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 Pretty dirty secrets. (Ft Agrippine)

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MessageSujet: Pretty dirty secrets. (Ft Agrippine)   Pretty dirty secrets. (Ft Agrippine) EmptyJeu 22 Sep - 2:53


pretty dirty secrets



« Agrippine, ma belle, je t’attends chez moi.
Pourrais-tu me rejoindre, s’il te plait ?

C’est sûrement la pire façon de commencer une lettre, pardonne-moi. Je ne suis plus vraiment moi-même, je panique, j’ai besoin de toi. Et je dois t’en parler de vive voix. Parce que c’est trop important, trop incroyable et surtout trop secret pour que je n’ose t’en parler dans une lettre. Mais je te dirais tout, je te donnerais des détails sur la seule chose pour laquelle je ne donne d’ordinaire que des anecdotes évasives. Pardonne-moi d’avoir gardé quelques secrets et j’espère que tu comprendras. Parce que j’ai besoin de toi, plus que jamais.

Je t’embrasse
Soyan »

Depuis que je lui ai écris, je tourne en rond, je ne peux plus me calmer. Je n’y peux rien, je suis anxieux. Parce que je viens de découvrir que l’un des deux amants dont je lui vantais les mérites - ces clients qui n’en sont plus depuis longtemps - n’est autre que son frère Hermes, mon cousin. Comment lui expliquer que je ne connaissais alors ni son vrai visage, ni même son véritable nom ? J’ai appris à l’aimer sous une identité qui n’était pas la sienne. Et à présent, c’est mon monde entier qui se retrouve bouleversé. Alors que je viens d’envoyer une lettre à Hermes pour tout lui révéler, pour lui dire qu’il est mon cousin, que je ne peux plus lui en vouloir maintenant qu’il m’a dit la vérité, j’attends impatiemment sa réponse. Est-ce que ce nouvel obstacle lui fera peur ? Est-ce que je pourrais le revoir ? Avant même d’avoir eu des réponses à mes questions, j’ai invité Agrippine, je l’ai appelé au secours. J’ai besoin de lui dire la vérité, de partager cette bombe qui vient de m’exploser au visage avec l’une de mes deux meilleures amies, celle qui est directement concernée et qui pourrait désapprouvé mes actes. L’inceste n’a jamais été dans mes projets, mais à présent, je ne peux reculer à cause du sang qui coule dans nos veines, parce qu’il me manquerait trop, parce que j’en souffrirais plus que je ne peux l’admettre.

Alors, je fais les cent pas, je piétine le sol comme un lion en cage. Je m’aliène, j’angoisse à l’idée d’en parler, à l’idée de ne rien dire. Je fais une montagne d’un rien, parce que c’est ce qu’on risque à trop aimer quelqu’un, on craint de le perdre, de devoir l’oublier. Et je sais que j’en suis incapable. Je l’ai su à l’instant où je lui ai ordonné de ne jamais revenir. Parce que je l’ai regretté avant même qu’il ne m’avoue enfin son véritable nom, et encore plus ensuite. Et je deviens fou à l’idée qu’il décide de m’obéir, de me prendre au mot. Ou pire encore, de ne jamais répondre à ma lettre, me laissant dans l’ignorance, dans le doute. Pris de panique, je pousse un cri, juste au moment où quelqu’un frappe à la porte. « Agrippine ! » ça ne peut être qu’elle, puisque je l’ai invité, avec tant d’empressement que j’ai sûrement dû l’inquiéter. Mais c’est plus fort que moi, je ne contrôle plus rien. La situation me dépasse, elle me bouleverse. La colère a laissé place à la peur, au manque, et à quelque chose de bien trop fort pour que je ne puisse même en parler. Alors je cours ouvrir la porte sur une Agrippine qui doit sans doute se demander si je n’ai pas perdu la raison. « Tu es là ! Bonsoir Agri’ » Je suis sûrement un peu trop soulagé de la voir. Même mon sourire n’a plus le même aspect, et je sais qu’elle l’a remarqué. Elle me connaît par cœur. « Je t’en prie, entre. » Alors que je m’écarte pour la laisser entrer, je me sens fébrile, un peu stressé. Peut-être parce que j’ai toujours eu du mal à me dévoiler et que cette fois-ci, c’est encore plus délicat que tout ce que j’ai pu cacher par le passé.

Cherchant mes mots, je la laisse prendre ses marques dans mon petit salon où elle a ses habitudes depuis des années. Et je réalise que quoi que je dise, rien ne pourra effacer ce qu’elle pense de moi. Ce n’est pas vraiment ce qui me fait peur au fond. Alors, peut-être que j’ai simplement peur de la blesser, de la mettre mal à l’aise en la plaçant entre son frère et son cousin. Comme si nos vies n’étaient pas déjà assez compliquées. « Agri… J’ai quelque chose d’important à t’avouer. Et ce n’est pas facile à dire. » C’est sûrement la pire façon de lancer le sujet. Parce qu’elle va s’inquiéter et lui faire peur est vraiment la dernière chose que je souhaite. Alors que je souris maladroitement, je tente de m’expliquer. « Ce n’est rien de grave ! Je ne suis pas malade, ne t’en fais pas. » A moins que l’amour ne soit devenu une maladie à force de blesser les gens. Et dans ce cas-là, alors oui, je suis gravement atteint. « Tu sais que deux de mes clients ne sont plus vraiment des clients. Je me suis attaché à eux, plus que je ne l’aurais dû… Ils ont su me toucher à leur manière et j’ai baissé ma garde. » Jusque-là, rien de bien nouveau. Ce que je n’avais pas dit sur mes réels sentiments, elle a dû le deviner depuis bien longtemps. Mais je tiens absolument à commencer par la beauté de ce qui nous lie Stitch, Hermes et moi, avant de lui dire la vérité. Celle qui m’a transpercé le cœur avant de me laisser sans voix et perdu. « Mais aujourd’hui, j’ai découvert que l’un d’eux m’avait menti sur son véritable visage et même sur son nom. Toute son identité n’était qu’un mensonge. Et j’ai eu mal… J’ai cru qu’il avait tenté de jouer avec moi… » Et la douleur avait été saisissante, elle doit le deviner. Parce qu’elle sait à quel point le mensonge est une trahison à mes yeux et pourquoi il est si douloureux. Pourtant, à travers le trouble qui m’envahit, je souris. Parce que je me suis trompé, parce qu’il n’a pas voulu me blesser, parce qu’il tient à moi. « Au pied du mur, il a du m’avouer la vérité. C’est un sang-pur et cette fausse identité était une protection, tout le reste était vrai. Et pour me le prouver, il m’a fait confiance et comme j'avais déjà vu son vrai visage, il m’a avoué son nom… » Le moment est venu de lui dévoiler la vérité à elle aussi. Et même si c’est difficile à dire à voix haute, elle mérite de savoir ce qui se passe entre son frère et moi. « C’est Hermes… J’ai une liaison avec ton frère. Avec mon cousin. Et je n’en savais rien. Lui non plus puisqu’il ignorait mon existence… Je viens de tout lui révéler dans une lettre. » Inquiet, je m’approche d’elle, avec une furieuse envie de la prendre dans mes bras. Mais je n’ose pas. Je dois la laisser digérer l’information d’abord. « Je ne sais pas comment il va réagir. » Même si là tout de suite, c’est sa réaction à elle que je scrute avec anxiété. Parce que son soutien compte énormément pour moi, et je ne sais pas si je pourrais continuer sans elle.  

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MessageSujet: Re: Pretty dirty secrets. (Ft Agrippine)   Pretty dirty secrets. (Ft Agrippine) EmptyLun 7 Nov - 14:42


« Soyan,
Tu m’inquiètes.
J’arrive immédiatement.

Agrippine »

La note d’Agrippine est brève, simple, directe. Au vu des mots empressés de son meilleur ami, celui-ci a besoin de son aide dans l’instant même, a besoin de la voir tout de suite, et elle ne peut se permettre de perdre plus de temps. Lui écrire une note lui permet simplement de prévenir Soyan qu’elle a reçu la sienne, l’a lue et ne le laissera pas seul bien plus longtemps. Sans perdre une seconde, Agrippine signale à Opaline qu’elle quitte le manoir pour le moment, pose sa cape sur ses épaules et transplane dans le quartier de Soyan. Si la première fois qu’elle y a posé les pieds, elle a tremblé de dégoût, de stupeur et de peine pour son ami, elle est désormais habituée aux rues délabrées dans lesquelles elle circule. L’appartement où réside Soyan n’est éloigné que de quelques centaines de mètres de l’endroit où elle se doit de transplaner discrètement. Le chemin est habituel, inscrit dans ses pas, tant elle l’a parcouru. S’ils se retrouvent surtout chez Azalea, Agrippine s’est malgré trouvée plusieurs fois chez son meilleur ami, lorsqu’ils avaient besoin de temps pour seulement eux, pour deux meilleurs amis et deux cousins, pour se trouver en famille, cette famille qu’aucun d’eux n’a réellement. Enfin, plus tout à fait pour Agrippine. Elle s’est réconciliée avec Hermès, après tout. La pensée sonne toujours étrangement dans son esprit, le goût de la fraternité lui est encore inconnu. Ils ne sont plus ennemis, c’est certain, mais Hermès reste étranger. Elle n’a pas de doute, leur relation viendra avec le temps, mais pour le moment ils se tournent autour sans réellement savoir que faire, d’autant plus qu’ils maintiennent la masquerade devant leur père. Elle a songé, un bref instant, à dire la vérité à Hermès sur Soyan, avant d’écarter la pensée rapidement. Pas encore. Ils ne se connaissent pas assez, et Soyan reste son secret depuis tant d’années… elle ne peut risquer qu’Hermès lui en veuille pour lui avoir caché leur cousin tout ce temps. Elle lui en parlera, elle se le jure, lorsqu’ils pourront parler plus naturellement.

Son problème n’est, de toute manière, pas Hermès à l’instant même, mais bel et bien Soyan. La voilà d’ailleurs qui arrive juste devant l’appartement de son ami, et elle s’arrête un bref instant pour frapper à la porte. Sans surprise, Soyan lui ouvre immédiatement et la laisse entrer, refermant la porte derrière eux, s’assurant de leur tranquillité. Le regard perdu de son ami l’inquiète, et un certain poids se pose dans sa poitrine. Que peut-il donc se passer pour que son cousin, si imperturbable d’ordinaire, soit ainsi affolé ? « Bonsoir Soyan. » Son ton est posé, profond, et elle l’espère ainsi apaiser son cousin par son propre calme. Il tremble, pourtant, et la curiosité laisse place à une réelle inquiétude. Malgré tout, elle défait délicatement sa cape, la pose sur la table à portée de main, agit comme à chaque fois qu’elle vient ici. Se glissant dans la petite cuisine ouverte sur le même petit salon, Agrippine sort la théière qu’elle a laissée ici depuis quelques années déjà, y fait bouillir de l’eau d’un mouvement de baguette. Y glissant les feuilles de thé, un thé blanc aux arômes de poire, un thé pour apaiser et réchauffer, elle organise ensuite le petit plateau avec la théière et deux tasses. Prendre soin de Soyan, prendre soin de ses meilleurs amis, est une seconde nature chez elle. Ils sont les seuls qui font ressortir cet acte chez elle, qui lui font éprouver cette volonté d’être là pour eux. Retournant dans le petit salon, la première phrase de Soyan ne fait rien pour la soulager. « Tu m’inquiètes réellement, Soyan. » Il le sait, que ses paroles ne l’aident pas à aller mieux, elle le voit dans la tension de ses épaules et dans l’excuse brûlant son regard. Il parle, Soyan, il se perd dans ses mots, il lui reparle de ces fameux deux clients qu’il a déjà évoqué auparavant. Elle sent qu’il se noie, alors elle lui saisit la main, lui offre un de ses rares sourires chaleureux. Aimant. « Tu m’en as déjà parlé, effectivement. Assieds-toi. » Elle le pousse dans le canapé, glisse sa main entre les deux siennes, l’incite calmement à parler. Ses prochaines paroles lui glacent le sang, et elle sent une flamme de colère s’allumer au creux de ses reins. Personne, personne, ne joue avec ses meilleurs amis et ne les blesse. Une envie de meurtre, une envie qu’elle se sait capable de réaliser, de ses propres mains. Mais Soyan n’a pas fini de parler, alors elle le laisse faire, laisser les mots couler entre ses lèvres, et ses paroles la troublent. Il semble heureux, soulagé un sens, et Agrippine ne comprend pourquoi elle doit savoir le nom de cet homme, pourquoi elle seule et pas Azalea également. Son cœur bat à toute allure, et elle se sent aussi perdue que lorsqu’elle était dans les bras d’Hermès si peu de temps auparavant. « Soyan », murmure-t-elle, inquiète, perdue, troublée. Où veut-il en venir ?

Le mot, le nom, tombe, comme un couperet, comme un glas terrible, comme une mauvaise blague et pourtant bel et bien la réalité. La respiration d’Agrippine se coupe, cesse un instant, alors que l’information s’insinue dans son cerveau. Hermès. Hermès, son frère, son grand frère, son aîné, couche avec Soyan, son cousin, son meilleur ami, son frère. « Hermès ? Mon Hermès ? » A peine les mots passés de sa bouche, Agrippine se sait égoïste. Ce n’est pas son Hermès, elle n’a pas ce droit sur lui, cela fait des années qu’elle ne l’a plus. Leur récente réconciliation ne lui permet pas de le clamer ainsi, encore moins face à Soyan. Encore moins face à ce que son cousin subit. Découvrir que l’homme auquel on s’est attaché n’a fait que mentir, découvrir que toute son identité n’a été que fausse dès le départ, découvrir qu’il est en réalité son propre cousin, le frère de sa meilleure amie… elle ne peut imaginer ce que Soyan traverse. Agrippine lâche la main de Soyan, seulement un bref instant, craignant qu’il ne pense qu’elle le renie ; l’enlaçant soudainement, ses bras fins tout autour de lui, le serrant contre elle et ne le lâchant pas. Lui passant, par ce simple geste, cet amour qu’elle ressent pour lui, cet amour qui a grandi dès leur première rencontre. Meilleur ami de fait, cousin par le sang, frère dans son cœur. « Je sais que tu préfères te débrouiller seul, mais si tu veux, je peux venir lui parler avec toi. » Cela amène une autre discussion, une à laquelle Agrippine songeait mais ne pensait pas avoir dès cet instant même. Elle a séparé Soyan et Hermès dans son esprit, dès la note de son cousin, préférant gérer son état de panique, et ironiquement les voilà réunis. « Je ne pensais pas t’en parler de suite, au vu du ton paniqué de ton message, mais il me semble que c’est le bon moment. Hermès et moi, nous nous sommes réconciliés. Cela de quelques jours, pour tout dire, ça reste assez… récent. Nous progressons doucement, mais je peux aller lui parler en ta compagnie. Il m’écoutera, j’en suis certaine. »

Elle songe à Hermès, en cet instant, à Hermès qui a dû cacher son identité pour satisfaire ses désirs, à Hermés qui a dû aller voir un professionnel pour se sentir libre de faire ce qu’il souhaitait. Libre dans le secret. A Hermès qui… aime les hommes. Elle en rirait presque, Agrippine, de l’ironie toujours plus violente. Hermès aime les hommes là où elle aime les femmes, tous deux cachant cette honte à leur père, à leur famille, à l’autre. « Je me doute que tu lui en veux, sûrement, de ce secret. De t’avoir menti tout ce temps. Tu dois comprendre que chez nous, pour les Travers, aimer n’est pas une liberté mais une faiblesse. Notre père nous a enseigné à ne jamais raisonner avec nos émotions, notre désir. Seul l’esprit peut nous permettre d’avancer. Ce mensonge, cette fausse identité, est probablement tout ce qui permet à mon frère d’agir librement, vraiment libre. Qu’il t’offre ainsi son nom… c’est la plus grande des marques de confiance qu’il pouvait te donner. » Agrippine se sépare légèrement de Soyan, glisse ses mains sur ses joues rosées, plongeant un regard tendre dans le sien. « Si tu le craignais, sache que je ne t’en veux pas. Aucun de vous ne pouvait savoir, ne pouvait prévoir. Mais surtout, comment tu te sens, réellement ? »
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