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 Pretty when you're mine ⚜ (noctis)

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Abelam Lestrange
Morsmordre
Abelam Lestrange
Morsmordre
Parchemins :  360
Crédits :  india / neon demon
 Pretty when you're mine ⚜ (noctis) 511241539ac6b1616a23450d13fbeb3aacbb76
Âge :  26 ans.
Sang :  Pur.
Allégeance :  Mangemorts.
Profession :  Rentier ; explorateur à la retraite forcée ; membre et mécène de l'association pour la sauvegarde du patrimoine magique et historique sorcier (Kelpie)
Ancienne école :  Poudlard ; Serdaigle.

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: #B50054
http://mudbloodsandmurmurs.forumactif.com/t506-abel-the-monster-i-ve-become https://mudbloodsandmurmurs.forumsrpg.com/t500-abelam-the-monste
MessageSujet: Pretty when you're mine ⚜ (noctis)   Pretty when you're mine ⚜ (noctis) EmptyMer 21 Sep - 0:07

Pretty when you're mine
Noctis & Abelam
You're made of my rib, oh baby, you're made of my sin. And the moon gives me permission and I enter through his eyes. He's losing his virginity and all his will to compromise. I didn't want to fuck you baby, I didn't want to fuck you, but you're pretty when you're mine.

Les chœurs et les violons se répercutaient avec une sorte d'aura célestiale et profonde contre les murs de marbre noir et froid de la salle de bain, contre les miroirs au mercure légèrement piqués, anciens, qui prenaient tout un pan de la pièce. La demi-douzaine de chandeliers qui illuminaient l'espace projetaient des ombres énigmatiques, vacillantes, dans toutes les directions, se reflétant contre la pierre polie et les robinets aux éclats d'argent. Le gramophone était posé sur un guéridon au pied de la grande et antique baignoire à griffes qui trônait au beau milieu de la pièce, comme si on avait voulu mettre en exergue son propriétaire qui s'y baignait actuellement. Dos à la porte, appuyé contre le rebord émaillé, Abelam Lestrange lisait un recueil de poèmes qui lévitait à hauteur de regard, un verre de vin dans une main ; l'eau savonneuse et mousseuse venait lécher sa peau diaphane à la moitié de son torse sculpté. Le jeune homme porta le verre en cristal ciselé à ses lèvres pleines, ses yeux verts rivés sur le papier, très absorbé par sa lecture. Ni la musique, ni le crissement du vinyle contre le diamant, ni la présence silencieuse du grand majordome noir posté près de la porte ne pouvaient altérer sa concentration. L'opéra, l'eau chaude, la lumière tamisée des bougies, un grand cru, un bon livre ; voilà des choses qui apaisaient le jeune héritier. Tout bas, il fredonnait l'air qui s'échappait du tourne-disque alors que, de temps en temps, il prenait sa baguette sur le rebord de la baignoire pour, d'un petit mouvement sec, tourner les pages de son livre.

Abelam avait toujours été un hédoniste. Bien qu'il ait été mesuré durant son adolescence – tranquille et sage – il s'était révélé lorsqu'il avait pris – de force – son indépendance en quittant l'Angleterre sans l'assentiment de personne. Loin de tous les diktats imposés par sa famille et par la société anglaise, Abel s'était épanoui et s'était ouvert à toutes sortes de plaisirs qu'il avait ramené avec lui une fois de retour au pays – pour son plus grand malheur. Le fait qu'il vive seul dans son immense manoir du cœur de Londres lui donnait l'opportunité de laisser libre cours à toutes ses fantaisies. Des plus innocentes aux plus inavouables, décadentes et viciées. En quelques mois, ces murs en avaient vu plus qu'on ne saurait jamais en imaginer. Pas plus tard que tout à l'heure, le Lestrange était encore en très galante compagnie et ils n'avaient tous que très peu parlé. Abelam avait finit par rediriger tout ce beau monde vers la sortie avant de se glisser avec soulagement dans son bain afin de laver la sueur, le stupre et la luxure de son corps marmoréen.
Le bain avait toujours été un de ces moments préférés de la journée ; il arrivait qu'il en prenne deux ou trois fois par jour – nécessité lorsqu'on avait une vie sexuelle aussi trépidante que la sienne. Voire impure. Si Abel avait toujours été très fier de son statut de sang qu'il trouvait sans conteste royal et supérieur, l'aristocrate éprouvait parfois le désir irrépressible de se compromettre, de se souiller avec quelques basses engeances. Comme les sangs-de-bourbe, voire les moldus, même des hommes. Il s'inspectait longuement après cela, comme pour voir si la blancheur délicate de son corps d'éphèbe avait été mouchetée de taches indélébiles, preuves de son méfait. Alors il regardait au fond de son âme malingre pour en observer la décrépitude, constatait que son petit noyau palpitant – quoique maladif et abîmé – gardait encore un peu de sa pureté, luttant désespérément contre les inclinaisons perverses de son hôte. Alors l'eau chaude lavait ses péchés afin qu'ils soient emportés par la bonde et disparaissent. Il y avait également les châtiments corporels que lui recommandaient son mentor, Abraham Quirrell, et qui savaient guérir les maux et les vicissitudes de l'âme, zébrant son dos délicat lorsque la cravache s'abattait sèchement, lui arrachant quelques soupirs et gémissements de douleur. Risible prix à payer contre le salut de l'âme.

« Écoute ça, Sembene, c'est magnifique. », intervint soudain le Lestrange. « “There was a time when meadow, grove, and stream, / The earth, and every common sight, / To me did seem / Apparelled in celestial light, / The glory and the freshness of a dream. It is not now as it hath been of yore;— / Turn wheresoe'er I may, / By night or day, / The things which I have seen I now can see no more.” » Il marqua un temps alors qu'il poursuivait sa lecture passionnée. « Et ça : “A single Field which I have looked upon, / Both of them speak of something that is gone: / The Pansy at my feet / Doth the same tale repeat: / Whither is fled the visionary gleam? / Where is it now, the glory and the dream?”. C'est sublime, non ? » Devant le silence du Kenyan, sans se retourner, Abelam soupira et commenta avec une sorte de résignation : « Tu t'en fiches, toi. » Le jeune homme finit de lire son poème, portant machinalement le vin à ses lèvres, puis leva les yeux de son livre. « Va plutôt m'acheter de l'opium dans ce cas, j'ai envie de fumer avant de m'endormir. Kununua. Kasumba. Sasa. », reprit-il en Swahili pour s'assurer que le majordome exécuterait sans faute sa requête. Le jeune homme entendit la porte se refermer doucement, signe que le Kenyan avait quitté la pièce pour s'exécuter. Le silence se fit soudain – on n'entendait plus que grésillement du gramophone – le temps que la musique suivante se lance. Abel posa le verre d'alcool vide sur un guéridon avec le livre refermé.

Ruisselant, il se redressa sur les premières notes d'un requiem dont les notes et les chœurs, vibrants et profonds, rebondissaient tragiquement sur les parois de marbre. Abel s'enroula dans une grande serviette, une large flaque d'eau aux pieds, et se sécha en toisant son reflet effronté. Il abandonna la serviette au sol, dans l'eau, et passa une confortable robe de chambre bordeaux. Le jeune homme glissa sa baguette dans sa poche, s'empara d'un chandelier et sortit de la salle de bain qui donnait directement sur sa chambre ; une pièce monumentale sur deux étages : l'entrée était en contrebas et donnait sur une sorte de petit salon / boudoir avec une cheminée, sur la droite montait un escalier courbe qui donnait sur l'étage en mezzanine où se trouvaient notamment son grand lit et l'accès à la salle de bain. La vue sur le salon était cachée par des tentures maya accrochées au plafond et qu'il pouvait remonter s'il le désirait, mais maintenant elles isolaient le coin nuit du reste, lui donnant une intimité chaleureuse. Les tentures maya n'étaient pas le seul détail exotique de la pièce qui pouvait dignement figurer dans un musée. Pratiquement chaque meuble, chaque bibelots, chaque œuvre d'art était un échantillon d'un de ses fabuleux voyages à l'étranger.

Au loin dans la maison, la lourde porte d'entrée claqua. Déjà revenu ? Cela ne faisait que cinq minutes. Sembene était vraiment d'une efficacité qui frisait l'absurde. Abel laissa la porte de la salle de bain ouverte pour continuer à entendre le requiem qui jouait, lancinant. L'héritier se glissa derrière le paravent thaïlandais – en bois sculpté, délicatement ajouré – et posa le chandelier sur la commode. Là se trouvait une coiffeuse devant laquelle il s'assit pour lisser vaguement ses cheveux en arrière avant de masser doucement son visage avec une crème hydratante. On pouvait le taxer d'être efféminé, n'empêche qu'il avait une peau des plus douces après cette routine. Il entendit la double porte de sa chambre, plus bas, s'ouvrir et se refermer, puis des pas feutrés dans l'escalier. Nullement inquiet, focalisé sur son reflet, Abelam frotta ses mains fraîchement hydratés et, alors que les pas se rapprochaient de lui, il tendit la main à celui qu'il pensait être son majordome afin de recevoir ce pour quoi il l'avait fait sortir. « Tu as fait vite, c'est admirable. »
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