Rachel, la Potter a deux visages

Écrire votre histoire ici sous la forme souhaitée et dans un minimum de 500 mots. N’allez pas croire que je suis celle que je semble être. Bien que ce ne soit pas ma volonté de base, je suis devenue une personne qui peut mentir aussi facilement qu’elle respire, mais je n’étais pas cette personne au début. Bien au contraire, quand j’étais petite, j’étais une personne qui était aussi honnête qu’elle pouvait l’être. Petite dernière de ma famille, j’étais ce genre d’enfant à réchauffer les cœurs et à toujours rire et s’amuser. Quand je faisais une bêtise, volontairement ou non, je l’assumais et de toute façon, j’aurais été incapable de faire croire que je n’avais rien fait. J’avais une de ces têtes qui voulait en dire long sur ce que j’avais fait et s’est pourquoi j’étais honnête. À quoi vouloir m’innocenter quand mon attitude racontait tout le contraire ? Alors je préférais prendre ça à la rigolade. Rire de mes bêtises plutôt que d’en pleurer et montrer que ce n’était pas si grave que cela. On pouvait presque dire que j’étais un rayon de soleil tellement je préférais la joie et la bonne humeur plutôt que la culpabilité et les bouderies. J’étais l’innocence de l’enfance qui croquait la vie à pleine dent en profitant de chaque instant et en cherchant à toujours découvrir au-delà de ce que j’avais sous les yeux.

Être la petite dernière était presque un cadeau à mes yeux. Je n’avais que des sœurs plus âgées que moi, aucun frère, et je semblais n’avoir besoin de rien d’autre. J’étais beaucoup plus proche de la cadette, plutôt que de notre aîné. La différence d’âge jouant sûrement, je ne voyais pas tant que ça la plus grande de mes sœurs. J’avais à peine un an quand elle avait intégré Poudlard et du coup je ne pouvais la voir que lorsqu’elle rentrait pour la famille. Alors j’étais beaucoup plus proche de ma seconde sœur avec je grandissais et que j’essayais d’imiter en grandissant. Ça servait à ça les sœurs pour les petits, non ? Servir de modèle pour savoir quoi faire par la suite. J’étais irrécupérable comme enfant, mais tant que je pouvais amuser autour de moi, cela me convenait.

Bien entendu, grandir me fit m’assagir. Je cessais de jouer les clowns à tout moment et mon caractère se formait au fil des années. Rapidement, être la dernière créa en moins un petit sentiment de jalousie. J’enviais mes sœurs qui étaient à Poudlard et j’avais hâte d’y aller aussi. De ce qu’on m’en disait, l’école semblait géniale et je n’avais pas envie d’attendre pour découvrir les différents endroits du château, sans compter que l’on baignait encore plus dans la magie avec les cours enseignés là-bas. Mon attitude pouvait sembler enfantine, mais après tout, je n’étais encore qu’une enfant qui rongeait son frein en attendant de pouvoir grandir.

Avec cette volonté de vouloir aller dans la célèbre école de magie, je ne vous cache pas la joie que j’ai eue lorsque ma lettre d’admission était arrivée chez nous. Malgré mon caractère beaucoup plus calme, je me souviens d’avoir eu du mal à ne pas sautiller partout toute contente. J’allais enfin faire mon entrée dans le monde des sorciers et apprendre à en être une, tout comme l’avaient fait mes sœurs et mes parents avant moi. Comme tout le monde, je passais par l’habituel passage du chemin de traverse pour faire les courses scolaires, mais ce ne fut pas ce qui m’émerveilla le plus. Je connaissais ce lieu pour y avoir déjà été des années précédentes lorsque l’on s’y rendait pour mes sœurs, mais cette fois-ci s’était pour moi qu’on y aller. J’allais avoir le droit au fameux passage du choix de la baguette, l’acquisition d’un animal de compagnie que l’on m’avait promis pour mes onze ans et tout ce qui allait avec. C’en était presque Noël avant l’heure et je retombais dans un état enfantin qui aurait pu en désespérer plus d’un si l’on ne me connaissait pas. Mais le plus beau à mes yeux, ce fut l’arrivée à Poudlard. J’allais enfin faire mon entrée dans le monde des sorciers et apprendre à en être une, tout comme l’avaient fait mes sœurs et mes parents avant moi. Je ne me demandais même pas comment la suite allait se passer, j’avais juste hâte d’y être.

Ma scolarité avait plutôt bien commencé dans l’école de magie, et je n’avais pas à me plaindre de ce que je devenais. Il n’y avait plus vraiment la petite enfant à qui un rien pouvait plaire. J’avais grandi et je devenais une personne beaucoup plus posée et plus calme. Lors de mon arrivée à Poudlard, le choixpeau avait décidé de m’envoyer à Serdaigle et même si au début, je ne comprenais pas pourquoi, au final, je correspondais à cette maison. Avant de me retrouver dans l’école, je n’avais jamais réellement réfléchi à quelle maison je pourrais correspondre. Ce qui m’avait intéressé, s’était de découvrir la vie là-bas et les cours enseignés. Alors j’étais devenue une élève studieuse, qui se posait au fil de sa croissance. Les premières années, je continuais de vivre au moment présent, sans vraiment m’interroger sur mon futur. La question ne se posait pas encore et je n’avais pas envie de me projeter trop loin. Mais avec l’arrivée de la cinquième année et d’examen important, j’avais commencé à y réfléchir avec l’aide de mes parents.

Ce fut comme ça qu’au final, je me prédestinais à être Auror. Les Potter étant bien vu et avec ma volonté qui s’était assez bien forgée, je pensais avoir mes chances. Seulement, tout ne pouvant pas vraiment se passer comme on l’imaginait, la mort de Dumbledore des conséquences sérieux qu’il me fallait prendre en compte. Il ne me restait plus qu’un an de scolarité, mais je me sentais plongée dans ce qu’il se passait. Mes parents avaient été pour le grand sorcier qui avait été vaincu et je me suis retrouvée à prendre une décision qui allait changer beaucoup de chose. Je ne sais pas exactement ce qui m’a poussé à le faire, mais quand j’ai vu certains de mes amis ont commencé à se demander qui je soutenais, je me suis mise à répondre que, contrairement à ma famille, j’étais pour la prise de pouvoir de Grindewald. Peut-être était-ce un instinct de conservation qui m’avait fait dire cela, mais je me suis mise à faire croire à tout le monde que je ne suivais pas le mouvement d’opposition face à celui qui prenait le pouvoir.

Avec la mise en place de mon mensonge, ma double vie commençait. Dès que j’en ai eu l’occasion, j’avais immédiatement cherché à rassurer ma famille sur mes véritables opinions et ils m’aidèrent à peaufiner ce que j’allais faire par la suite. Ayant menti de manière instinctive, sans même y réfléchir, j’avais réussir à faire croire que je suivais vraiment Grindewald, cependant, je fus prise d’un doute sur mes capacités à tenir mes positions, doute que je dus affronter pour ne pas me faire avoir. J’allais jouer le rôle d’un agent double et, étrangement, je réussissais plutôt à bien m’en sortir. En laissant croire que je trahissais les miens, je laissais penser que je n’étais pas celle qu’on pensait. Ayant fini mes études, je fis part de ma volonté à être Auror pour ainsi aider les collaborateurs de Grindewald et, étant une femme, je fis comprendre que ça ne changeait en rien mes capacités. Alors après avoir passé les étapes nécessaires, je réussis à devenir apprenti auror. S’était déjà un bon début et je n’avais plus qu’à continuer de faire mes preuves. En restant au service des pro-Grindewald, je me trouvais plutôt bien placer et je pouvais aider les Lux dans l’ombre sans me faire prendre.