Allen ─ war of the roses.

"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?"
L’on voit partout l’écho des nobles racines, l’aura de cette lumineuse dynastie. Allen a le port altier, il se meut avec l’arrogante élégance propre à son rang. On lui a bien et longtemps seriné ses leçons, ses courtoisies melliflues charment, ses flagorneries creuses sont savamment distillées. Toutefois, voilà où prennent fin les caractéristiques emblématiques des Rosier. Allen, lové dans l’ombre de son aîné, a de tout temps été envieux, renfrogné. Chaque succès de l’un de ses frères était un coup de poignard dans les flancs, chaque raillerie du paternel un pieu dans le palpitant. L’éphèbe, pour ensevelir ses insécurités, a toujours fait montre d’une intarissable morgue, vengeant les affronts de par sa langue vipérine et par l’orage de ses colères. L’enfant revêche d’hier est devenu l’homme acariâtre d’aujourd’hui, froid et distant, cynique et susceptible. À l’aube de sa carrière, il a nourri une profonde ambition, désireux de se rasséréner en se prouvant à lui-même et à sa fratrie qu’il était aussi compétent qu’eux.
Étrangement, pourtant, l’élément le plus saillant de sa psyché est la culpabilité. Ce goût de bile au fond de la gorge, ce faix odieux qui lui fait ployer l’échine et qui l’empêche d’avancer, lui vole son souffle. N’aurait-il pas dû pleurer son père, son aîné et sa sœur ? L’ignoble géhenne n’aurait-elle pas dû le rendre fou ? Alors, pourquoi diable ses joues sont-elles vierges de tout sel ? Il les a pourtant aimés, jadis. Dans un sombre et ignoble repli de son encéphale, il sait pourtant que leur disparition l’a conforté, car il allait enfin pouvoir se coiffer de la couronne d’épines. Et c’est ça, par-dessus tout, qui le torture aujourd’hui.

"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans en quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?"
Les Rosier ont été les premiers à brandir le glaive, à s’improviser palladium des opprimés. Ils se sont érigés contre l’envahisseur, la haine au cœur, une colère vindicative leur dérobant la raison. Ensauvagés par la perte de Dumbledore, ils n’ont pas vu, ces sots, qu’ils ne seraient pas de taille. Allen, lui, ayant rallié la bannière des vertueux par devoir et non par conviction, avait su, aux tréfonds de ses entrailles, qu’ils ne pourraient vaincre. Cela ne les a pas empêchés de combattre avec la frénésie du désespoir mais ils n’ont pu éluder la fatalité. La défaite suprême, amère, douloureuse, qui a amputé la moitié de la branche principale et a relié le clan au rang de parias, de scélérats honnis par le nouveau pouvoir établi. Depuis lors, ils font profil bas, produisant patte blanche, tâchant d’être exempt de tout soupçon. Toutefois, derrière les portes closes, ils lèchent leurs plaies et ourdissent fébrilement de nouvelles machinations afin de briser l’emprise qu’a le mage noir sur le pays.

"Etiez-vous présent lors des évènements de Loutry St Chaspoule ? Si oui, quelle a été votre réaction ? Si non, que pensez vous de cet attentat ?"
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« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? »
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« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? »
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