| | requiem pour un héros - Arth | |
| | Sujet: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:40 | |
| Arth Bleiddhomme sans décence, homme de déchéanceA little taste of magic on your lips▲ Nom : Bestialité d'héritage, sang de la mère, et le nom étrange : Bleidd. Il est alors loup de signification. ▲ Prénom : Signification doublement appuyée par la sauvage nature : Arth, car le prénom est Ours quand le nom de famille est Loup. Chimère à grandes crocs, griffes et muscles puissants. Et la mère, et le jeu du choix qu'elle a fait, aucun ne s'est douté qu'il lui porterait autant préjudice. ▲ Date et lieu de naissance : Dans les bas fonds de Cardiff, les ruelles sales, la chambre sale, le drap sale dans lequel il a été enveloppé. Entre les mains d'une prostituée, rouge encore au creux des reins car le métier ne connait pas les congés maternité. Les mêmes linges sur lesquels ont été essuyé les semences étrangères. La date n'a eut aucune importance, car elle n'a pas pensé à garder l'enfant. Elle a cru pouvoir s'en séparer, et ce n'est que devant les grands yeux candides, les mains et jambes potelées qu'elle a décidé de se racheter. Elle lui a offert le jour de Noël comme naissance. ▲Nature du sang : Dilué déjà de sa mère, ça il en est au moins certain. Alors, ça compte peu que le Père soit un prince, la pureté cliquante qui fait agenouiller le monde, car il est entaché par la chaire. Arth n'en a rien à faire, ça n'a aucune importance : le sang est rouge pour le monde. Il coule à la même vitesse, tâche les vêtements. Toujours la même odeur, celle qui lui colle à la peau. ▲Profession : Homme de main, grosse brute. Monstre épais, et les muscles qui vont avec. Les doigts ont trempé dans le sang : il fait avouer. Il extirpe les mots des hommes comme le poète le fait d'un oiseau. La baguette ne lui fait pas autant plaisir, le Doloris est moins drôle que des poings : les sorciers ont l'habitude des sorts, et délaisse alors le corps. Lui il fait mouche. Il travaille pour tout le monde, pour l'argent : il est comme sa mère, il se vend. Prostitué de l'arme. ▲Statut matrimonial : Seul, seul. Il dira pas un mot de plus, fermera son cœur à la découverte comme aux oreilles. Car les femmes, elles sont pas faites pour être aimées. On les baise, on les saute. Sur un coin de mur, dans le lit du mari. On prend leurs seins, et leur cul. Mais c'est tout. Il rougit. ▲Ancienne maison (ou école pour les bulgares) : Une loyauté à peine découverte, et parfois poussiéreuse, l'a fait Poufsouffle. Car, il n'a ni ambition, ni courage, et n'a rien d'un érudit. ▲Patronus : La baguette est faible, et les sortilèges lui échappent. Aucun, car il ne sait en faire. Mauvais sorcier, dans l'âme toute entière. ▲Baguette Magique : La loyauté crie encore dans le bois de cèdre, qui lui obéit pourtant bien mal : le ventricule s'y sent en contradiction. Courte, elle est : elle est bien la seule. ▲Particularité : Monstre raté. Même cela, il ne l'est qu'à moitié. Semi-loup, juste une balafre dans le bas du dos. Une cicatrice aujourd'hui, qu'il effleure encore avec douleur. Et s'il court vite, et s'il cogne plus fort, il y trouve son avantage. La honte la lui fait camoufler, et ce secret est bien à l'abri. Même sa vieille mère ne le sait pas. ▲Amortentia : Il aime peu les potions, les dénigre souvent. Ça donne des poisons, ça fait naître la lâcheté. C'est rien de bon, c'est atroce. Et il se penche dessus avec précaution, se demandant s'il n'en ressortira pas différent. Un looping de l'estomac, et il sent le sang, le tabac et la violette. ▲Epouvantard : Il ne connait pas la peur, cette dame-là lui est étrangère. Alors, il prétend croire qu'il n'en a pas, clame qu'il n'est rien de la couardise, de la terreur. Que même les monstres oubliés ne peuvent le faire trembler. C'est faux : il voit des corbeaux. Ils sont nombreux, ils piaillent, arrachent au bec pour leur bon plaisir le corps de sa mère. Je jure solennellement de faire usage du sortilège Silencio, pour servir ma cause | |
"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?" Ce n'est qu'un monstre. Et ce n'est, presque pas un homme : il le sait. Il n'ignore rien de son horrible nature, en marche dès l'enfance. De ces muscles, réclamant l'affrontement, de cette carrure embrasant la bagarre! Il a le corps qui se languit d'une guerre, qui s'amourache des poings abattus, plutôt que levés. Il se sait insensible à la douleur des autres, et tout autant à la sienne : il se dit sans attache. Pourtant, ce point est faux autant qu'il n'est qu'un homme de contradiction. Un être, il veut rectifier. Il s'attache, et se perd dans les liens qu'il aimerait rompre, comme le cou de l'adversaire. Mais, ce sont de maigres fils retenant l'humanité, et l'espoir l'habite encore. Tout autant que la certitude d'abandonner de la grandeur d'âme des humains à chaque instant. C'est un homme triste, aussi. Mais c'est noyé dans l'alcool, alors il n'y a jamais de larmes. Presque pas de rancœur : il ne sait pas ce qu'il éprouve. Alors, c'est certainement rien.
"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans en quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?" Rien ne change. Rien n'est changé. Le monde passe, se détruit dans les flammes pour que rien ne reste, et Arth n'en a rien à faire. Il remarque, regarde un peu. Pas plus. La politique l'épuise, la terreur le laisse indifférent. Car la misère est la même, demeure et perdure son influence, et sait comment acheter l'avenir. Les rues sont sales. Les rues regorgent d'horreur dans son genre. Mais, on a besoin de lui. La prostituée des poings est demandée, et le contexte aide sans doute. Alors, il n'arrive pas à se plaindre, à détester. Il s'épuise, alors ne cherche pas plus loin. Et puis, six ans plus tôt, c'était déjà un homme. Une bête, plutôt. Mais l'âge, la pensée, n'ont pas souffert du temps. Parfois, il pense aux autres. Un quart de seconde, mais c'est parce qu'il lave le sang de ses mains.
"Vous voyez un passant dans la rue se faire malmener par deux spaseni, serviteurs de grindelwald, que faites-vous ?" Arth n'est pas un justicier. D'ailleurs, la Justice lui est inconnue : il ne saurait la définir. Ce qui est juste, tente-t-il, sans pour autant se satisfaire. Car toujours, le même mot revient. Non, Arth ne peut se permettre une faiblesse du cœur, une gentillesse improbable : car jamais accordée à lui, il ne sait l'appliquer. Tendre une main, et offrir son aide! Incapable, et il regarde la scène, quelques secondes. Il se fascine pour le sang, la violence. Il voit ses propres mains, son propre corps : sa force maîtresse, et la rage qu'il sait y mettre. Dégoûté alors, il s'en va. L'envie de boire sera là, car il y a un sentiment qu'il faut noyer. Quelque chose que le monstre qu'il abrite ne peut avoir. Mais, en vrai, il n'en sait rien. Il ne comprend pas. Il ne comprend jamais grand chose, de toute façon. Alors, ce n'est pas sa faute. Pas vraiment.
« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? » L'homme est simple, et le bonheur à bas prix. Il y a une femme, blonde comme l'enfance. Frêle comme le roseau, et qu'aucun vent ne sait briser. Elle a le regard biche, la bouche vin. Elle est au bras d'un homme. Pas d'une bête. Ce n'est pas un monstre. Il sait sourire, sans faire peur. Il sait toucher, sans briser. Il n'y a pas de boue sur les vêtements. Le cadre est beau, aussi : mais il ne le remarque pas. Il n'en a rien à faire, des pâturages verts. Des arbres, et des buissons. C'est pas ça qui l'intéresse, c'est pas ça qui le colle devant cette vision : l'enfant à leurs pieds. Une petite chose, un petit homme. Il rigole, il le sait. Il est pas doué avec les émotions des autres, mais il est pas bête non plus. Ça se reconnait bien. Et la femme l'embrasse. Le petit s'accroche à leur jambe. Il réclame son père. Mais, il n'est pas assez stupide pour y croire, pour se dire que c'est faisable. Puis, c'est déjà trop tard pour lui.
« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? » La puissance n'est pas désirée. Elle n'attise rien, et n'apaise aucun mal. Alors, la baguette sera laissée de côté. Arth ne regrette pas les morts. Les vivants non plus, mais c'est suffisant. Personne, de présent au cœur, n'est absent au corps. Et la mort, doit le détester de lui envoyer autant de corps : la pierre ne sera pas choisie. Mais, Arth aime fuir. Aime la liberté, comme il s'assagit dans la violence. Il veut partir, il veut se camoufler. Il veut oublier. Alors, s'il n'est qu'une ombre, il s'éloigne du monstre, le sème : la cape d'invisibilité sera son amie. Il ne commettrait aucun méfait. Il n'a pas besoin de se cacher pour ça. Rien ne sera dérobé. Rien ne sera endommagé. Il sera alors, le premier homme à se cacher pour être bon. Pour changer, et devenir un homme. | ▲ pseudo ou prénom : Auriol, la princesse de tous. ▲ âge : L'âge de picooooooooler. Hé oué. ▲pays : France. ▲ Connexion : Tout le temps. ▲ scénario ou inventé : Inventé. ▲ avatar : Chris Evans ▲ Où avez-vous connu le forum ? : Le projet bazzart. ▲ quelque chose à rajouter : Vous êtes presque beaux, vous savez. ▲ crédits : Swan |
CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS
Dernière édition par Arth Bleidd le Sam 16 Juil - 11:31, édité 8 fois |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:41 | |
| Héros du soir, prince des prostituéeson fabrique nos propres monstres, en leur donnant de l'importance première partie : catin jolie, jolie catin Blanche comme la neige. Froide comme le regret : c'est un presque cadavre au creux des draps. La fenêtre est fermée. La pièce se glace, rien ne peut être fait. Le tissu est fin. Les jambes se découvrent, longues. Puis, se sont les bras, portés à un ventre ignoré du regard. Il y a des bleus. Il y a d'innombrables traces des autres. Et, nul passage ne se laisse effacer. Les paupières sont closes. La bouche, scarlett, l'est elle aussi. Le visage est calme. Le corps l'est aussi. Et, respire parfois. Elle ne dort pas. Le moment n'est pas choisi. Elle préfère nier l'instant, et se refuser à toute pensée. A toute réalité, qu'il ne lui plait d'admettre. On regarde son visage, encore. Le nez d'oisillon, la bouche chargée de chair. Le creux des joues, la moiteur du front. Les cheveux noirs. Comme l'Hiver, encore. C'est l'encre, brossée en corolle. Elle ne se lève qu'après de longs instants. Les jambes tendues, les mains derrières, soutenant un buste fatigué. Les yeux divaguent, et ne regardent rien. Les longues mèches retombent sur des seins à peine voilés. Blanc, noir. Du gris : il n'y a que ça, qu'on peut voir. Les gestes lui prennent une éternité. Les jambes sont dans la vide, à moitié : elle a avancée. Aucune des deux ne se lasse. Aucune des deux ne part. L'autre femme a l’œil clément, et les longueurs plus blondes. Les doigts sont grossiers, et s'enroulent autour d'une mèche. "Tu es certaine ? On ne peut jamais savoir. Moi, je suis pas certaine." Elle ne répond pas, et pense à s'allonger de nouveau. L'intérêt d'une réponse n'est pas trouvé. Mais l'autre, en voit un à continuer. "Simplement une erreur! Nous faisons toute attention. Toi aussi. Alors, ça peut être rien d'autre qu'une erreur : une simple méprise." On ne sait pas qui elle cherche à consoler. Si c'est sa propre peur qui revient, si c'est autre chose. La jeune femme finit par être debout. Ses lèvres sont closes. Elle ne parle pas. Elle n'en a jamais envie. Ce n'est pas elle, pas son genre. Il y a un miroir, duquel elle s'approche. "Qu'est-ce qu'on va faire ? Comment on va faire ?" Elle ne l'écoute pas. Ça n'a pas d'intérêt. Et, devant la glace, campée sur de frêles jambes, elle écarte le tissu de son ventre. Elle le découvre, et il est rond. Il est laid : il se voit. Inconfortable et impossible à cacher. L'handicape la dégoûte, et son regard se perd à nouveau. Et, après quelques instants, elle répond. "Je vais m'en débarrasser." Tels ont été les mots dans la pièce sombre. deuxième partie : muet du cœur et de la bouche Il est assis. Il ne fait rien. Sur le bord d'une chaise : il a eut du mal à l'atteindre. Il n'est pas grand. Il n'a eut le temps de grandir, encore. Il fixe rien, il fixe le vide. Il pense à plein de chose. Tout se bouscule dans sa tête, et il ne peut pas contrôler ça. Car rien ne sort : il ne parle jamais. Pas un son, pas un bruit ne passe les lèvres. Elles sont scellées, par la tristesse sans doute. Par le Sort, par le Destin, on pourrait dire. Car l'unique personne à qui, il aimerait parler ne veut rien entendre. Elle, elle a les oreilles fermées. Elle ressent peut être rien, elle aussi. Il est sur ce tabouret, à rien faire. Il a les mains sur les genoux, en petits poings serrés. Il se demande si il aime sa mère. Elle fait rien pour, faut avouer. Elle n'en a jamais voulu, et les autres non plus : elle l'a gardé. La force des choses n'a pas réussi à prendre le cœur. Et puis, elle est là haut, avec un homme. Et lui, seul dans cette pièce. Personne ne fait attention. On passe, sans interagir. Enfin, on a bien dit parfois, car voilà un homme. Le pas est lourd, et Arth tourne aussitôt la tête. Il est curieux, comme n'importe quel enfant. Mais, il aurait préféré ne pas l'être ce jour là. C'est un homme en grand manteau, le col de chemise lâche, et les chaussures encore en main. Il a l'air essoufflé. Fier et satisfait, aussi. Il n'a pas envie de comprendre. "Tu attends ton tour, gamin ?" Drôle d'accent. Il le regarde, dans l'embrasure de la porte. Drôle d'air, aussi. Il aime pas ce visage. Il sait pas pourquoi. "Je viens de finir avec celle de l'étage au dessus, tu peux..." Le ton est mauvais et malin, et il perçoit les muscles tendus de l'enfant. Le visage offense, et les petites mimines crispées. Il comprend. L'homme n'est pas un imbécile. Alors, il reprend avec son drôle d'accent. "Non, toi t'es pas là pour ça. Toi, tu habites ici ?" Il avance, le pas lourd, la gueule amusée. Arth n'aime pas ça. C'est pas drôle. C'est jamais drôle. "Tu es le fils d'une fille d'ici ? T'es le rejeton d'une putain, hein ?" Il ne sait pas ce qu'il ressent : ça veut pas dire que c'est rien non plus. L'homme est au dessus de lui. Il domine avec sa hauteur. Avec sa verve. C'est un homme. Arth est un enfant. Arth n'a pas de mot."Mais attends... T'es peut être mon fils! Regarde-moi, avec ta sale gueule..." C'est tout ce qu'il garde, de ce jour comme souvenir. troisième partie : bouche ouverte, les jambes aussi Le sombre arrive. La nuit est là, cachée sous une pierre. La chaleur est là, terrible. La sueur au creux du dos, le long des jambes. La nuit sera lourde. L'été ne connait pas la clémence des nuits, et il n'y a plus que des jours. Il se colle contre la pierre froide de la ruelle, et il espère. Rien ne change, rien ne soulage : il ferme les yeux. Il aurait pu rester là, à rien faire, mais on en décide autrement. "Hé gamin, sors de là! T'es pas discret..." Elle n'a pas tort, avec sa voix criarde. Ses yeux sont ouverts. Et, il répond : il n'est plus enfant. Il parle enfin, il n'est plus muet. On sait pas pourquoi il a retrouvé la voix, mais on n'a pas besoin de savoir. "J'... J'arrive, je... Je ne faisais rien de mal." Elle rigole, et lui sort de l'ombre. Il reste interdit, un instant. Perchée sur des talons, une jupe épaisse et fendue, découvrant une peau qu'il aime, sans la connaître. Elle le rappelle à l'ordre, d'une langue claquée sur le palais. Elle rigole encore, avec son visage trop fardé. Elle n'est pas belle. Mais elle est gentille. Elle est amie avec sa mère. "Faisais rien de mal, gamin ? Pourtant t'as l'air du coupable sur la gueule... Allez, dis-moi..." Elle tire sur sa cigarette. Il en a volé, lui-même. C'est pas cher. "Je peux en avoir une ?" Il tend l'index et le majeur, un sourcil haussé. Elle rigole encore, car elle le fait tout le temps, et lui en donne une. Un briquet aussi. Il s'adosse au mur, comme elle, et l'allume. "Mais c'est qu'on dirait presque un homme, petit! Dis-moi pourquoit t'es là. Tu viens pas là pour mater, quand même ?" Un regard gêné. Non, pas son genre. C'est pas ce qu'il veut, là. Lui, c'est pour autre chose. Il se lance, sans la regarder. Il clope un peu, aussi. "Il y a des hommes qui traitent mal les femmes. Ne paient pas, et... et tu es toute seule." Elle ne rigole pas, cette fois. Elle ne se moque pas. Elle a l'air surprise, et très douce. Sa cendre tombe, et les minutes de silence sont longues. Elle vient à s'humidifier les lèvres, et fixe toujours le gamin. Elle a les yeux ronds comme des soucoupes. "Arth, tu sais... Tu n'as pas à..." Elle finit pas. On dirait qu'elle pleure, car elle tourne le visage. Mais elle le fait pas, et elle est comme avant. Moqueuse, avec un rire qui sonne faux, cette fois. "Quand tu seras un homme, avec de gros muscles, gamin. Là, t'es chétif et t'impressionne personne. Donc, fais pas l'imbécile, s'il te plait." Dans le jour mourant, il baisse les yeux. quatrième partie : l'entaille est profonde, l'esprit ne l'est pas Rentré en trombe, au petit matin. Sans comprendre, en panique. Il est dans la chambre, devant le miroir. La douleur est hurlante. La douleur vient d'un endroit, et il sait pas comment il a eut ça. C'est un mystère. Il déchire la chemise, déchire ce qu'il en reste. Le buste est découvert. Les muscles, de bien des années de bagarres, hurlent la souffrance. Il se contorsionne, parvient à avoir une vue sur le flanc gauche. Lui, la grosse brute, réprime un frisson. Normal qu'il souffre! Normal que ça lui donne envie de crever! Profond, rouge, dégueulasse. C'est noir, un peu. Il sait pas ce que c'est. Ni, pourquoi c'est là. C'est pas le travail d'une lame, en tout cas. C'est autre chose. Il y a pas les crans, ou la précision d'un couteau. Il essaie de s'en souvenir. Mais, il y arrive pas. Il sait pas ce qui bloque, ce qui manque. Hier, c'était une mission : dans la verdure des Black, dans les environs du lieu de vie. Rôder, comme le plus vile des hommes. A la manière d'un monstre, à la recherche de proie : ce qu'il est. Et, plus rien d'autre. Il se sait un peu de sang à la tempe, et une douleur qu'il oublie facilement. Serait-il tombé ? Un doute. Sur la tête, il aurait oublié. Ses doigts divaguent. Sur la plaie, et refrène un hurlement. A vif des yeux, mais sèche au toucher. Il ne comprend pas. Il piétine les lambeaux de chemises, et va jusqu'à sa table de nuit. Il en sort une bouteille d'alcool : en verse, et beaucoup macule le sol, sur sa douleur. Le plus sage est d'en boire aussi, car c'est une chienne de douleur. Ça aide pas, mais au moins cette saloperie n'ira pas s'infecter. Il s'assoit, sur le lit défait. La bouteille tombe. Se brise : le bruit est atroce. Ses oreilles hurlent, elles aussi. Il ne comprend pas, ça lui fait jamais ça. C'est pas normal. Il se relève, avec peine. Une main campée sur l'oreille, sans que ça change quoi que ce soit. Il marche. Tente. Les yeux fermés. Clos. La vision lui est désagréable. Trop, d'un coup. Submergé par des informations multiples, des détails qu'il n'aurait jamais cru voir. Quelques minutes. Trente-huit. Il est à la fenêtre. Il fait nuit. Les coudes sur le rebord, une cigarette qu'il fume avec amertume. Il ne parvient toujours pas à comprendre. Le calme est revenu, et il mesure les changements de la nuit précédente. Une voiture, au loin, qu'il ne peut voir : il l'entend comme si elle était à côté de lui. Le vieux tacot lui vrille les oreilles. La lumière est dénichée, et parvient aux iris sans peine. Même, les détails lointains, sont visibles. Ce n'est plus flou. Les yeux n'ont plus à être plissés. C'est étrange. En quoi est-il différent ? Se sent-il différent ? Les réflexes sont différents. La perception change. C'est utile, il le sait. La fumée est grise, et belle. Rien n'est plus vraiment sombre. Rien n'est plus vraiment silence. Il y a toujours une odeur, toujours un bruit. Alors, il est comme l'animal, tapis dans l'ombre : il attend de percevoir. C'est une évolution. Elle est grandiose, et il ne sait pas s'il doit se réjouir, ou bien se détester davantage. Il sera encore meilleur, dans ce qu'il fait. Plus terrible, plus vif encore. Il est désolé. Pour les autres, pour l'homme en lui. La cigarette est finie. Le mégot tombe. La blessure est bandée, mais elle reste. Elle change tout, et son empreinte est millénaire.Cette nuit est un deuil : celui de son humanité morcelée.
CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS :
Dernière édition par Arth Bleidd le Dim 17 Juil - 18:43, édité 28 fois |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:42 | |
| - Citation :
- ▲ âge : L'âge de picooooooooler. Hé oué.
C'est bon, test passé on t'adopte Encore bienvenue sur le forum, j'ai hâte de lire ta fiche |
| | | Melpomène Lestrangelive like legends Parchemins : 3965 Crédits : Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa) Âge : 25 ans à se battre pour le pouvoir. Sang : Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir. Allégeance : Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort. Profession : Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive. Ancienne école : Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme. Priori Incantatem am i free?: no Inventaire: code couleur: #CF8C8C | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:44 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:45 | |
| Bon, je suis déjà intriguée par le titre de la fiche et ta signature donc j'ai lu l'encadré et cette plume Même si t'es que à moitié loup, ça me plairait bien de te traquer tiens Bienvenue parmi nous quoi qu'il en soit |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 22:50 | |
| Noctis, je suis heureuse de l'apprendre. Merci. Melpo, oh toi. Ivanka, traque-moi avec grand plaisir. Merci. |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:02 | |
| le beau chris Bienvenue Et bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:03 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:09 | |
| Andreas, merci. Teddy, Andrewwwwwww Et oui, faut qu'on le définisse. |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:12 | |
| |
| | | Melpomène Lestrangelive like legends Parchemins : 3965 Crédits : Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa) Âge : 25 ans à se battre pour le pouvoir. Sang : Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir. Allégeance : Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort. Profession : Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive. Ancienne école : Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme. Priori Incantatem am i free?: no Inventaire: code couleur: #CF8C8C | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:20 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:27 | |
| |
| | | Melpomène Lestrangelive like legends Parchemins : 3965 Crédits : Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa) Âge : 25 ans à se battre pour le pouvoir. Sang : Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir. Allégeance : Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort. Profession : Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive. Ancienne école : Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme. Priori Incantatem am i free?: no Inventaire: code couleur: #CF8C8C | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Ven 15 Juil - 23:41 | |
| Je sais pas pourquoi nope l'innocence incarnée moi |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Sam 16 Juil - 9:03 | |
| Comment je suis pas venue sur ta fiche c'est une honte tu sait déjà que j'adore ton perso et je veux la suiiiiite |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Sam 16 Juil - 15:04 | |
| Chris, un dieu sur terre Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Sam 16 Juil - 16:45 | |
| |
| | | Parchemins : 242 Crédits : croco. Âge : 29 ans Sang : Sang pur Allégeance : Grindelwald Profession : Propriétaire d'une l'entreprise de baguettes Ancienne école : Durmstrang Priori Incantatem am i free?: yes Inventaire: code couleur: | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Sam 16 Juil - 21:49 | |
| Chris Bienvenue sur le forum et bon courage pour la fin de la fiche |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Dim 17 Juil - 13:57 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Dim 17 Juil - 14:38 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Lun 18 Juil - 2:22 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Lun 18 Juil - 11:33 | |
| |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Lun 18 Juil - 11:48 | |
| |
| | | Melpomène Lestrangelive like legends Parchemins : 3965 Crédits : Tearsflight (avatar), LAZARE (codage signature), MØRK (gif profil + signa) Âge : 25 ans à se battre pour le pouvoir. Sang : Le sang des Black est pur, ode irrévérencieuse à la noirceur de leurs âmes, liquide vermillon qu'ils ne sauraient gaspiller. Sang royal où se mélange magie noire, ambition incontrôlée et soif de pouvoir. Allégeance : Marque des Ténèbres assumée, Melpomène fait partie des Mangemorts. Loyale servante depuis les premières heures de Voldemort. Profession : Melpomène travaillait autrefois à la morgue, embaumant derrière elle les secrets des siens. Aujourd'hui fugitive. Ancienne école : Poudlard dans une maison bordée d'émeraude - berceau de rencontres qui ont changé le cours de sa famille et qui ont façonné un destin aussi sombre que son patronyme. Priori Incantatem am i free?: no Inventaire: code couleur: #CF8C8C | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Lun 18 Juil - 11:49 | |
| Félicitations ! bienvenu(e) sur Mudbloods & Murmurs tes premiers pas parmi nous Cette plume je suis absolument dingue de ce que tu as écrit ainsi que du personnage que tu nous à pondu là sérieusement, je suis en amour devant mon écran Du coup c'est avec grand plaisir que je te valide et je peurs déjà t'annoncer que tu recevras un MP de ma part de la journée pour qu'on termine de clarifier deux trois trucs pour notre lien Tout d'abord félicitations et bienvenu(e) sur Mudbloods & Murmurs! Maintenant que ta fiche est validée, il te reste juste quelques petites étapes avant de pouvoir commencer à RP parmi nous! Tout d'abord, n'oublie pas de vérifier dans le bottin des avatars que ton avatar t'a bien été réservé, ainsi que dans les différents listings, afin de vérifier que tu es correctement recensé. Il est également obligatoire de passer remplir les quelques informations dont nous avons besoin dans ce sujet de recensement. Tu n'auras ensuite plus qu'à créer ta fiche de liens afin de pouvoir commencer à trouver toutes sortes de liens plus farfelus les uns que les autres avec les autres joueurs Mais par dessus tout n'oublie pas de t'amuser et de prendre du plaisir à RP. On a hâte de lire toutes vos histoires et on cale d'ors et déjà un bisou sur vos fesses. N'oubliez pas qu'en cas de question/demande ou quoi que ce soit d'autre, tout le staff est à votre disponibilité par MP, chouette, beuglante ou crieur CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth Lun 18 Juil - 12:07 | |
| *Fait l'amour à Al* *lui claque le cul, aussi* Merci ma p'tite Melpo. |
| | | | Sujet: Re: requiem pour un héros - Arth | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |