Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu... (Deuk)

Les Slughorn ont toujours été une famille un peu à part: farouchement opposés aux successifs régimes anglais jugés pas assez durs, très liés avec les régimes bulgares. Les Slughorn sont d'ailleurs tous élevés dans les deux langues, et effectuent leurs études aussi bien à Poudlard qu'à Durmstrang. Une génération en Ecosse et une autre en Norvège - un pied dans chaque pays pour mieux régner. Historiquement associé avec la salle du temps anglaise, ils maîtrisent la magie du temps comme peu d'autres, la science des minutes qui s'étirent au fond de l'âme depuis toujours. Galaad fait partie de la génération envoyée à Poudlard et il en a toujours gardé une certaine rancœur, ayant toujours rêvé de rejoindre les rangs bulgares. Hypocrite et manipulateur, il se présente comme un homme fin aux manières raffinées. Toujours tiré à quatre épingles et la condescendance au creux des gestes - il plaît, Galaad. Il sait comment se mettre les gens dans la poche, entre flatterie et menaces voilées. Déjà proche du régime montant de Grindelwald bien avant sa prise de pouvoir, il a vécu 1946 comme une véritable opportunité. Ayant eu une relation de deux ans avec une loup-garou dans sa prime jeunesse, il se souvenait encore de son nom. Sans scrupules et voyant là l'occasion parfaite d'établir sa place dans le régime naissant, il l'a tout naturellement vendue au Chef des Nations. Personne n'a jamais su comment il était entré en possession de son identité - personne n'a d'ailleurs jamais demandé. Exécutée sommairement, Galaad a été récompensé de' sa fidélité et de sa loyauté par un poste important: directeur du département d'unification des nations. Sa maîtrise des deux langues ainsi que ses connaissances culturelles d'une nation comme de l'autre ont également énormément joué en sa faveur lors de sa nomination. Il a d'abord fait partie de la milice pendant deux ans avant d'être récompensé de ses loyaux services par un poste de bras droit. Galaad, c'est une ambition pure et sans limites. Il accorde plus d'importance aux apparences et aux résultats qu'à l'honnêteté ou à la franchise. Patriarche oppresseur, il a un besoin maladif de garder le contrôle sur les siens qu'il tient dans les rangs comme de braves soldats. Marié, sa femme est morte de la polio en 1951 et il a crée la polémique en se fiançant de nouveau trois semaines à peine après l'enterrement de la malheureuse avec la toute jeune Vidja Levski - de 26 ans sa cadette (elle était sa maîtresse depuis 1948 et ça n'a jamais été vraiment un secret. C'était loin d'être officiel mais ils ne se cachaient pas vraiment non plus quoi).