui l’ennuyait profondément car n’aboutissant pas à de potentielles révélations, quand ses yeux rencontrèrent ceux de Melpomène Black. Pas un frémissement dans son attitude ne trahit ce qui se passait à cet instant dans son esprit. Il se remémorait cette soirée pour laquelle il avait manqué de préparation. L’invitation avait été de dernière minute, il avait bien sûr été hors de question qu’il y réponde par la négative. Prévoyant de partir tôt sous prétexte d’une affaire urgente, il avait cependant été pris par le temps et divers interlocuteurs desquels il n’avait pu se défaire - la Pleine Lune le privant bien évidemment d’une partie de ses capacités. Il n’avait eu que le temps de s’extirper de la salle pour aller transplaner plus loin avant la transformation fatale … et son chemin avait croisé celui de la jeune fille, qui était dans le même état que lui. Le calcul avait été rapidement fait et chacun s’était éclipsé de son côté sans un mot. Et depuis, leurs chemins ne s’étaient pas croisés de nouveau. Cela était bien sûr inévitable mais Kenneth avait espéré que ce soit le plus tard possible. Et que, lorsque ce serait le cas, chacun fasse mine de ne rien savoir. Cependant, la Black ne semblait pas être de son avis. Il avait reporté son attention sur ses interlocuteurs mais n’avait cessé de l’observer, du coin de l’oeil. Et elle se dirigeait droit vers lui. Elle n’avait rien de subtil, cette demoiselle. L’état des relations entre Black et Yaxley étant ce qu’elles étaient, peut-être était-il finalement nécessaire de savoir ce qu’elle comptait faire de cette information plus que compromettante à son sujet. Ils étaient certes à armes égales, mais il avait beaucoup plus à perdre qu’elle, notamment tous ceux dont il avait pris la charge et qui comptaient sur lui.

Un mot monsieur Yaxley. Aussi aurait-il pu l’ignorer ; l’inimité entre leurs deux familles étant de notoriété publique, personne n’aurait eu rien à y redire. S’il vous plaît. Demandé de façon aussi charmante, quel mufle serais-je de refuser, répondit-il donc, tout de miel et de velours. Désolée de vous voler Kenneth pour quelques instants… Elle était douée, il ne pouvait que le reconnaître de bonne grâce. S’associant à ses paroles, il eut un geste désarmé pour ses collègues : Je vous retrouve un peu plus tard, messieurs, un gentleman ne fait pas attendre une dame. Et il lui emboîta le pas. Notant la main de fer s’abattant sur lui. Doucement, il essaya cependant de ralentir le pas, la couvant d’un regard charmeur destiné non pas à elle, mais aux gens alentour qui auraient pu se demander ce qu’ils faisaient ensemble, allant même jusqu’à distribuer quelques sourires ravageurs et regards entendus sur le chemin. L’oiseau de proie Yaxley avait encore fait mouche. S’ils savaient qu’en réalité c’était elle qui avait la main et le traînait derrière elle …

Ils se retrouvèrent dans le hall, complètement désert à l’heure où la totalité des invités était arrivée - il le savait, il en avait touché deux mots au maître des lieux. Il ne supportait pas ne pas avoir toutes les cartes en main. Alors ? La princesse Black avait disparu, laissant place à une jeune femme agressive et aux abois. Il ne comptait de son côté absolument pas tomber le masque. Je vous demande pardon ? Ses lèvres s’étirèrent dans un fin sourire à mi-chemin entre le charmeur de serpents et le félin à l’affût. Il n’avait aucunement l’intention de rendre cette conversation facile, surtout quand il n’avait eu aucune intention de l’avoir en premier lieu. Elle avait décidé de mener la danse et cela lui convenait plutôt - cela lui permettait de prendre la main discrètement en cas de problème. Il ne pouvait pas dire qu’il n’était pas inquiet. Et curieux également. La surprise l’avait pris le lendemain; au réveil. Il ne pensait pas, égoïstement sans doute qu’il y ait quelqu’un de son range et de sa condition ayant la même … affection. Et de toutes, jamais il n’aurait soupçonné la demoiselle Black, qu’il avait pourtant côtoyé à de nombreuses reprises dans ce milieu des plus fermés. Je me trouvais en train de discuter et vous avez sollicité une entrevue, c’est donc à moi de vous écouter. Il savait être proprement insupportable pour quiconque étant un peu nerveux et il le savait parfaitement. Rajustant ses boutons de manchette en or blanc et saphirs auxquels il accorda momentanément toute son attention, il fit releva brusquement la tête : Oh … en réalité, vous avez seulement dit : « un mot ». Serait-ce donc « alors ? » ? A elle d’y aller. Il savait danser le tango et éviter les questions comme personne, il ne manquait qu’un peu de musique pour lui prouver qu’il pouvait faire les deux simultanément.
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Melpomène Lestrange
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MessageSujet: Re: We must be killers (M&K)   We must be killers (M&K) EmptyMer 17 Aoû - 14:38

And we all know how to fake it baby, and we all know what we have done. we must be killers, children of the wild ones - killers, where we got left to run?
« Un mot monsieur Yaxley. » la politesse sonne presque vrai et laisse à peine la place à la discussion. Car si l’inimité entre leurs deux familles est de notoriété publique, ils ont également une réputation à préserver. Leurs âmes pour les apparences. « S’il vous plaît. » comme pour enfoncer le clou d’une politesse factice, sourire mielleux et battements de cils de rigueur. Le coeur battant à tout rompre dans ses temps sous l’impulsion d’une malédiction qu’elle ne connaissait que trop bien. « Demandé de façon aussi charmante, quel mufle serais-je de refuser, » elle se retient de lever les yeux au ciel devant son ton fait de miel et de velours. Il est bon. Ils portent le même masque d’hypocrisie. Les mêmes mimiques empreintes d’une fausseté voilée. Un menteur en reconnaît un autre. Un comédien reconnaît ses pairs. Melpomène n’avait aucune idée des raisons qu’avait Kenneth pour enfiler son masque et à vrai dire - elle s’en fichait. « Désolée de vous voler Kenneth pour quelques instants… » la mascarade qui continue encore un peu, valse des platitudes et sourires de circonstances. Les lippes retroussées dans une expression joviale qui jurait avec ses traits froids, la sorcière hocha doucement la tête en directement des autres hommes présents, billes écarquillées dans un air d’excuse. « Je vous retrouve un peu plus tard, messieurs, un gentleman ne fait pas attendre une dame. » une dernière moue de joie factice avant que ses serres ne se resserrent autour de son bras avec fermeté. On faisait souvent l’erreur de la croire inoffensive. Femme au physique fluet et aux traits la plupart du temps renfrogné. Femme, surtout. Ils ignoraient tout du loup et de sa hargne - ils ignoraient tout du loup qui, même à plusieurs jours de la pleine lune, imprégnait déjà la plupart de ses gestes. Plus brefs, plus vifs. Les réflexes lupins réveillés et fatigants. Cela faisait parfois sourire Hélios lorsqu’il la voyait se mouvoir avoir dextérité la nuit dans le manoir, ses pas se faisant alors contons sur les vieilles lattes du parquet. Elle ralentit la pas, à peine cependant, afin de préserver les apparences - baissant le menton dans un geste empourpré. Se faisant passer pour la proie avec une facilité déconcertante, artiste de pacotille et comédienne née. Les joues rosies par une gêne feinte et le poing pourtant refermé avec brutalité autour de son bras. Ses ongles manucurés enfoncés dans le tissu loin des regards indiscrets.

La fraicheur du hall était presque salvatrice pour la sorcière. Porter ce masque la fatiguait plus que de mesure et l’or qui ornait son cou pesait sur ses épaules comme un poids d’une tonne. Si elle avait été un jour la plus éhontée des manipulatrices, elle était aujourd’hui bridée par des chaînes dorées. Littéralement. Sa propre malédiction brandie comme un ornement, l’or fin garnissant ses clavicules autant qu’il ne les détruisait. Le hall était désert et leur offrait un terrain de jeu sublimité par le silence. Le marbre et l’opulence comme décor - ils avaient au moins le sens de la scénographie. Elle relâcha son bras aussi soudainement qu’elle ne l’avait saisi quelques minutes auparavant, une mèche de ses cheveux bruns retombant légèrement sur les contours de son visage. Le palpitant au bord des lèvres et un seul mot lancé comme une accusation. Les non-dits au piloris. « Alors ? » elle le toise de ses billes noircies par un mélange de colère et d’appréhension - les sourcils froncés de contrariété et le masque complaisant oublié. « Je vous demande pardon ? » les lèvres de Kenneth s’étirent alors dans un sourire tiraillé entre le charme et l’animalité - « Je me trouvais en train de discuter et vous avez sollicité une entrevue, c’est donc à moi de vous écouter. » il fallait évidemment que sur tout les sangs-purs de Grande Bretagne, le seul à partager canines et pelage sous la lumière de la lune soit le plus arrogant de tous. Yaxley. Un nom qu’elle avait été élevée pour mépriser, regardant de haut leurs idées laxistes et leurs prises de position. La tolérance. Un concept que Janus et Morgana avaient précautionneusement évité d’inculquer à leurs enfants, préférant nourrir leurs âmes de haine et de dédain. Le sang avant tout. La magie à ne surtout pas partager avec ceux n’ayant pas la chance de voir ce liquide bleu couler dans leurs veines. Le sang avant tout, oui. Elle ne put retenir un soupir exaspéré avant de laisser ses traits se refermer, rangeant pour quelques instants du moins encore, la jeune femme colérique au placard. Remettant en place son masque fissuré, ultime protection devant celui qui voulait la laisser mener la danse. Les traits de Melpomène avaient retrouvé leur froideur habituelle, l’oeil absent et les sourcils froncés dans une constante expression irritée. C’était ainsi que se présentait la demoiselle Black au monde, dédain imprimé sur ses joues creusées et la grâce au bout des doigts. Bien loin de la louve acculée qu’elle avait laissé entrevoir quelques minutes auparavant. Ses humeurs de plus en plus difficiles à contrôler, les colères plus noires que noires - la peur toujours plus vivace. Elle détestait parfois Janus de lui imposer ce maléfice mais elle le savait pourtant utile pour le moment à une vie en société. Elle le savait essentiel à sa survie, trop aisément repérée par ses canines pointues, les pupilles dilatées aux reflets mordorés et les nombreuses cicatrices. Car cette peau en apparence opaline ne l’était pas, ne l’était plus. Elle était marquée, Melpomène. Marquée par la lune un peu plus chaque mois, retrouvant forme humaine systématiquement ornée de nouvelles cicatrices. Stigmates de ces moments d’oubli.

« Oh … en réalité, vous avez seulement dit : « un mot ». Serait-ce donc « alors ? » ? » son insolence accueillie par un rire froid - les pupilles fixées sur son visage harmonieux. Si elle avait momentanément baissé la garde, c’est un sourire mauvais qui planait maintenant sur ses lèvres. Il était doué pour esquiver les questions, un interlocuteur de choix pour des joutes verbales mais il semblait oublier la mesquinerie de celle qu’il avait en face de lui. Elle avait retrouvé le contrôle de ses peurs, les gardant pour l’instant fermement en bride. Se contentant de laisser résonner cet éclat froid sur les marches du grand hall, s’avançant de quelques pas vers lui - le talon retentissant dans le silence. Chaque bruit se transformait presque en chanson, la musique classique de la soirée résonnant encore au loin. Elle se stoppa à quelques dizaines de centimètres de lui, aigreur maitrisée et exaspération silencieuse. « Ne faîtes pas l’innocent, Kenneth… » le sourire est presque carnassier et les mots ont perdu de leur douceur. Le ton est sec. Ni colérique ni violent. Froid, distant. Las, presque. Elle esquisse un nouveau sourire, lançant au hall un rapide regard circulaire. Toujours regarder ses arrières. Ajoutant, la langue acerbe - « Vous n’y êtes pas si bon que ce que vous pensez. » il avait beau être bon comédien, il avait l’arrogance rivée aux gestes - apanage des trop bons menteurs.

Elle fit de nouveau un pas vers lui, reprenant la parole d’une voix égale « Vous savez aussi bien que moi pourquoi j’ai désiré cette conversation. » le premier pas effectué « Je n’ai pas de temps à perdre à esquiver vos remarques. » un sourire innocent flottant sur le visage, les yeux cependant menaçants alors qu’ils fixent l’héritier. « J’en sais autant sur vous que vous n’en savez pour moi. » un doigt délicat qui vient repousser une de ses longues mèches derrière son oreille, la bout de ses doigts s’attardant sur l’or de son collier. Ses lippes s’étirant une nouvelle fois dans un large sourire contrefait. « Je voulais savoir ce que vous comptiez faire de ces… informations. » elle marque une pause, distante et s’éloignant à nouveau, s’appuyant nonchalamment sur une des larges colonnes de marbre ornant le hall - ses lèvres ne se répartissant plus de leur moue carnassière, prédateur prêt à sauter au moindre souci. « Je pensais qu’en votre qualité d’héritier, vous seriez intéressé de vous assurer de mes intentions. » elle feint l’intérêt pour ses ongles pendant quelques instants, qu’elle ballade le long du marbre avec une négligence factice. Menaces à peines voilées prononcées avec ce flegme qui la caractérisait si bien. « Mais si c’est une conversation qui ne vous intéresse pas, libre à vous de retourner à la fête. » sifflant entre ses lippes - « Je ne voudrais pas vous retenir. » Elle joue son jeu habilement, la Black. La valse est lancée et elle se montre habile - mélange d’honnêteté et de mensonges. Mélange juste assez subtil que pour brouiller les pistes quant à ses réelles intentions, appuyant avec bonheur sur les points sensibles. Ils avaient tout les deux tellement à perdre si la nouvelle venait à se savoir mais sa situation était encore plus précaire que la sienne. Héritier de sa famille. Benjamine de sa fratrie.

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MessageSujet: Re: We must be killers (M&K)   We must be killers (M&K) EmptyVen 26 Aoû - 23:13


We must be killers
Melpomène & Kenneth


C’était une partie dangereuse qui venait de s’engager, Kenneth en était parfaitement conscient. Il avait beaucoup plus à perdre qu’elle et si elle s’en rendait compte et décidait de passer à l’acte, lui et les siens étaient perdus. Il n’avait pas le droit à l’erreur mais n’avait pu chasser le naturel ou en tous cas, ce qui était devenu le naturel pour lui. Cependant il devait garder à l’esprit qu’elle avait une famille qui veillait sur elle et ferait tout pour étouffer l’affaire. Lui avait une famille sur laquelle il veillait et personne n’aurait le pouvoir d’étouffer quoi que ce soit s’ils en arrivaient là. Il y avait pourtant peu de risque que cela arrive et c’était bien pour cela qu’il avait engagé la partie de la sorte, en prenant le risque de l’énerver. Si elle avait voulu agir, cela aurait déjà été fait, sans le moindre doute. Non, il y avait fort à parier qu’elle venait chercher des réponses, à des questions que lui-même se posait. Et là était bien tout le problème. Que faire ? Il faudrait faire confiance à son instinct. Et ils en avaient tous les deux énormément, et savaient pourquoi. La bête était muselée, chez Kenneth, la plupart du temps. Mais il savait qu’il lui devait ce surplus de grâce, d’animalité qui faisait chavirer les femmes encore un peu plus facilement. Qu’il y avait du loup dans chacun de ses mouvements, pour qui savait le lire. Que cela l’avait aidé à devenir ce prédateur qu’il était nouvellement. Et toutes ces choses, elle les savait aussi. Et elle venait de s’en souvenir. Son masque était de nouveau impeccable. La partie serait extrêmement compliquée et il faudrait jouer finement. Ou cartes sur table. Mais étaient-ils tous les deux prêts à ça, sachant que les leurs se détestaient cordialement depuis des siècles ? Son rire sembla exclure cette hypothèse rapidement. Elle le trouvait amusant ? Cela allait devenir aussi dangereux qu’intéressant. Surtout si elle se rapprochait de la sorte. Quiconque passant n’y verrait sans doute qu’un duo en pleine joute amoureuse, sans le moindre doute. Sans se douter qu’il s’agissait du début d’un combat de chiens, en un peu plus élégant. Ne faites pas l’innocent, Kenneth… Son souffle lui caressa le visage, beaucoup plus chaud que le ton qu’elle avait employé. Il ne se départit pour autant pas de son sourire impertinent pour l’heure. Vous n’y êtes pas si bon que ce que vous pensez. Cette opinion n’engage que vous, glissa-t-il élégamment.

Son sourire avait perdu quelques degrés. Son regard était à présent plus sérieux qu’amusé. Il ne l’aurait pas au charme, jamais. Il ne s’y attendait de toutes les manières pas vraiment. Mais on ne pouvait le blâmer d’avoir utilisé cette approche, c’en était une comme une autre. Il commençait à cerner son interlocutrice un peu mieux et on ne pouvait pas dire que cela jouait en sa faveur. Ils avaient la tête solidement ancrée sur les épaules tous les deux et probablement un sale caractère aussi marqué, ce ne serait donc pas une partie de plaisir. Vous savez aussi bien que moi pourquoi j’ai désiré cette conversation. Je n’ai pas de temps à perdre à esquiver vos remarques. Silencieux, Kenneth la laissa prendre les devants. Il n’avait pas non plus de temps à perdre à danser, mais c’était pourtant tellement agréable … Il était temps de voir ce qu’elle désirait réellement, ce qui était plutôt flou pour lui, même s’il avait effectivement quelques pistes. Je voulais savoir ce que vous comptiez faire de ces… informations. Un point qu’il pouvait comprendre. Parfaitement immobile, il la laissa s’éloigner, notant son manège. Il y avait réellement quelque chose d’une louve dans sa manière de se comporter, c’en était confondant d’évidence quand on le savait. Sans bouger d’un iota, il continua à écouter. Je pensais qu’en votre qualité d’héritier, vous seriez intéressé de vous assurer de mes intentions. Ils y étaient enfin, à la partie menace. Il l’attendait. Et sa manoeuvre était parfaitement effectuée. Il dut se répéter mentalement ce qu’il savait, que si elle avait voulu le vendre au patriarche Black ou à qui que ce soit d’autre, elle l’aurait déjà fait. Ce n’était pas dans son intérêt. Mais si c’est une conversation qui ne vous intéresse pas, libre à vous de retourner à la fête. Je ne voudrais pas vous retenir.

Cette fois-ci, ce fut lui qui rit. Il fallait bien qu’elle reconnaisse qu’elle était douée pour son âge et qu’elle ferait une femme redoutable, loin des potiches habituelles que ce genre de familles produisait. Il leva lentement les mains dans un signe de reddition : D’accord. Disons pour les juges que vous avez remporté la première manche, si cela vous agrée. Il accompagna ses paroles d’une petite courbette de la tête avant de se mettre en marche vers elle, l’air plus détaché. Elle lui avait prouvé ce qu’elle avait à prouver. Ils jouaient dans la même cour. Et des rôles similaires et différents à la fois. Nous savons effectivement vous et moi pourquoi vous avez sollicité cette entrevue. Il n’était cependant absolument pas question de verbaliser quoi que ce soit dans la demeure de qui que ce soit, étant donné les oreilles qui pouvaient traîner - il était bien placé pour savoir que tout s’entendait et tout se savait. Les mains dans le dos, il entreprit de commencer à faire les cent pas, de façon extrêmement lente, devant elle. Lion en cage. Loup en prison. Je ne pensais cependant pas que nous ayons besoin d’en discuter, d’où ma surprise quand vous vous êtes dirigé vers moi. Il tourna sur un pied, reprenant son chemin dans l’autre sens. Ses pas faisaient écho dans le hall vide, un bruit régulier qui rythmait ses pensées. Nous savons vous et moi, me semble-t-il, que si quoi que ce soit avait du se passer, cela aurait déjà été le cas. Traduction : tes menaces ne m’impressionnent pas, jeune Black, et je ne prends même pas la même d’en proférer à ton égard. Il n’était pas question de verbaliser un « si je tombe, tu tombes avec moi », qui était suffisamment clair et tellement peu élégant … et les mettraient tous les deux dans de mauvaises dispositions. C’était la réalité et la vérité, mais si Kenneth savait une chose de façon certaine, c’était qu’il valait mieux taire certaines. Cela répond donc à votre question : je ne compte rien faire de cette information. Être le premier à l’admettre lui ferait peut-être gagner des points, mais rien n’était moins certain. Ce n’était pas nécessairement le but, de toutes les manières.

Il finit par se stopper devant elle. L’observant longuement avant de se remettre à parler, il fit l’inventaire de tout ce que cela posait comme questions. Comment faisait-elle pour que cela ne se voit pas ? Lui avait le loisir de se couvrir tant qu’elle voulait, ce n’était pas le cas de la jeune femme. Qui était au courant ? Avait-elle une panic room semblable à la sienne ? Avait-elle des moyens dont il ne disposait pas ? Il ne désespérait pas qu’un des contacts de sa famille dans un pays étranger lui trouver une solution, un jour, peut-être. Quelque chose qui lui permette de mieux vivre sa condition. Alors à moins que vous ne me disiez que vous comptez me vendre au plus offrant, je pense que ces questions sont réglées ? Il avait l’air plus assuré qu’il ne l’était réellement sur la suite des opérations. Bien sûr qu’une part de lui s’inquiétait et voulait entre la Black lui dire qu’elle n’en ferait rien. Il n’était pas fou, heureusement et malheureusement à la fois. Il croisa les bras, restant de façon visible en contrôle de chacun de ses gestes. Ses yeux s’attardèrent sur les traits de la jeune femme. Il n’était plus aussi arrogant, clairement. Il y avait … un brin de curiosité qui pouvait se lire, au fond de son regard. Y en aurait-t-il donc que vous souhaiteriez me poser, Melpomène ? Ce devait être la première fois qu’il prononçait son prénom. Ou en tous cas sans une intonation acide ou doucereuse. Simplement … neutre. En douceur.
AVENGEDINCHAINS
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Melpomène Lestrange
live like legends
Melpomène Lestrange
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Parchemins :  3965
Crédits :  Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa)
 We must be killers (M&K) Ymup
Âge :  25 ans à se battre pour le pouvoir.
Sang :  Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir.
Allégeance :  Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort.
Profession :  Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive.
Ancienne école :  Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme.

Priori Incantatem
am i free?: no
Inventaire:
code couleur: #CF8C8C
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MessageSujet: Re: We must be killers (M&K)   We must be killers (M&K) EmptyMar 6 Sep - 22:10

And we all know how to fake it baby, and we all know what we have done. we must be killers, children of the wild ones - killers, where we got left to run?
« Cette opinion n’engage que vous. » un de ses sourcils s’arque dans une expression d’agacement froid. Elle ne prend même pas la peine de répondre à l’arrogant, un sourire carnassier étirant ses lippes à la place. Elle a tiré les leçons du début du jeu, Melpomène. Alors, elle se fait plus fine et moins ouverte - ses sourcils froncés dans une moue colérique mais le reste du visage impassible. Ses deux grands orbes noirs plaqués sur son air suffisant. Le loup était bien visible au fond de ses yeux pour qui savait y voir clair. Son air détaché ne trompait pas la benjamine des Black et elle pouvait presque voir l’écho de ses propres démons se refléter au fond de ses yeux clairs. C’était encore plus évident maintenant que son sourire était devenu plus froid. Il y avait maintenant le loup à la lisière de ses canines, le regard plus sérieux qu’amusé alors qu’elle continue de s’approcher de lui d’un pas presque félin. S’il avait au départ fait l’erreur de la sous-estimer, cela semblait bel et bien être terminé. Elle commence son discours, chaque syllabe choisie avec soin alors que les menaces se déroulent sous sa langue acerbe. « Je pensais qu’en votre qualité d’héritier, vous seriez intéressé de vous assurer de mes intentions. » elle ne prend même pas la peine de voiler sa menace alors qu’elle fait glisser ses ongles le long du marbre. Elle a l’habitude des joutes verbales, la princesse - même si celle ci revêt une importante toute capitale. De tout ses jeux de langages, celui ci est le plus important. Si elle n’a cure du futur des Yaxley, elle a au fond tout autant à perdre que lui. Elle n’a peut être pas de famille à protéger, elle n’est peut être pas l’héritière - mais le nom des Black est déjà en bien mauvaise posture. Si leur fortune leur assure encore quelques accès, le temps où sa famille inspirait le respect et la terreur semble bel et bien révolu. Pour le moment du moins. Parce que Melpomène ne perd pas espoir d’un jour pouvoir régner au sommet, crocs et pupilles dilatées. La main de Caerwyn au creux de la sienne et Jedusor à sa gauche. Oh oui, elle rêve de se tenir à la droite des puissants, la petite fille. Mais les rêves sont pour le moment bien loin et les chimères ne feraient que s’éloigner encore plus si jamais la nouvelle venait à se savoir. « Mais si c’est une conversation qui ne vous intéresse pas, libre à vous de retourner à la fête. Je ne voudrais pas vous retenir. » elle feint la politesse alors que sa paume désigne la lourde porte de chêne d’un geste leste. Valse en trois temps où chacun ne cherche qu’à monter sur les orteils de l’autre - valse dangereuse, bien trop dangereuse.

Elle bluffe avec adresse, ses manigances accueillies par un rire qui fait la fait instinctivement bander les muscles. Elle est extrêmement susceptible, la louve, et malgré que son visage reste impassible, elle ne peut empêcher son palpitant de battre la chamade au creux de sa poitrine. Il lève les mains dans un signe de reddition qui lui fait hausser un sourcil méfiant. Elle attend qu’il prenne enfin la parole avec une appréhension maitrisée, ses doigts pianotant toujours le rebord du marbre. « D’accord. Disons pour les juges que vous avez remporté la première manche, si cela vous agrée. » elle lève les yeux au ciel alors qu’il fait la courbette, ne pouvant empêcher sa nature revêche de reprendre le dessus pour quelques secondes. Elle a mauvais caractère, la Black, et elle ne s’en est jamais cachée. « Sauvez votre cinéma pour quelqu’un que ça intéresse s’il vous plaît… » l’agacement sur le bout des lippes alors qu’il s’approche encore et encore. Elle ignore sa remarque. Elle n’a que peu d’intérêt pour les juges, elle n’a que peu d’intérêt à gagner la manche. Elle veut gagner la partie, Melpomène. On lui a apprit à ne pas avoir peur de ses ambitions et à surtout - surtout - toujours visualiser le combat une manche à l’avance. « Nous savons effectivement vous et moi pourquoi vous avez sollicité cette entrevue. » pas question en effet de prononcer les mots tant redoutés. Pas ici, pas alors que les enjeux étaient bien trop hauts. Il croise les mains derrière lui et se met à faire les cents pas, le regard de la louve le suivant cependant sans en manquer une miette. Un loup emprisonné et un aux aguets, les sens en alerte derrière son apparente nonchalance. Elle était bien moins innocente qu’elle n’en avait l’air, bien moins détendue qu’elle ne s’évertuait à le faire croire. « Je ne pensais cependant pas que nous ayons besoin d’en discuter, d’où ma surprise quand vous vous êtes dirigé vers moi. » le bruit de ses pas résonne dans le vaste hall et les traits de la jeune femme se renfrognent sensiblement. « Nous savons vous et moi, me semble-t-il, que si quoi que ce soit avait du se passer, cela aurait déjà été le cas. » l’agacement qui dévore ses entrailles à chaque nouvelle pirouette. « Cela répond donc à votre question : je ne compte rien faire de cette information. » ses doigts se referment autour du marbre alors qu’il se stoppe enfin. Le silence retombe dans le hall comme une bénédiction et la louve laisse un fin soupir s’échapper de ses lippes serrées.

Il y a quelque chose de différent, il y a quelque chose de nouveau, au fond des yeux de Kenneth. De la curiosité, de l’intérêt, même. Probablement se pose t’il les mêmes questions qu’elle. Elle détaille sa peau de ses mers noires, intriguée par l’absence de cicatrices. Le collier d’or pèse plus lourd que jamais sur ses clavicules alors que ses billes parcourent l’épiderme immaculé de l’homme qui se tient devant elle. Elle scrute, elle cherche, le moindre stigmate. Une cicatrice ou une morsure - quelque chose. Mais rien. Rien ne rencontre son regard inquisiteur alors qu’elle le scanne avec curiosité. Piquée au vif. Quel est son secret… Elle n’a pas l’habitude se retrouver fascinée par ce qu’elle ne comprend pas, la Black. Forte de la dangereuse certitude de tout connaitre et de tout pouvoir avoir, sottises certes mais tout de même. Et pourtant alors qu’elle cherche à trouver le reflet de ses propres marques, rien ne rencontre ses mers couleur ébène. « Alors à moins que vous ne me disiez que vous comptez me vendre au plus offrant, je pense que ces questions sont réglées ? » elle hausse les épaules dans un geste de désintérêt factice, ses lippes s’étirant en un sourire poli tout aussi faux que ses gestes. « Vous êtes libres de partir. » elle lui refuse la satisfaction de prononcer les mots qu’il voudrait tant entendre. Elle lui refuse ce plaisir mais pourtant, il y a quelque chose au fond de ses yeux d’étrangement rassurant. Comme l’assurance qu’elle ne dira rien, pacte tacite conclu d’une oeillade moins meurtrière qu’à l’accoutumée. Pour une raison qui lui échappe encore, elle compte bien garder son secret. Non pas car elle a trop à perdre mais parce qu’alors qu’il se tient devant elle - et ce malgré l’inimité centenaire liant leurs deux familles - elle ne veut plus le voir tomber. Pas pour ça, du moins. Elle ne veut pas voir le loup tué sur l’autel d’une frénésie qui les dépasse. Elle veut le voir tomber, elle veut tous les voir ramper - oui. Mais elle veut épargner le loup. « Y en aurait-t-il donc que vous souhaiteriez me poser, Melpomène ? » le manque de hargne dans son ton lui fait baisser sa garde pour quelques instants, ses mains se posant le long de son collier avec une délicatesse toute particulière. Elle le fixe interdite alors qu’elle pèse ses paroles, ses lèvres s’affaissant dans une moue contrariée alors qu’elle fait quelques pas vers lui, les orbes rivées sur son derme immaculé. « Comment ? » malgré elle, le mot sonne comme un ordre. Nuancé par ses billes qui la trahissent un peu trop. Elle a le loup au fond des gestes lorsqu’elle fait demi tour et s’approche un petit peu plus de la porte, un sourire flottant au coin des lèvres. « Je comprends si vous ne voulez pas en parler. » une pause et un ultimatum. « Nous n'en parlerons plus. Mais vous n'aurez jamais les réponses à vos questions. » elle a bien vu la lueur si particulière de ses pupilles. Elle tente sa chance avec indécence, ses traits impassibles floués par un air de malice.
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