(vasko) hell is empty and all the devils are here

▲ Nom : Ianesyki. La déchéance d’un nom jadis rayonnant de gloire. Le nom trainé dans la boue de ses propres mains. Les échelons remontés péniblement depuis le scandale de son existence.
▲ Prénom : Vasko. Crachats de dédain qui se perdent contre sa chair. Quolibets ricochant contre la peau devenue trop épaisse à force de les entendre. Moqueries cinglantes contre l’enfant qui ne devrait pas être. Avec le temps, beaucoup finissent par se lasser, se contentant de quelques regards méprisants. Et puis, il y eut les murmures d’un autre genre, les frissons dans les échines, les hoquets de surprise devant les crimes accomplis.
▲ Date et lieu de naissance : À l’aube du siècle alors que le froid fait rage et les flocons se heurtent à la vitre, à l’ombre des regards dans une pièce reculé d’un manoir, un chiffon dans la bouche de sa mère pour étouffer les cris de douleurs. Le noir secret qui ne sera pas conservé bien longtemps. On l’espérait mort-né, ils auraient sans doute mieux fait de le noyer, mais le cœur n’y était pas, alors ils ont laissé le monstre vivre à tort, tout le monde commet des erreurs.
▲ Nature du sang : Pureté souillée de tabou, l'horreur incestueuse dans les veines. Fruit pourri d'un amour interdit. Mouton noir de tous les malheurs d'une famille humiliée par sa simple existence.
▲ Profession : Petit secrétaire glorifié au service de son cousin, presque frère, soumis à ses quatre volontés et envies passagères. L’autre monstre de la même famille, la lueur cruelle dans les prunelles de l’ordonner comme un clébard à travers le ministère. Ce même département qui l’avait jadis mal accueilli dans leurs rangs de chercheurs dans la mystérieuse chambre de la mort. Des années à suer corps et âme pour gravir les échelons, pour quelques miettes de reconnaissance. Tous les progrès anéantis, l’ambition mourante dépérit dans un coin, tandis que Vasko se contente de ce qu’on lui offre.
▲ Statut matrimonial : Divorcé. Le mariage a volé en éclats quand la sentence est tombée. Dix ans les fers au pieds, c’est assez pour détruire même le plus beau des couples. Le leur n’était déjà plus que ruines, empoisonné par ses soins et le manque cruel de descendance. Désormais, les cœurs ne l’intéressent plus lorsqu’ils palpitent encore. Seulement quelques corps pour réchauffer les draps, pour compenser la trop grande solitude des quatre murs de pierres qui ont trop longtemps rimés avec sa pauvre existence.
▲ Ancienne école : Durmstrang fourchant la langue. Les années à s'user les yeux sur les pages des vieux grimoires à la lueur du soir, contre le maigre espoir de se hisser plus haut que ses camarades malgré les cruelles lacunes de véritable pouvoir.
▲ Patronus : Jamais plus que quelques crachats lumineux au bout de la baguette. Peut-être que sa triste vie n’a pas d’heureux souvenir assez puissants, peut-être qu’il n’a pas assez de pouvoir pour arriver à le produire. Peu importe au final, ce n’est qu’un échec de plus qui s’ajoute à la longue liste.
▲ Baguette Magique : La fidèle compagne dont il a trop longtemps été privé. Si les baguettes pouvaient parler, celle-ci conterait sans doute bien des horreurs, du haut de ses trente-trois centimètres en bois d’if, renfermant un précieux crin de Sombral.
▲ Particularité : La démence ronge l'esprit haineux, les dernières miettes de raison se sont éteintes dans quelques coins sombres de sa cellule.
▲ Amortentia : L’odeur du sang frais qui éclabousse, le goût métallique du carmin dans la bouche. Parfum obscène d’horreur et de macabre. L’amertume d’un homme méprisé, moqué, rejeté. La haine liquéfié dans une potion, d’un noir profond qui dévorerait votre âme.  
▲ Epouvantard : répondez ici