Lestrange ♦ L'art du paraître. u.c.

"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?"

Il n'y a rien de plus dangereux que l'ambition refréné par des idéaux archaïque. Rien de plus motivant pour un être doté d'une appétence aux pouvoirs que de voir ses pairs tenter de la dissuader de gravir les échelon de la puissance. Etre une femme n'as jamais posé de problème à Phaedra. La jeune Lestrange a toujours mis un point d'honneur à mettre ses compétences avant sa vulnérabilité de femme. Etre une poule pondeuse, une femme au foyer, si peu pour elle. Rien, ni personne ne pourrait se mettre en travers de son amour-propre, de son besoin compulsif de montrer autre chose d'elle que ce dont on attend d'une sorcière de son rang, d'une futur épouse et mère. Phaedra, fût une enfant pleine de vie, curieuse de tout, elle fît ses premiers pas dans la bibliothèque du manoir Lestrange et ne quitta ce lieu qu'après avoir lu chacun des ouvrages qui en recouvraient les murs. Phaedra, nourrit rapidement un insatiabilité de savoir, et de pouvoir. Jeune fille, Phaedra démontra de nombreuses facilités dans bien des domaines mais ce qui se révélait chez elle fut rapidement sa capacité à discourir, à retourner le cerveau d'autrui pour en faire ce dont elle voulait. Manipulatrice, hautaine et avec un goût certains pour son image, elle se révéla une très bonne préfète puis préfète en chef. Réussissant malgré sa maison à s'attiré la sympathie de bien des élèves quelques soit leurs maisons. Chantage, sourire de circonstance et sous fifre. Plus tard, elle utilisa ce que mère lui avait appris, la mondanité, organisant avec celle-ci de nombreux dîners, prétextant la recherche d'un bon parti, potentiels époux qu'elle parvenait toujours à écarter, mort subite, destitution de patrimoine ou encore questionnement sur le statut de sang, se frayant un chemin intelligemment dans les hautes sphères du pouvoir.  Par ailleurs, Phaedra comprit rapidement que les plaisirs charnels ouvrent bien des portes et être une femme n'était pas forcément une tare lorsqu'il s'agissait de monter les échelons. Et ce ne fût guerre une surprise lorsque le poste de secrétaire du directeur de la justice magique s'offrit à elle.

"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans en quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?"

Faculté familiale exceptionnelle à s'adapter à toutes les circonstances, les Lestrange ont la capacité de ne jamais se laisser surprendre par une prise de pouvoir d'un parti ou d'un autre. L'expression "retourner sa veste" prends tout son sens lorsqu'il s'agit de la famille de Phaedra. La jeune fille n'eut pas grand mal à se retrouver dans les hautes sphères. Elle se laisse bêtement passé pour la petite sorcière stupide et insouciante. La jeune sorcière au sourire angélique et à l'intérieur des cuisses accueillants pour ceux qui s'en montre digne d’intérêt ou en paye le prix d'informations ou d'aide à son ascension. Phaedra a su se faire une place discrète au ministère de la magie, une femme n'est après tout en aucun cas un danger pour qui que ce soit. Elle est née pour être belle et se taire. Pourtant, il ne faut pas sous-estimer la sorcière qui donnera ses nombreuses informations au plus offrant, celui qui lui accordera à coup sûr puissance et grandeur. Et pour l'instant Grindelwald est le seul capable de lui offrir ce à quoi elle aspire.

"Etiez-vous présent lors des évènements de Loutry St Chaspoule ? Si oui, quelle a été votre réaction ? Si non, que pensez vous de cet attentat ?"

Quelques ont-dit, quelques fuites de brides d'informations dans les rangs des plus proches de Grindelwald, suffirent à Phaedra pour ne pas se rendre sur les lieux de l'attentat de Loutry St Chaspoule. Phaedra compris par la suite, ce qui s'était tramé ce soir là. Étrangement ou pas elle admira Grindelwald d'avoir une idée aussi remarquable, semer le chaos chez ses détracteurs. Diviser pour mieux régner, elle n'aurait pas eu de meilleure idée. Cependant, voir Janus Black tomber fût un choc pour la sorcière. Les Black étant une grande famille plutôt proche des Lestrange, Phaedra se vit alors questionné et n'apprécia que peu la situation craignant pour sa propre situation. Trahir les siens ? Où mettre en périls son poste. Jamais la jeune sorcière ne fût plus heureuse de n'avoir aucune information concernant la traque des Black, évitant de ce fait son frère qui pourrait lui en apprendre que trop.

« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? »

Elle, au pouvoir. Puissante, ses long cheveux blond lâché dans son dos flottant au vent. Elle sourit, heureuse, son père l'embrasse tendrement sur le front, le regard fier. Les yeux emplit d'amour et d'orgueil de voir sa fille si puissante, si forte. Le pouvoir vibrant en elle, suintant de chaque pore de sa peau. Phaedra n'as jamais voulu autre chose que d'être au sommet, d'avoir la reconnaissance des hommes de sa famille, d'avoir cette acceptation de ses pairs, d'être enfin reconnue pour le labeur effectué, d'être vu telle qu'elle est une femme ambitieuse et brillante.

« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? »
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