Aloysius ☾ Drowning my thoughts out with the sounds

▲ Nom : Avery, la perversion subsiste jusqu’à dans le nom. Fidèle à cette réputation du malsain, paré de cette obscurité familière. Il engendre l’horreur, résonne dans un écho de terreur. Les langues s’hésitent à le prononcer. L’inconfort est provoqué par cette aura de mort qui semble entourer les représentants de cette famille. Tu ne fais pas exception, loin de là. D’aucuns diraient que tu fais sûrement partie des pires. Prince des ombres, elles sont servantes et épouses. Elles sont refuge et alliées. Elles constituent ta discrétion, lorsque le public n’est pas prêt pour ton génie.
▲ Prénom : Aloysius, jamais réduit à Al ou Aloys. Une insulte pour son porteur, une rumeur court comme quoi quelqu’un s’y est déjà risqué. Ta froideur légendaire s’était opposée à ce surnom ridicule, le fouet du mécontentement avait claqué. Fier de ton prénom, il a cette connotation de guerre. Il transpire une grandeur qui ne s’explique pas, qui s’impose seulement. La prononciation est unique, tu ne manques jamais de la corriger avec cet air dédaigneux. Dwight, fragment inconnu du patronyme. Connu des géniteurs seulement, ou lors des démarches administratives. Il n’a aucune utilité si ce n’est celle de rehausser le prestige d’un nom déjà solennel.
▲ Date et lieu de naissance : Sainte-Mangouste, là où tout a commencé. Les cris étaient tellement puissants, provenant d’un si petit être, qu’ils avaient dû lancer un Assurdiato. C’était déjà un mauvais présage. Le premier avertissement d’une série qui allait tous les bouleverser. La génitrice implorait pour un peu de répit. Une suspension du supplice de son enfant, un mal qui le ronge dont elle ignore tout. Tu seras l’unique, le seul, privée de son droit de procréer par la suite. Ils lui avaient déconseillé, les Travers, de s’unir à un Avery. Rien de bon ne pouvait en ressortir, mais elle avait fait la sourde oreille. En ce 12 janvier 1922, son premier regret s’était matérialisé en un bambin impossible à faire taire.
▲Nature du sang : Indéniablement pur, tâché du noir de la dépravation. Les deux parents accrochés aux valeurs de leurs backgrounds respectifs. Cette éternelle authenticité du sang sorcier qui coule dans les veines d’une progéniture ravagée. Les avantages d’être d’une naissance aussi illustre ne t’avaient jamais intéressé. Ce n’est que lors du renversement que tu avais fini par comprendre l’importance d’être un Avery. Ce n’est pas pour autant que tu as gagné du respect pour ceux dont le pourpre est dénué de l’ordinaire. Tu tues sans différencier. Peu important le statut ou l’ascendance, le carmin coule de la même manière.
▲Profession : Traqueur de loups-garou pour le compte du ministère. La magie dévastatrice fait bouillonner ta baguette d’une rage annihilatrice. Tu les anéantis, les élimines, sans aucune pitié. C’est permis, ce n’est plus comme avant maintenant. Ce ne sont que d’énièmes bêtes à faire disparaître de la surface du globe. Bien entendu, tu as des comptes à rendre au ministère, des rapports à rédiger sur le travail effectué. Les détails ne sont pas forcément demandés, et de toute façon, tu les aurais occultés, le cas échéant. En tous cas, il n’est pas peu fréquent de te rencontrer dans le département de contrôle et régulation des créatures magiques.
▲Statut matrimonial : Complètement détaché de ces affaires-là. Quand on n’a aucune libido, aucun désir, pourquoi essayer ? Une intelligence exceptionnelle te fait frémir, une personnalité qui brille t’excite. Les deux, couplées à des mains assassines, te mettent dans tous tes états. Un corps ? Un amas de chair, des poils éparpillés, des imperfections par-ci par-là. Un corps n’est beau que quand il est mort. Et la solitude est une habitude, le lit n’est pas froid mais il n’y a que ta chaleur à toi pour le réchauffer.
▲Ancienne maison (ou école pour les bulgares) : Personne n’avait été étonné de te voir finir chez les Serpentard. C’est une maison qui te sied comme un gant. Le Choixpeau n’avait même pas hésité, ce fût le seul mot qu’il avait prononcé en une poignée de secondes. C’est le blason vert et argent que tu avais fini par défendre, élève acharné fournissant tous les efforts du monde quand il le veut. Tout ce dont tu avais besoin, c’était d’un peu de passion. Le désintérêt te guettait à chaque cours, mais lorsque quelque chose excitait ta curiosité, tu devenais l’excellence frappante.
▲Patronus : Néant. Pour toi, le souvenir heureux était celui de ton premier meurtre. Parfait, incontestable. Il devait représenter une extase indescriptible. Mais cela ne suffisait pas à faire apparaître ne serait-ce qu’une brume informe du bout de ta baguette.
▲Baguette Magique : Trente-et-un centimètres d’ébène, la mort saisie dans ce bout de bois. À l’intérieur demeure une épine de monstre du Fleuve Blanc, marque de puissance et d’élégance. Alliée redoutable, elle ne désobéit pas malgré toutes les horreurs qu’elle commet.
▲Particularité : À venir.
▲Amortentia : Prévisibles effluves que sont ceux de l’écarlate ferreux et de la forêt la nuit. La grande surprise réside en ces senteurs de mer intruses, cette salinité qui fait froncer le nez d’inconfort.
▲Epouvantard :On ne peut pas imaginer que la peur fasse partie de ton quotidien. Ceux qui savent qui tu es penseront certainement que ton épouvantard prendrait peur au lieu du contraire. Mais toi, tu sais. Secrètement, tu es conscient de tes faiblesses, des craintes qui rôdent dans ton inconscient. Plus que tout, il redoute les chaînes qui enroulent ses poignets, ses mollets. Des entraves pour un corps qui hurle d’être libre, qui favorise le trépas à la prison.