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 Who are you. (Ludwig)

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MessageSujet: Who are you. (Ludwig)    Who are you. (Ludwig)  EmptyMer 11 Jan - 17:04

Alice s'accouda à l'echelle. Elle faisait mine de se concentrer sur les ouvrages face à elle, mais rien n'y faisait. Elle était absente. Depuis plusieurs jours, exactement, son esprit vagabondait bien loin des problèmes de vente de la petite librairie Adams. Elle allait devoir se reprendre, où ça risquait de lui poser bien plus de problèmes, elle ne se sentait pas disposée à perdre son emploi maintenant. Son visage affichait une mine grave en toute circonstance, et, bien qu'elle s'evertuait à sembler de bonne humeur comme à son habitude, sa mine ne trompait personne. Le teint blafard signe d'un manque évident de sommeil, et l'irritabilité ne lui donnait aucune crédibilité. Mais son patron ne posait aucune questions. C'était quelque chose qu'il avait apprit au fil des années, en apprenant à connaître sa seule employée : ne jamais poser de questions si il voulait maintenir une ambiance paisible dans sa boutique. Il n'avait pas à se plaindre, Alice était de ces employés modèle qui viennent au travail le sourire au lèvres et qui ne rechigne jamais à la moindre tâche. Elle acceptait tout, n'importe quand, n'importe où, pourvu que ça lui rapporte et que ça puisse rendre service à son prochain. Parfois même, elle acceptait les heures supplémentaire, même non payées. Elle voyait bien que son patron n'était plus de toute fraicheur, et que la vieillesse faisait craquer ses os affaiblis par des années de piles de livres. Elle haussait nonchalammant les épaules, et gratifiait son supérieur d'un sourire bienveillant. Aider ne l'avait jamais dérangée. C'était comme une seconde nature chez elle. Elle s'efforcait toujours de voir le meilleur chez les autres, bien que cela ne tournait jamais à son avantage. Elle avait au moins eu une vie paisible depuis son arrivée en Angleterre, et les voisins n'avaient jamais rien a en redire, si ce n'est que c'était une « bien brave gamine ». Une gamine de 28 ans, tout de même. Elle souffla sur une de ses mèches de cheveux. Alice faisait partie de ce qu'on appellerait les gens « normaux. » Elle n'avait rien de particulier, et son physique était plutôt banal. Des cheveux chatain coupé au carré, un maquillage leger, voire inexistant, une peau claire et des lèvres charnues. Un petit nez retroussé, et des yeux rieurs. Non, Alice n'avait rien d'extraordinaire. C'était son aura qui semblait attirer les habitants de son quartier, et les aidait à lui sourire dès qu'ils la voyait. Elle avait l'air foncièrement gentille. Elle était foncièrement gentille. Peut être un peu trop. Son habitude a voir le bon en l'être humain l'avait souvent mené à de grosse deceptions, mais elle était comme le chat, son animal de compagnie : elle retombait toujours sur ses pieds. Pleine de ressources, charmante et bavarde, comme ils disaient.

Paraitre la plus normale possible pour éviter tout soupçons. Toutes questions. Dès leur arrivée ici, il avait été exclu qu'on sache pourquoi elles avaient déménagé. Dans un tel contexte, inutile de laisser les gens s'apitoyer sur le sort de la veuve du juif. D'autant plus qu'on était jamais à l'abris de rien, et que, dans ces années cinquantes, les antisémites ne se cachaient pas tous. Certains n'avaient même aucun remords, et Alice et sa mère avaient décidé d'enterrer leur passé pour ne jamais le ressortir. Sourire, engager la conversation. Elle venaient du sud de l'angleterre, et avait déménagé après le licenciement de sa mère. Recommencer une nouvelle vie. Le père d'Alice, elle n'en avait jamais eu. Ce fut difficile de mentir, malgré tout l'amour qu'elles portaient encore à un mari et un père formidable. Mais dire qu'il était mort pourrait fournir bien trop de rumeurs, et réveillerait trop de questions. Alice n'avait jamais connu son père. Elle avait eu une vie normale, banale, tranquille. Elle était sage, non mariée, et vierge, à 28 ans. Elle attendait sagement qu'un homme se présente à elle, et lui demande de l'épouser, comme il était de mise à cette époque. Rien qui ne pouvait eveiller la curiosité des badaud.

Il est si facile de se créer une fausse vie. Surtout pour en cacher une autre. Alice et sa mère se rendait toujours aux manifestations, aux fêtes de la ville. Elle souriaient face a Grindelwald, paraissaient polie et en tout point d'accord avec lui. Oui, rien n'était pretexte à les soupçonner.
Et pourtant, Alice Leroy était ailleurs. Relisant les titres des livres avec insistance, son cerveau était encore à St Chaspoule. Avec Lux. Sa mère avait du se faire à l'idée. Sa fille partait sur ses trâces. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, et Alice n'était plus une enfant. Se battre avec les Lux lui avait procuré une telle adrénaline, une telle joie qu'elle n'avait plus qu'une idée en tête : recommencer. Se sentir vivante, véritablement contre le régime eveillait en elle un esprit rebelle qui n'avait demandé qu'a sortir. Elle haissait ses voisines. Elle haissaient ses bonnes femmes soumises à leur maris, qui ne réfléchissait jamais a rien d'autre que faire la popote, et pondre des gosses. Elle les haissait véritablement. Elle voulait se battre. Comme les hommes. D'egal à égal. Elle detestait se sentir inférieure parce qu'elle était une femme, et comptait bien le prouver.

Elle jeta un coup d'oeil par la vitre. Puis à sa montre. C'était toujours a cette heure qu'il arrivait, normalement. En retard, pensa t'elle. Un sourire en coin pointa sur ses lèvres. L'excitation commencait à la gagner, rien qu'en y pensant. Elle connaissait par cœur l'heure ses visites. Il venait toujours accompagné du petit, ainsi elle pouvait lui offrir un bonbon aux fruits. Et puis, elle lui disait bonjour, et il la gratifiait de son regard bleu qui la transpercait littéralement. Elle ne l'admettrait jamais, bien entendu. Elle ne l'interessait surement pas. Et pourtant, au fond d'elle meme, Alice priait pour que Ludwig ai un tout, tout, tout petit peu envie de passer du temps avec elle.
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Ludwig J. Rosenberg
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Ludwig J. Rosenberg
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MessageSujet: Re: Who are you. (Ludwig)    Who are you. (Ludwig)  EmptySam 14 Jan - 22:51

« David ! » Ludwig entre dans la pièce avec fracas et s'accroupit en face du garçon qui lève le regard vers lui, semblant soulagé de le voir mais aussi légèrement effrayé, sans doute de réprimandes. « Il s'est passé quoi ? » demande-t-il impérieux alors qu'il agrippe doucement le menton du gamin pour faire pivoter sa tête sur le côté pour constater les dégâts. Un coquard en prévision sans aucun doute. Le gamin a également l'arcade sourcilière recousue et les mains écorchées. Les gestes de Ludwig sont précautionneux et mesurés, transpirant une profonde affection tranchant avec son arrivée théâtrale, inspectant le gamin sur toutes les coutures. Calmant son rythme cardiaque les secondes passant. Une vieille dame arrive quelques secondes après lui précipitamment, l'air strict et condescendant. « Excusez moi madame, Monsieur Rosenberg ne voulait pas attendre d'être appelé. » « ça ira madame Jacobson, merci. ». La secrétaire hoche la tête et après un dernier regard désapprobateur en direction de l'homme aux rangers et à la veste de cuir noire détonnant complètement avec son environnement et les parents habituels, elle se retire, fermant la porte derrière elle.

L'enfant reste muet, refusant de croiser son regard. Ludwig fronce les sourcils. « Hey.. Hey. »fait-il pour attirer son attention, glissant une main sur sa nuque pour l'inciter à le regarder dans les yeux « ça va ? »David hoche la tête. « Tout va bien monsieur Rosenberg David a bien été soigné. » Il pousse un soupir, exerçant une pression sur l'épaule du garçon avant de se relever pour saluer la directrice de l'école. « Vous pouvez vous asseoir. Toi aussi David. »

Ludwig lance des coups d’œil discret au garçon qui marche à ses côtés. Prendre la main de David le démange, mais il sait que le geste ne sera pas le bienvenu. Le garçon n'apprécie plus trop les gestes d'affection en public, et Ludwig, ça le fait sourire intérieurement. David a presque onze ans désormais, et il semble avoir développé une fierté assez conséquente. Ludwig a bien conscience que c'est sans doute à cause de lui, et parfois il s'en veut, mais il sait que malgré tout, c'est quelque chose qui servira à l'enfant plus tard. Ceci dit, cela ne l'empêche pas de regretter les années passés, lorsque c'était l'enfant qui cherchait sa main de la sienne. Ludwig l'observe sans un mot, et le poids du temps qui s'écoule s'abat sur ses épaules. David sera bientôt un adolescent, et il n'est pas bien sûr de savoir comment il va gérer ça. Il le voit encore comme un bébé…

« Ils ont insulté James et ont cassé ses lunettes, et après ils ont continué de l'embêter alors qu'il ne voyait plus rien. » lâche finalement David après quelques minutes de silence. Une vague de tendresse envahit Ludwig qui doit réprimer un sourire d'apparaître sur ses lèvres, cachant soigneusement la fierté qu'il ressent. « Et t'as cru que c'était une bonne idée de leur taper dessus pour régler le problème ?! Tu aurais pu te faire bien plus mal que ça. » Le gamin s'offusque et proteste vivement. « C'est toi qui as dit qu'il faut protéger ses amis ! » « Je n'ai pas dit de chercher la bagarre alors que tes adversaires sont plus nombreux que toi.  Réfléchis un peu avant d'agir. » Il marque une pause et ajoute pour garder bonne conscience. « Il y a d'autres moyens de protéger ses amis que par la violence David. » Le gamin hausse les épaules mais relève la tête, fier. « J'allais pas balancer et en plus ils ont morflé. » L'inquiétude revient subitement chez Ludwig qui observe le visage de l'enfant pendant quelques secondes. Il espère qu'il n'y aura pas de représailles. Il sait que les garçons peuvent être atroces entre eux, d'un autre côté, il sait qu'il impressionne beaucoup les autres élèves qui ont peur de lui. Et tant mieux, car il n'aurait aucun remords à tourmenter quelques gamins s'il devait arriver quelque chose à David. « T'inquiète pas j'crois qu'ils ont toujours trop peur de toi pour se venger. » lâche doucement le gamin avec un sourire complice, prenant sa main dans la sienne volontairement pendant quelques secondes avant de la lâcher. Ludwig se renfrogne un peu. « Et si un jour ça ne suffit plus ? Hm ? » « Tu n'auras qu'à enfin accepter de me donner des cours de boxe. » « David, on a déjà parlé de ça. » « Mais Papa ! si je savais mieux me battre j'aurais pas de coquard sans doute et tu t’inquiéterais moins ! » Ludwig se pince l'arrête du nez pendant quelques secondes avant de secouer la tête. Il sait que quelque part le gamin a raison mais il refuse de simplement concevoir l'idée. « Non. » « Mais - » « David Rosenberg. » C'est catégorique et sans appel, et le garçon n'a pas besoin d'en entendre plus pour se taire subitement. Il a appris à savoir s'arrêter avant d'avoir affaire avec un père déçu et en colère – et il déteste ça, David. Il soupire et baisse la tête, traînant les pieds. Le silence s'éternise jusqu'à ce qu'ils tournent dans une petite ruelle sombre et Ludwig prend la main de David dans la sienne. « Tu es prêt ? » Le sourire est revenu chez le gamin qui hoche vivement la tête. Ils transplanent au beau milieu du chemin de Traverse. David fait la grimace – il adore s'y rendre mais déteste le mode de transport qui lui donne mal au cœur. Il connaît son rôle par cœur. Il est le fils cracmol de Ludwig, ce dernier le lui fait répéter régulièrement, il a bien compris que c'était important David. Il sait aussi que de toute façon ils n'y restent jamais très longtemps et qu'il ne se retrouverait jamais tout seul sans Ludwig, mais on ne sait jamais.

Ils entrent dans la librairie Adams et David a définitivement retrouvé sa bonne humeur. « Alice ! » fait-il, enthousiaste, avant de se précipiter vers la jeune femme. Ludwig affiche un sourire discret. « Bonjour. » salue-t-il poliment, s'efforçant de ne pas avoir l'air d'un idiot. Il faut dire que la jeune femme était une des raisons principales pour laquelle il venait dans cette librairie et pas une autre. Avec elle, il cherchait à gommer davantage son accent, ou à le transformer un peu. Le reste du temps, il s'en fichait. Mais avec elle… il ne savait pas trop. Il n'avait vraiment pas envie qu'elle ait une mauvaise opinion de lui. Même si, honnêtement, elle aurait toutes les raisons d'en avoir une. Il l'observa pendant quelques instants. Elle semblait fatiguée. Il aurait voulu effacer les traces d'épuisement de son visage. « … est ce que vous allez bien ? » bravo Rosenberg tu viens juste de lui faire comprendre qu'elle a l'air exténué se fustigea-t-il aussitôt ; surtout que c'était vraiment pas ses affaires. Mais quelque part ça lui importait vraiment.
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MessageSujet: Re: Who are you. (Ludwig)    Who are you. (Ludwig)  EmptyMer 3 Mai - 19:21

Elle se félicitait interieurement d'avoir dit la veille à Mr Jones qu'elle pouvait parfaitement gérer la boutique seule aujourd'hui. En temps normal, dans un magasin, il y avait les jours de grande affluence et les périodes creuses. Ces dernières, d'habitude peu nombreuses, permettaient alors au personnel de se reposer et de faire quelque paperasses qu'ils ne pouvait effectuer à cause de l'afflux de client. Malheureusement, la boutique de ce cher Jones n'était pas très fréquentée, notamment à cause des grosses librairies qui avaient fleuries il y a de cela quelque années. Desormais, les jours d'affluences étaient devenus des jours creux, et les jours creux, des jours encore plus creux. On ne pouvait pas en vouloir à grand chose, le temps n'était plus a la lecture, et les clients avaient certainement des choses bien plus interessantes à faire que lire. La censure gagnait du terrain à cause des temps sombres, et de nombreux petits commerces fermaient leurs portes. Alice n'aimait pas trop les visites des miliciens. Jours après jours, ils devenaient plus durs, plus froid, et inspectait chaque rayonnage avec une grand attention. La sorcière savait qu'ils étaient rongés par la frustration de n'avoir pu attraper personne lors du massacre de Loutry. Elle le savait parce qu'elle était présente, ce jour là. Et si elle se félicitait d'avoir pu mener sa mission sans se faire attraper, elle desesperait, en revanche, de voir les temps se durcir autant, et surtout, que les innocents doivent en payer le prix. Le pauvre mr Jones, vieux comme il était, n'était plus assez fringuant pour supporter autant de flicage, et Alice avait peur qu'il décide bientôt de fermer boutique. Peur parce qu'elle se retrouverait sans travail et que ce serait une catastrophe, elle se retrouverait beaucoup plus vulnérable : son emploi lui donnant un alibi solide lorsque des attentats ou problème divers lié au terrorisme.

Mais aujourd'hui, elle se félicitait. On était jeudi, il était 17h, et Ludwig devrait, normalement, passer très bientôt le pas de la porte. Elle s'était habilement debarrassé de son patron parce qu'elle savait qu'il la regardait du coin de l'oeil lorsque le sorcier leur rendait visite, et, loin d'être idiot, qu'il avait compris depuis longtemps que, d'une : le jeune homme ne voulait pas forcément de livre, et de deux : sa jeune employée ne comptait pas forcément lui en vendre. S'ensuivait alors une multitude de petits regards en douce qui terminait d'amuser le vieux monsieur, qui se retenait de chasser Ludwig juste pour rigoler. Mais mr Jones aimait infiniment David, et il finissait beaucoup trop occupé dans le rayon des avions et des armes moldues pour regarder les deux jeunes gens se faire la cour. Mais aujourd'hui, elle était seule. Seule, pour accueillir ses deux clients préféré (et presque seuls clients) seule pour regarder Ludwig dans le bleu des yeux pendant une bonne demie heure, seule pour demander, l'air interessé, à David quel livre il souhaitait aujourd'hui. Elle refusait toujours qu'il la paye en plus. Quelques pièces, symboliquement, et un livre en douce qu'elle leur faisait promettre de lui rapporter la fois prochaine. Les temps étaient durs, mais elle faisait face, et elle refusait catégoriquement la charité.

color=olive] « Alice ! »[/color] Elle sursauta, et failli tomber de l'echelle. Ils avaient de l'avance. Mince, elle n'avait pas eu le temps d'aller se regarder un peu dans le miroir. Elle devaient avoir une mine affreuse. Se cramponnant au rayon, elle se tourna vers les nouveaux arrivants, une main sur la hanche. « Tu m'as foutu une de ces peurs, toi. » Soufflant, elle descendit doucement les marches de l'echelle, un livre sous le bras.  « Bonjour. » Le son doux et enchanteur lui parvint aux oreilles, et suffit a provoquer une foule de frissons sur son echine. Elle posa le livre, doucement, sur la table, et se tourna. « Bonjour Ludwig. » Elle marqua une pause, le temps de calmer son cœur qui battait la chamade dans sa poitrine. Elle le regarda, puis evita soigneusement de croiser ses yeux couleur d'eau. Il la mettait mal a l'aise et menacait son cœur d'exploser. Elle se concentra donc sur le petit. « j'ai justement un livre pour toi. J'y pensais la dernière fois que tu es venu. » Elle s'empara du livre sur la table, et s'accroupit face à l'enfant. « Je me suis dis que tu étais devenu bien trop grand pour les livres pour enfants, alors, je t'ai trouvé celui ci. » C'était un de ces « beaux livres », de grand format, relié de fil d'or, avec une couverture rigide et cartonné. C'était un exemplaire qui recensait tout les avions de chasse d'avant la première guerre mondiale. Un livre, moldu, qu'Alice avait conservé lors du dernier tri. « Prend en grand soin, je ne crois pas qu'on aime beaucoup les objets moldus ici. Mais je suis sure que tu es doué, comme un agent secret. » Elle le fit un clin d'oeil malicieux, et se redressa, passant la main sur les plis de sa robe. «  Vous allez bien ?Elle se mordit la lèvre. Ainsi, elle avait effectivement une mine affreuse. Elle sourit, un sourire beau mais qui sonnait triste. Bien sur qu'elle allait bien. Parfaitement bien. Elle pencha la tête sur le côté et leur fit signe. « A merveille, comme toujours. C'est calme en ce moment, je ne suis pas surmenée, vous savez. C'est tranquille. » Elle retenait sa respiration. Elle mentait très bien, Alice, c'était une de ses spécialités depuis plusieurs mois. Et tout le monde tombait dans le panneau. Elle savait ce qu'elle voulait, Alice, mais elle n'osait pas le lui demander. S'il refusait, elle se sentirait affreusement genée, et n'oserait plus le laisser entrer dans la boutique. Ainsi, elle se contenta de leur désigner deux tabourets. « je vous en prie. Il n'y a personne, et je m'ennui un peu. Ca me fait plaisir d'avoir de la visite. » Nouveau sourire. Nouveau regard en coin. Elle se sentait fondre.
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