| Sujet: (F) - KATIE MCGRATH - USÉS PAR LA VIE Jeu 29 Sep - 19:09 | |
| Phoebe Rosierje ressemble à Katie McGrath nightmare dressed like a daydream▲ Nom : Rosier, membres avortés, blason à redorer, lourd fardeau à porter. ▲Prénom : Phoebe, la lune dans un ciel de plomb, une fleur hivernale malgré les probabilités futiles. ▲Date et lieu de naissance : Un 16 février, celui de l’année 1923 pour être précis, dans la demeure familiale. Elle a partagé l’utérus de la maternelle avec un jumeau, avec qui elle n’a eu de cesse d’avoir des divergences d’opinions. Autant pour la relation fusionnelle qu’apporte ce lien privilégié. ▲Nature du sang : Pur, sans équivoque. Les lignées des Rowle et des Weasley perpétuées en ce magnifique bout de femme au regard qui vous transporte. ▲Profession : Secrétaire au département de la justice, avec l’aisance et la prestance qu’il faut. Une arrogance prétendue derrière laquelle vibre en cachette la fougue d’une lionne. Allégeance remise en question à maintes reprises à cause de sa famille. Mais personne n’oserait évoquer les soupçons à son encontre en face-à-face. ▲Statut matrimonial : Autrefois handicapée sentimentale, incapable de s’attacher, prêchant l’hédonisme par le biais de son existence. Elle avait coulé sous les vagues incessantes d’un sang-de-bourbe peu méritant de l’amour persistant qu’elle éprouvait. Depuis, elle s’est résignée, l’amertume sur le bout de la langue, l’alliance passée au doigt. Mariée par convenance, à un homme qu’elle n’aime pas. ▲Ancienne maison (ou école pour les bulgares) : Serdaigle, intelligence remarquée, acharnement récompensé, tête pensante à envier. ▲Avatar : Katie McGrath. ▲Particularité : Voyance, secret jusqu’ici gardé pour les rares privilégiés. [Optionnel, selon disponibilité et accord du staff] ▲Caractère : C’est une supernova. Une explosion céleste, les prunelles de feu, la magie impulsive et destructrice. Elle est dotée de cette fièvre, cette rage de vivre. Son existence doit impérativement avoir un but. Les plaisirs de la vie, elle les touche du bout des doigts tous les jours. Elle les effleure grisée, contentée, ravie. Dotée d’un charisme naturel, elle est tout simplement envoûtante. On veut à tout prix graviter autour de ce soleil improvisé, cette étoile grandiose jusqu’à l’overdose. Érudite forcenée, brave jeune femme prête à tout pour défendre ses principes. L’injustice a ce goût âcre dans ses papilles, elle la rejette, elle la répugne. Droite, honnête, elle ne supporte pas qu’on se moque d’elle. Qu’on essaie de la prendre pour le dindon de la farce, et elle le fera payer au centuple. Un peu rancunière sur les bords, têtue par-dessus le marché, c’est vraiment une personne à ne pas se mettre sur le dos. ▲Allégeance : Au choix, sauf Grindelwald. ▲Crédits : afterglow (Avatar), Tumblr (Gifs).
Je jure solennellement de faire usage du sortilège Au choixpour servir ma cause | |
D’habitude, les rares fois où je fais un scénario, je me creuse la tête pour trouver quelque chose. Dans ce cas-ci, je vais m’abstenir. Je pense que l’esquisse de Phoebe est assez décrite dans le lien, et les extraits de mon histoire. Elle ne demande qu’à vivre sous une plume qui la comprend et qui lui choisit une direction. Pour le background familial, les grandes lignes sont ICI. Le reste est à voir auprès de Pryam. Je voudrais vraiment voir une appropriation du personnage, et donc pour cela, je laisse ce champ vide. TOBY FOWLER ▲ ROMANCE SUSPENDUE Adieux. À jamais. C’est ce qu’elle avait cru, l’impératrice de l’hiver lorsqu’elle s’était éloignée. Les larmes prêtes à jaillir en geysers de tristesse. Le cœur lourd comme jamais. Attachée à ce maudit homme qu’elle avait cru différent des autres. Il lui avait accordé sa confiance, son honnêteté. Il ne lui avait jamais promis l’éternité, mais elle avait l’impression que justement, c’est ce qui faisait qu’ils l’auraient. À ne pas trop anticiper l’espoir de finir leurs vies ensemble, elle avait dans l’espoir que ça se ferait tout seul. Leurrée, foudroyée par la déception, elle gardera en souvenir leurs moments privilégiés. Cassée, un peu déglinguée, elle ne l’oubliera jamais. - EXTRAITS HISTOIRE TOBY:
Salle commune des Serdaigle, Poudlard. 1938. Par le moindre pore de sa peau, il transpire la panique et la nervosité. Ce sont des sentiments négatifs qui semblent le pourchasser dans les méandres de son esprit. Il a pourtant bien révisé, travaillé comme il se le doit. Il n’a jamais lésiné sur les efforts à fournir, se privant de nuits de sommeil et d’éventuelles distractions. Il a bridé son inspiration, l’art qui voulait se transmettre du bout de ses doigts. Il a délaissé les étoiles, toujours cachottières silencieuses qui essaient pourtant de lui communiquer la beauté d’un univers grandiose. Il n’y a, aux yeux des autres, rien de plus qu’il aurait pu accomplir pour se préparer aux BUSE. Ils ont vu le monstre qui les dépasse tous, cette créature d’acharnement qui ne s’est jamais laissée abattre par le travail à faire. Sans relâche, comme si toute son existence en dépendait. Et c’est le cas. Selon son point de vue, c’est autre chose. Il a la décourageante impression qu’il n’est pas prêt et qu’il ne le sera jamais. Des nausées matinales le prennent par les tripes en ces derniers jours. Maintenant, c’est la veille. C’est maintenant que tout se décide. C’est maintenant qu’il saura enfin s’il a fait le bon choix. S’il n’a pas abandonné une meilleure vie, derrière lui, près des Fowler qui lui avaient tracé une voie drastiquement différente. Depuis sa naissance, il était prédestiné à devenir médecin. À onze ans, il a tourné le dos à un futur glorieux, entraînant une amertume chez les géniteurs qui ne manquent jamais de le lui rappeler. Il avait raison. Il le faut. Il sent que toutes les informations recueillies au fil de ces cinq années s’envolent. Elles deviennent bouts de papier volatiles, éparpillés aux quatre vents qu’il ne peut rattraper. Ce sont là des symptômes apparemment normaux chez tous ceux qui ont un examen à passer, mais c’est tellement inhabituel pour lui que ça ne fait qu’ajouter au stress déjà présent. C’est trop tard maintenant, se fatiguer cette nuit est la pire idée qui soit. Quelques heures le séparent de la première épreuve. Assis près de la cheminée, l’estomac retourné, il enlace cette solitude et laisse les idées sombres le submerger d’une vague mortelle. Un condamné qui marchera bientôt vers la potence, le myocarde lourd. La terreur le dépouille de tout ce qu’il y a de meilleur en lui. Et puis elle s’en vient. La présence de trop. Il fronce le nez de désapprobation, dérangé dans son apitoiement sur soi. Déjà prêt à rejoindre les dortoirs pour poursuivre ses instants d’angoisse futiles dans son lit. En se retournant, il tombe nez à nez avec elle. Une expression divine anime sa belle bouche, et les cheveux sublimes de Phoebe encadrent son visage à la perfection. On ne la dirait pas tirée d’un sommeil profond, mais bel et bien éveillée malgré l’heure tardive. En pleine possession de ses moyens, pas une cerne de fatigue sous ses yeux. "Bonsoir." Sa voix trahit une nervosité inhabituelle. Elle a toujours eu le don de le mettre dans tous ses états. Cette créature pleine de mystères, qui semble connaître tous les siens avec son sourire mutin. "Bonsoir." Banalités d’usage balancées, il se demande à quoi il ressemble avec cette crainte qui lui noue le ventre. Il doit sûrement paraître pathétique à côté de ce monstre de confiance en soi. Elle a toujours été la concurrente à abattre. Celle qui obtient les meilleurs résultats à ses côtés. Une rivalité presque naturelle s’est établie entre eux alors qu’ils n’ont échangé que quelques rares mots de temps à autre. Pourtant, Tobias, au fil du temps, avait développé une sorte d’admiration qu’il exècre au plus haut point. En sa présence, il y a un trouble qui s’instaure et dont il ne sait pas se débarrasser. "Bon courage pour demain." Il doit absolument s’en aller, quitter les alentours pour ne plus être soumis à cette attraction qu’il est loin d’assumer. Elle n’est qu’une énième distraction de son but ultime. Pourtant, elle fait un pas en sa direction, dépose un baiser parfumé sur sa joue et murmure près de ses tympans des mots à la sensualité déstabilisante. "Pas besoin de courage ou de chance. On a déjà cette année dans la poche." Et il la croit. Il lui fait confiance aveuglément, avec cet air béat sur la figure. Ses billes vrillent ceux de sa camarade, et elle en profite pour mettre du désordre dans ses cheveux avant de disparaître sans aucune autre forme de discours. Parc, Poudlard. 1939. Elle hante le décor. Son rire résonne, cristallin, pur. Les sens comblés, Tobias l’observe avec cet ébahissement habituel. Interactions limitées, pourtant elle peuple des fantasmes inavoués. D’autres filles ne sauraient lui faire tourner la tête comme elle. Des sentiments ? Non, c’est absurde. Il s’est longtemps résigné au fait que ce n’est pas là un concept avec lequel il veut frayer. Ce n’est que de l’émerveillement pour une créature aussi sublime. Il y a un mur qui se dresse entre eux, l’empêchant de l’aborder. Et ça l’irrite de se sentir aussi impuissant. Des relents de conversation retiennent son attention, et il se retourne pour observer cet imbécile de MacFarlane en train de reluquer ouvertement la perle de sa convoitise. Comme un vulgaire objet qu’il veut s’approprier, avec cet air dégueulasse et ces mots crus. "Puisque je vous dis qu’elle me tombera dans les bras, un jour. Je vais pas la rater cette fois, les gars." La reine de l’hiver et un vulgaire bouffon ? Pincez-le, il rêve, le Fowler. Il devrait être amusé, se moquer silencieusement de cet acte de stupidité. Pourtant, il est contrarié, atteint. Touché. Comme s’il y avait la moindre chance qu’elle cède à un charme inexistant. La colère ravage ses veines, cet effronté l’agresse de ses regards dégueulasses, cette princesse du froid. Il voudrait lui donner une leçon, pour ne serait-ce que la mater. La contaminant de sa testostérone empoisonnée. Personne ne l’apprivoise, Phoebe, personne ne l’approche. Ils ont toute cette mine déconfite quand ils osent enfin balbutier des mots incertains devant elle. Elle dégage cette aura de puissance qu’il est difficile de dépasser. La preuve est que lui aussi en est affecté. "Tu peux rêver, MacFarlane." Sa langue claque, désagréable. Il n’y tient plus, et ses syllabes se font agressives. Répugné par un comportement pareil envers l’étoile inaccessible. "Ah ouais ? Et pourquoi ça, Fowler ?" Il se fait soudainement menaçant. Comme s’il se croyait en mesure d’intimider celui que l’on ne peut terrasser. De cet être qui cache une rage derrière les traits d’une arrogance moqueuse et ravageuse. "Il faut un minimum d’intellect et de conversation pour s’approcher d’elle." Phrase décochée en toute simplicité, égo vexé et blessé et un sourire étire ses lèvres cruelles pour reprendre leur assaut. "Or, on sait très bien que la nature ne t’a bien doté de ce côté-là. Ce n’est pas de ta faute, c’est comme ça que les choses ont été faites." Puis il l’ignore, il le laisse à sa fureur débile. Son méfait accompli, il commet l’erreur de lui tourner le dos, de reporter son attention sur le livre qu’il feuilletait bien avant tout ça en espérant se la sortir des pensées. L’insulte résonne, familière, crachée dans une haine féroce et atroce. "Comment oses-tu, espèce de sang-de-bourbe." Ce qu’il n’avait escompté, c’est la main serrée autour de la baguette qui représente le danger. Pas assez rapide pour décocher la sienne, ou même pour lui refaire face, il est à la merci d’un imbécile impulsif. Il l’aura mérité, pour avoir quitté le confort des pages pour l’inflexibilité du monde réel. "Expelliarmus." Elle est là, impératrice des rêves et des cauchemars. Parée d’une cape de froideur implacable, ses iris brillent d’un dégoût certain. "Attaquer quelqu’un incapable de se défendre est un acte tellement méprisable." S’interposant entre les deux garçons qui la désirent tellement qu’ils en viennent à commettre actes de folie. Elle fait trembler les cœurs par sa prestance et son élégance. Elle est si proche, si accessible. Les doigts de Toby le brûlent, ils veulent caresser sa nuque, prendre sa main et la placer derrière lui pour que rien ne lui arrive. "Tu devrais avoir honte de toi, qui que tu sois." Elle ne connaît même pas son nom. Ou alors feint-elle de l’ignorer pour l’enfoncer encore plus. Ne pas reconnaître son existence-même est la pire insulte qui soit, lui qui souhaitait la «courtiser». Cela a l’effet escompté, l’homme se rembrunit, ramasse sa baguette et s’en va, humilié par les deux Serdaigle. Il ose, le fauteur de troubles. Il s’approche d’elle, et glisse dans ses tympans un mensonge audacieux. "Je n’avais pas besoin de ton aide." Jeux d’enfants, jeux loin d’être innocents. "Mais merci quand même, Rosier, de garde ainsi mes arrières." Amusé, il n’ose pousser le vice, se retrancher dans une pudicité qui lui est étrangère. Toujours secoué par la proximité, il recule, tourne les talons, et n’ose pas la regarder de peur d’aggraver l’envoûtement.
Ste-Mangouste, Londres. 1943. "19h, Tobias. Tu avais dit 19h." Les sourcils de la belle se froncent, marque de désapprobation ultime sur ses traits qu’on dirait sculptés dans de la glace. Elle qui arbore toujours cette expression neutre montre sa soudaine contrariété. Elle n’aime pas qu’on se moque d’elle. Les manquements aux engagements sont pour elle un défaut dont son amant occasionnel devrait se débarrasser au plus vite. La malice est le masque idéal, conjuguée à une surprise prétendue. "J’avais complètement oublié qu’on était supposés se voir aujourd’hui." Fadaises qu’il profère, poison délétère, et la colère l’entoure déjà de son étau invisible. Avant qu’elle ne puisse répliquer, il coupe son souffle pour le dérober entre ses lèvres qui s’emparent des siennes. Ses doigts s’affairent à écarter les mèches de ses cheveux pour atteindre sa nuque qu’il caresse envieusement. "Désolé, princesse, j’étais occupé. Je te revaudrai ça." Cela fait 3 ans et des poussières qu’ils se cherchent, qu’ils se trouvent. Que leurs jeux s’éternisent dans une hantise parfaite et complète. Ils ne se lassent jamais l’un de l’autre. Planètes qui gravitent ensemble autour du même soleil. Ils se crameront sûrement les ailes, tous deux Icare de leur temps. L’amour est une notion en laquelle il ne croit pas du tout. Pourtant, cette reine du froid a redonné vie à un cœur atrophié, elle l’a fait pulser dans une danse d’affection. Elle l’a rapproché du précipice, et elle détient le pouvoir de l’y pousser. "Tout de suite, si tu veux. Tu sais, on n’est pas loin de chez moi, je peux te faire à manger et me rattraper." Sa bouche dégringole sur sa nuque, essaie d’attiser son désir. Peu importe pour lui qu’ils soient en public. Et elle n’a jamais eu l’air d’objecter, malgré sa famille. C’est comme si l’opinion des autres n’arrivait même pas à la frôler, se contentait de survoler le halo d’assurance qu’elle dégage avant de le contourner maladroitement. Elle a toujours été irréprochable, pourtant. Ce n’est qu’en la côtoyant qu’il a compris qu’elle ne faisait pas d’efforts dans ce sens. Qu’elle est libre comme l’air, détachée du regard d’autrui. "Si tu crois que je vais te pardonner aussi facilement, Fowler… Tu te rattraperas une autre fois, je vais plutôt rentrer chez moi un bain reposant. Seule." Il émet un grognement d’insatisfaction. Abandonné sur les rivages d’une concupiscence certaine, il n’ose pas la retenir. De peur de trop s’exposer. De peur de trop en dire. Il se contente de la regarder avec la même admiration intacte, tandis qu’elle lui donne du dos et s’éloigne petit à petit. À chaque pas, un coup de poignard asséné en plein cœur. Elle est l’eau qui coule entre ses doigts, l’oiseau libre qui ne se laissera jamais mettre en cage.
Jardin public, Londres. 1946. Il a déjà le palpitant en mille morceaux. Les affres de la souffrance semblent être la compagnie idéale en ces temps sombres. L’imprévu était venu les gifler en pleine visage, tous autant qu’ils sont. Et si pour certains c’était là l’accomplissement de leurs espoirs les plus fous, pour d’autres, il n’est question que d’un abattement sans pareil. Tobias fait partie de cette maudite seconde catégorie. Le sang qui pulse dans ses veines est jugé trop souillé pour une appartenance totale à cette société. Dépouillé de sa profession, il n’est plus jugé en tant que sorcier, mais bel et bien en tant que simple rebut. Une anomalie, un parasite qu’il s’agit d’éliminer. Sa baguette tourne et retourne entre ses doigts. Un bout de bois qui paraît banal au premier abord, mais qui l’a choisi. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres, fataliste. Le pire reste à venir. La voilà qui s’approche, cette tempête qui a emporté avec elle les pans de sa raison. Avec ce regard désapprobateur, dégoûtée de devoir en venir à fréquenter des lieux pareils peut-être. Il ne sait pas. Il n’a jamais vraiment su, ce qui se tramait sous cette beauté meurtrière. Elle a toujours été précautionneuse de garder ses pensées pour elle-même. Sûrement parce qu’entre eux, ce n’est rien d’autre qu’une passion physique, une alchimie qui dépasse l’entendement. Sûrement parce qu’elle savait, au fond d’elle, que ça finirait un jour. Et lui aussi dans un sens, mais à retarder l’inévitable, il s’est permis de se bâtir des couches d’espoir. Maintenant, le myocarde est mis à nu, dépouillé de ses protections. Elle a gagné, elle a achevé. Elle se tient debout en face de lui, l’air perplexe. "Tu peux m’expliquer pourquoi tu m’as donné rendez-vous dans un jardin moldu ?" Comment lui dire, comment lui expliquer ? Je n’y retourne pas, Phoebe. Je reste ici, et je vais te regarder partir avec le cœur qui saigne des larmes. Tout paraît si dérisoire vis-à-vis de ses vrais sentiments, qu’il s’empresse de dissimuler. Il se rassure en se disant que même s’il ne la reverra plus jamais, son tableau restera accroché dans sa chambre. Sa magnificence restera immortelle dans ses souvenirs indélébiles. "Pour te dire au revoir, princesse." Ce sourire goguenard étire ses lèvres, comme s’il n’était pas le moins du monde blessé par cette séparation obligatoire. Rongé par la colère, agacé par la situation. "Il est temps qu’on arrête nos parties de plaisir. Ça devient… contraignant." La gifle résonne, lui fait perdre le souffle. Il la mérite. Il mérite toutes les crasses qu’il aura. Comme cadeau d’adieu, il anéantit son égo. Il insinue que ça n’a jamais rien voulu dire de son côté non plus. Peut-être est-elle une de ces femmes vénales qui aiment que leurs conquêtes deviennent des esclaves de ce qu’elles ressentent pour elle. Il n’est qu’une déception exceptionnelle, elle ne sait pas comment gérer. Pas une seule seconde n’est passée à penser qu’elle l’aime. Qu’elle aussi partage cette douce folie, qu’elle baigne dans le même univers d’adoration. "Tu es une Rosier. Je suis un sang-de-bourbe. Nous sommes en temps de guerre, Phoebe." Une autre. Encore plus violente. Les témoins de la scène doivent se demander ce qu’il a fait. Il a trahi. Il a menti. Il est un lâche parmi les lâches, un homme qui a presque tout perdu et qui est prêt à laisser tomber la dernière attache à un monde auquel il n’appartient déjà plus. "Nous ne sommes pas du même monde. Tu le sais. Je le sais. Pourquoi s’accrocher pour du sexe ? Peu importe à quel point il est …" Elle tend le bras à nouveau, mais cette fois il s’en saisit au vol. Il fulmine, la rage le rend cruel. Qui pourrait la quitter, en réalité ? Impératrice des convoitises, brune incendiaire qui réveille un volcan à l’intérieur de son être. "Tu as raison. Tu n’es qu’un foutu sang-de-bourbe. Puisque tu acceptes cette appellation, tu n’en vaux pas la peine, Fowler." Les syllabes s’étranglent dans sa gorge, et il se tait. Qu’a-t-il à rajouter après tout ? Elle le laisse partir. Qu’a-t-il cru, qu’elle allait le retenir ? "Au revoir, Phoebe" murmure-t-il en observant sa silhouette qui avance d’un pas empressé.
| PRYAM ROSIER ▲ EN COURS DE CONSTRUCTION Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Morbi pulvinar sollicitudin nibh, vitae tempus quam interdum nec. Duis malesuada faucibus nisi ut convallis. Phasellus sagittis nulla ut ante rutrum convallis. Nunc vel elit tincidunt, imperdiet risus ut, interdum lorem. Aliquam ac ligula lacus. Phasellus ex elit, aliquam viverra justo eu, aliquam luctus odio. Sed non vestibulum quam. Nunc viverra urna vitae gravida efficitur. Donec eget rutrum est. Nulla euismod eu augue nec tincidunt. Integer suscipit, tellus a euismod egestas, dui leo egestas tortor, eu tempus dolor ligula at ligula. Vestibulum molestie eros ut neque commodo interdum. Pellentesque ultrices tortor pellentesque augue blandit, quis porta arcu convallis. Praesent imperdiet diam sit amet ante efficitur, ac venenatis libero posuere. Praesent vel ante vitae tellus gravida tincidunt ut sed libero. Maecenas sed neque a eros accumsan venenatis. |
CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS |
|