(icarus) we birth our future

"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?"
Icarus est le digne fils d’Enoch Lupin, et le frère de Lyall, qui engendrera plus tard un certain Remus Lupin. Tandis que la plupart des membres de la famille ont fini à Gryffondor, pour leur courage sans précédent, et leur tendance à agir avant de réfléchir, Icarus, lui, a été envoyé à Serdaigle. Enfant taciturne, il a longtemps été plus intéressé par les livres que par une conversation avec autrui. Altruiste, calme et à l’écoute, Icarus est aujourd’hui un sorcier à qui on fait confiance, et à qui on se confie. Sa rigueur et sa facilité à comprendre les concepts les plus alambiqués restent aussi ses points forts. Entre autres, la médecine magique a été une découverte à Poudlard, et est restée centrale à son existence depuis. Les quelques découvertes qu’il a faites du haut de ses 31 ans resteront dans les annales de Sainte Mangouste. C’est aussi un féru de Quidditch. Autrefois attrapeur, il pratique toujours le sport magique dans son temps libre.
Concernant sa situation politique, si Icarus soutient Lux, il ne le crie pas sur tous les toîts. Les dernières années de sa vie furent pour lui éprouvantes, et la médicomagie s’est avérée être le moyen parfait pour se renfermer sur lui-même. Sans sa passion pour les sciences, il aurait certainement sombré dans la folie, développée avec son don du troisième oeil. Troublé par ses visions, Icarus rêve silencieusement de percer le secret de ces univers lointains qui hantent ses nuits. il reste cependant impuissant face au futur dont il est le pantin.
"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans. En quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?"
Aux yeux d’Icarus, il y a l’Angleterre d’avant-Grindelwald, et celle d’après. Lui qui a instauré la peur dans chaque recoin du pays. La disparition d’Albus Dumbledore fut aussi un grand choc pour les Lupin, qui étaient très amis du directeur. Elle a été la première réalisation, pour le jeune médicomage, que le bien ne triomphe pas toujours, et que la mort attend même le plus talentueux des sorciers. Le sort réservé aux nés-moldus l’a également choqué. Si Icarus n’est pas du genre à se rebeller, il aime aider ses proches de façon anonyme, et fait de son mieux pour garder les mains propres quand bien même son père et son frère se lancent corps et âme dans la résistance. Il sait que les doutes du nouveau ministère sont de plus en plus grands. Mieux vaut caresser la bête dans le sens du poil.

"Vous voyez un passant dans la rue se faire malmener par deux spaseni, serviteurs de grindelwald, que faites-vous ?"
Impression de déjà vu qui lui enserre la gorge. Il a déjà vu le passant au beau milieu d’un rêve, ou peut-être d’un cauchemar. Une fois encore il remarque les coups de baguette, les uns après les autres, faire écho contre son crâne. Il ne le laisse pas indifférent, lui hérisse le poil. C’est un être humain qui se tient face à lui. Une personne dotée de deux jambes et deux bras, et de moeurs qu’il aimerait apaiser. Pourtant, face aux spaseni, Icarus se tient droit comme un piquet. Il tourne le regard, s’efforce de les ignorer. Il sait à qui ils répondent. Le mot seul suffit à lui briser le coeur. Il n’y a rien qu’il puisse faire contre Grindelwald, pas pour le moment. Se rebeller contre celui qui a détruit Dumbledore serait naïf. Quelque part, l’espoir l’a quitté.

« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? »
D’un côté se trouve le succès. Icarus reçoit les éloges de Sainte Mangouste, a découvert une potion indispensable au monde magique que l’on connaît. Le fruit de son travail est reconnu et utile à la société à laquelle il appartient. De l’autre, se trouve sa famille, saine et sauve. Les Lupins ne craignent pas le régime mis en place par Grindelwald, et mieux encore, ils l’ont vaincu. Silencieux et souriants, il lui apportent le meilleur des trophées : Ekaterina Vasilev, dont il ose prononcer le nom du bout des lèvres.

« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? »
Lupin se souvient du célèbre conte des trois frères, que lui a souvent lu son père lorsqu’il était enfant. Déjà à l’époque, il rêvait de les posséder les trois reliques. Encore aujourd’hui, Il serait incapable de n’en choisir qu’une. S’il le pouvait, il ramènerait Dumbledore avec la Pierre de résurrection, et il n’hésiterait pas à faire usage de l’illustre baguette de sureau contre Grindelwald. Autant de rêves vains, auxquels il ne croit pas. Ses nuits sont sans rêve depuis un moment.