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 Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)

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Nikolai Karkaroff
Contra Bonos Mores
Nikolai Karkaroff
Contra Bonos Mores
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Crédits :  Romy.
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Âge :  59ans
Sang :  Pur qui pourrait en douter?
Allégeance :  Il n'a d'allégeance qu'envers lui même et sa famille. Citoyen neutre pendant la guerre civile, il compte bien profiter de la situation pour s'enrichier un peu plus. Son coeur balance entre l'allegeance de sa fille et de son frere et celle de son neveu mais il est officiellement plus ouvert aux Spasenis.
Profession :  Gerant d'un cabaret bien sous tous rapports.
Ancienne école :  Durmstrang, l'école des forts qui ne laisse passer aucune faiblesse.

Priori Incantatem
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MessageSujet: Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)   Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) EmptyDim 9 Avr - 15:55

Waste of precious breath
Nikolai & Abraham


P
eut-être était-il encore temps de faire marche arrière ? Après tout, il n’avait encore conclu aucune alliance, il pourrait partir immédiatement et ne jamais recontacter les Quirrell et absolument tout le monde s’en porterait mieux. Mais Nikolai n’avait jamais fait dans la facilité, il n’avait jamais reculé devant les difficultés et encore moins devant une possibilité pour compliqué la vie de tout le monde même si cela impliquait sa propre existence. Le russe passe les mains lentement sur les pans de fourrure de son blouson, prenant une gorgée d’air avant de sceller son destin par sa décision. Il ira quoi qu’il lui en coute. Il ferme les yeux, visualise sa destination baguette en main et il apparait devant le lieu qui signera sa damnation éternelle, presque littéralement. Il n’a jamais rencontré aucun Quirrell de sa vie mais il connait leur réputation, il connait le peu d’estime que les gens leur portent. Ce sont des connaissances, des clients qui lui ont parlé d’Abraham avec de grands éclats de rire sur le dévot et sa famille. Il a ri avec eux, il s’est moqué de ces inconnus et de leur obsession, de leurs croyances imbéciles qui les rendaient si peu recommandables et pourtant il se trouvait à quelques mètres de leur manoir, prêt à se lier à eux.

Nikolai pouvait être stupide parfois, ce manque d’intelligence poussé par une obstination sans limite de sa part et un esprit vicieux pour les coups bas. On voulait le forcer à épouser quelqu’un afin de lui rendre sa liberté ? Parfait, il prendrait donc la pire épouse qu’il pourrait trouver. Il avait envisagé quelques instants d’épouser une sang mêlée avant d’être lui-même dégouté par l’idée de souiller son sang et son nom avec de telles créatures. Son petit frère avait bien joué son coup et Nikolai en était presque fier, il aurait toutefois préféré que cela ne soit pas à ses frais. Qu’avait-il pu bien faire à Grigor pour le pousser à faire ça ? N’avait-il pas toujours été un frère aimant ? Peu importait désormais, il ne lui restait plus qu’à convaincre le père.

Il se décide à bouger après ce qui aurait pu sembler des heures à observer les murs du manoir, sentant brusquement la différence de température entre l’hiver bulgare et celui des anglais. Il haïssait ce pays par principe et tous ses habitants. Mais qui n’haïssait t’il pas ? Ils étaient après tout, tous en dessous de lui. D’un pas décidé, il remonte les quelques mètres le séparant de la porte puis abat son poing fermement contre le bois annonçant son arrivée. Après quelques secondes la porte s’ouvre sur une jeune fille dont l’allure lui laisse à penser qu’il s’agit d’une liée, avec une moue méprisante il prend la parole, accent lourd frôlant les mots chancelants de son anglais. « Nikolai Karkaroff, ton maitre m’attend. » Devant le temps de réponse de l’incompétente, l’homme la pousse hors de son chemin et fait son entrée dans le manoir. Un instant dégouté d’avoir dû entrer en contact avec une née moldue, il essuie consciemment et très visiblement sa main sur son blouson puis sans lui jeter un seul nouveau regard, il ajoute « Qu’attends tu encore ? Même les elfes de maison sont plus efficaces que toi, va me chercher ton maitre. »

Elle le laisse seule, enfin. Il laisse ses yeux se balader sur le décor de mauvais gout des propriétaires des lieux. Un homme comme Nikolai avec un gout certain pour les belles choses n’aurait jamais toléré ce genre de décorations. Il furète, il fouine dans le hall du manoir, passant parfois sa main sur des meubles, attrapant des objets qui ne lui appartiennent pas. Il ne volera rien non, il n’est pas de ces gens de basse extraction qui ont besoin de récupérer des objets de valeur pour survivre. Il a suffisamment d’argent pour tout racheter ici y compris le manoir. L’idée est intéressante et il s’imagine quelques instants propriétaire des lieux, il s’imagine brulant le tout jusqu’à la dernière cendre et reconstruire quelques choses de mieux. Il n’a pas le temps, l’énergie de se lancer dans ce genre de projet et il n’a de toute manière pas besoin d’être propriétaire d’un bâtiment pour le faire partir dans les flammes, il en sait quelque chose.

Continuant sa route, le sans gêne pousse une porte entrouverte et entre dans ce qui ne peut qu’être le salon. Devinant que toutes conversations se passeraient soit ici soit dans le bureau du maitre de maison, Nikolai prend la décision pour tout le monde et continue sa quête. Ses doigts passent sur le tissu des fauteuils, observe les flammes de la cheminée, cherche du regard une réserve d’alcool. Il décide que la pièce comme le reste du domaine et surement de ses habitants n’a rien d’exceptionnelle et il se pose lascivement dans l’un des fauteuils. Il pourra toujours blâmer la petite idiote qui l’a fait entrer si on lui demande ce qu’il fait là ou ses coutumes bulgares étranges et inconnues ou bien juste ne rien dire, il n’avait de compte à rendre à personne après tout.

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Abraham Quirrell
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Abraham Quirrell
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 Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) B8iw
Âge :  L'âme fatiguée par cinquante-et-unes années de bataille.
Sang :  Pur, envers et contre les moqueries - sang royal d'une pureté préservée aux effluves de folie.
Allégeance :  Après des années à se targuer d'une neutralité à toute épreuve, Abraham s'est enfin décidé à prendre parti pour Abel Shafiq. Porté par l'appel de la Malédiction, persuadé de voir là l'appel de Dieu.
Profession :  Historien magique dans un premier temps, unique domaine de la vie sorcière dans lequel le Quirrell a gagné ses lettres de noblesses, éminent chercheur à la tête bien faite. Taxidermiste aussi, hobby au goût d'éternel. Gourou, parfois. Beau parleur rassemblant derrière lui les égarés, les effrayés. C'est qu'il élargit petit à petit son réseau, le maître de cérémonie.
Ancienne école :  Poudlard - loup parmi les aigles.

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MessageSujet: Re: Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)   Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) EmptyLun 10 Avr - 23:42



waste of precious breath


ABRAHAM & NIKOLAI

1950

Assis derrière son large bureau de bois sombre, la plume d’Abraham Quirrell était suspendue au dessus d’un parchemin. Perdue entre une virgule et quelques syllabes, l’esprit à des années lumière de la petite pièce tamisée. Aujourd’hui, le dévot historien scellait une première alliance. Sa fille cadette utilisée avant l’ainée - déjà trop vieille, déjà trop fanée que pour encore être intéressante pour un potentiel mari. Non. C’est pour parler de Micah que Nikolai Karkaroff se déplaçait aujourd’hui jusqu’en Angleterre. La belle Micah. Micah la pure, Micah l’innocente. Micah la douce qu’il s’apprêtait à jeter dans la gueule du loup. Car la réputation de l’ainé des Karkaroff le précédait et Abraham savait pertinemment dans quoi il s’engageait. Bordel et bâtarde sous le bras. Les yeux du Quirrell se baissèrent de nouveau vers le parchemin froissé, les orbes pleines de ce qu’un oeil extérieur aurait pu confondre avec de la pitié. Il n’en était rien. Abraham n’avait pitié que des pêcheurs, brebis égarées des troupeaux du Seigneur, et Micah portait la pureté au creux de ses reins. La candeur imprimée sur ses joues, princesse désargentée toute droit sortie de Poudlard. Et si les sourcils du patriarche s’étaient d’abord froncés lorsque le Karkaroff l’avait contacté pour la première fois, les bienfaits d’une alliance avec les bulgares n’avaient pas tardé à lui apparaître évidents. Grandeur et décadence, impies parmi les impies s’il y en a. Abraham n’avait que faire de la position des Karkaroff dans les hautes sphères de la société, rien à faire des gallions roulant entre leurs doigts calleux. La rédemption des hérétiques comme gage de sa bonne foi, le pardon des irréligieux comme héritage. Il emmènerait l’âme de Nikolai Karkaorff à son Maître sur un plateau de hurlements, aidé par la malice innocente de la plus jeune de ses vies. Vendue pour des projets plus grands qu’elle, sacrifiée sans aucun regards sur l’autel d’une Foi rongeant les pupilles du père.

Car la soif d’Abraham pour le divin était loin de se tarir avec les années, la folie furieuse habitant son corps rugissant un peu plus chaque jour. Il se tiendrait un jour à la droite de Dieu, despote aux pieds d’un souverain d’or et d’argent, idoles scarifiées dans le sang versé au nom du blasphème. Sa plume s’écrase dans l’encrier dans un geste brusque alors qu’un coup résonne contre la lourde porte du manoir. D’un geste las de la main, le déiste envoye Helena ouvrir la porte, la liée se précipitant vers le hall d’entrée. Ses pas résonnant entre les murs de pierre nus. Tout s’entend et tout se perd au milieu du vide. Abraham ne bouge pas pour autant, jambes étendues sous son bureau alors qu’il serre un peu plus la plume, instinctivement. Le vieil homme finit par se lever, lissant les plis de sa chemise du revers de la main. Ornant sa main, une imposante chevalière ornée d’un épais Q et estampillée d’une croix. Héritage familial et dernier signe extérieur d’une richesse hier encore ostentatoire. Fortune dilapidée au nom d’une fois moquée. Le Quirrell se voit encore s’emparer du trésor de laiton, l’arrachant au cadavre encore tiède de son propre père. Sa vengeance exhibée sur sa peau blanchie par le temps. Le patriarche se décide enfin à se mettre en marche, étouffant un soupir. Le devoir prenait parfois des chemins bien étranges. Lentement, Abraham se glissa jusqu’au salon sous le regard vide d’une liée tombée aux mains du diable. A peine entré dans la pièce qu’il ne peut rater son invité du jour, installé comme s’il attendait l’une de l’une des catins de Babylone entre les murs viciés de son enfer de luxure.

Le patriarche esquisse une grimace derrière l’impassibilité apparente de son masque, jaugeant l’impoli du regard. « J’allais vous proposer de passer dans mon bureau mais vu que vous êtes installé. » une pointe de moquerie derrière la politesse. « Je suis étonné que vous vous ne vous soyez pas encore servi un verre. » - ouvrant un guéridon de bois d’une main distraite, Abraham se saisit de deux verres de porcelaine, les remplissant à moitié d’un whisky pur feu bon marché. Il tend l’un des deux verres à Nikolai, levant le sien dans la direction de son invité avant d’en boire une gorgée, un sourire carnassier aux lèvres. S’il était un jour damné, ce serait sans aucun doute par pêché d’orgueil. Sûr de lui, le patriarche s’assit à son tour dans un fauteuil, droit face au bulgare avachi. Traits polis et soigneusement construits, col blanc serré autour d’un chapelet. Il n’a pas de temps à perdre avec des bassesses, Abraham et le cirque n’a que trop duré déjà. Sa langue claque contre son palais alors qu’il fait tourner le whisky au fond de son verre, relevant enfin les yeux sur le futur bourreau de sa fille - « Vous avez mentionné vouloir parler de Micah ? » - coupant court à toute platitude.


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Nikolai Karkaroff
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MessageSujet: Re: Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)   Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) EmptyMar 11 Avr - 17:23

Waste of precious breath
Nikolai & Abraham


I
l n’avait pas pris la peine de mettre un visage sur le nom, peu lui importait de savoir à quoi pouvait ressembler Abraham Quirrell avant de le voir pour la première fois. Il n’avait rien d’exceptionnel, son visage commun, ses traits normaux. Tout comme il aurait pu s’en douter le patriarche Quirrell avait l’air tout à fait ennuyeux. La seule peine qu’avait pris Nikolai avait été concernant sa potentielle future épouse Micah, il n’avait après tout aucune envie d’avoir un boudin à son bras, une idiote d’accord mais il fallait quelqu’un qui puisse complimenter sa propre beauté. Elle avait l’air de faire l’affaire, un peu jeune pour lui mais il s’en accommoderait, elle n’en serait que plus malléable. Un sourire exagéré aux lèvres, le Karkaroff observe l’autre homme bouger, Abraham est sans doute plus jeune que lui et la laideur de la situation ne peut que l’amuser. Il ne prend pas la peine de se lever ou de tendre une main amicale mais il accepte avec bonne grâce le verre qu’on lui tend, comme toujours.

« Je me disais justement que vous alliez sans doute vouloir passer dans votre bureau mais nous parlons affaires certes mais familiales, un peu de confort est requis ne pensez-vous pas ? » L’accent est épais, la langue anglaise ne quittant que rarement la bouche de Karkaroff, il méprise cette langue qu’on lui a appris de force pour plaire à une belle mère et à son fils, pour « aider à les intégrer », comme si Nikolaï même adolescent en avait jamais eu quelque chose à faire du confort de Viktor et d’Ariane. Amusé par la remarque de Quirrell qui semble l’avoir bien cerné, il laisse échapper un rire peu discret avant de lui répondre « Ah mais si j’avais su où se trouvait l’alcool, je l’aurais fait sans hésitation. Hospitalité bulgare oblige, ce n’est pas comme cela que vous faites ici ? » sa voix se teinte d’une innocence factice et il porte le verre à ses lèvres pour dissimuler son sourire moqueur.

Ce qu’il regrette immédiatement. Les mauvais gouts de cet homme ne faisaient que se confirmer, son alcool bon marché laisse un gout amer dans la bouche de Nikolaï qui se retient de ne pas tout recracher au visage du dévot. Il imagine aisément la scène, l’homme aspergé de son alcool du pauvre, son air irrité, sans doute sa baguette levée et une alliance qui ne verrait jamais le jour. Il se retient le russe, durement, de faire s’accomplir cette vision, il a besoin de ce mariage et il est trop las de ses recherches. Micah devra être la bonne. Il pose cependant le verre sur la table face à lui en grimaçant de dégout. « J’espère que c’était un whisky bon marché, sinon mon opinion sur le gout des anglais vient de prendre un coup dans l’aile. Je vous ferai parvenir une caisse d’alcool bulgare, ca vous changera de cette pissette infâme. »

Le Karkaroff reprend sa pose, main négligemment posée sur le rebord du fauteuil, jambes vulgairement ouvertes. Il écoute avec agacement l’autre homme se délecter de son alcool. Il était toujours temps de changer d’avis, il ne pouvait se lier avec un homme qui buvait une telle piquette. La laideur, la pauvreté, le manque de gout décoratif d’accord mais l’alcool jamais. Il sait qu’il est déjà trop tard et que tous mouvements de fuite seront interprétés comme tels. Il est trop fier pour faire marche arrière, trop orgueilleux pour se permettre d’être jugé comme lâche. Il jette un regard tiède à Abraham quand il mentionne sa fille, il ne sait pas trop quoi penser de cet homme à part ce qu’il a entendu dire et il sait que les ouïes dire ne sont jamais une source totalement fiable. Il se demande amèrement comment un père peut vendre sa fille au plus offrant comme cela, Nikolaï éternel célibataire ayant échappé pendant des années au mariage, ne forcera jamais Lada à se marier, même par alliance, même pour sauver la famille. Que ce père soit prêt aussi facilement à sacrifier sa fille à un homme beaucoup plus âgé dont la réputation n’est plus à faire lui parait fou. Il n’a aucun doute sur le fait que l’autre homme s’est également renseigné à son sujet avant d’accepter de le voir, alors pourquoi avoir dit oui ? Nikolaï n’aurait pas laissé un homme comme lui s’approcher de sa progéniture.

« Oui, est-elle là ou préférez-vous parler d’elle en son absence ? Jouons cartes sur tables, vous savez pourquoi je suis ici, vous savez peut-être les raisons qui me poussent à chercher une femme ? Si ce n’est pas le cas, je me ferai un plaisir de vous en informer. » Il suinte le mépris, il suinte le sarcasme mais il ne peut plus vraiment s’en empêcher après toutes ses années. « Vous savez également ce que je peux mettre sur la table, les richesses qui peuvent vous êtes échangé contre la main de votre fille : une chèvre, un cheval et deux chiens de chasses suffiront n’est-ce pas ? » Il a à peine la force de finir sa phrase, partant dans un rire tonitruant, sa blague n’est sans doute drôle que pour lui, c’est toutefois tout ce qui compte pour Nikolai. Reprenant son souffle il ajoute « Mais je pense qu’il est plus important que nous apprenions à nous connaitre vous et moi si nous envisageons une alliance, vous ne croyez pas ? »

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Abraham Quirrell
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MessageSujet: Re: Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)   Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) EmptyMar 9 Mai - 15:31



waste of precious breath


ABRAHAM & NIKOLAI

1950

La réputation du Karkaorff le précède et c’est avec une grimace de dégoût bien dissimulée que le bigot détaille pour la première fois le pêcheur. Il ressemble en tout point à la vision que s’en était fait Abraham: traits viciés par l’arrogance et gestes souillés par la luxure. La récompense n’en sera que plus belle. « Je me disais justement que vous alliez sans doute vouloir passer dans votre bureau mais nous parlons affaires certes mais familiales, un peu de confort est requis ne pensez-vous pas ? » - le patriarche esquisse un sourire alors qu’un « certes » aux accents moqueurs s’échappe d’entre ses lippes serrées. Chassant l’impolitesse de son invité d’un geste leste de la paume, prêcheur miséricordieux prêt à pardonner l’insolence des égarés. Il s’attelle à leur servir de son plus mauvais alcool, réservant les meilleurs liqueurs à des invités estimés. Il tâte le terrain, Abraham. Il s’est longuement renseigné sur son invité lorsque ce dernier l’a d’abord contacté afin de lier leurs deux familles. Il a en premier lieu cru à une blague, avant d’apercevoir le bénéfice que pourrait apporter une telle union à sa famille. Leur maître saurait alors se souvenir de leurs sacrifices… « Ah mais si j’avais su où se trouvait l’alcool, je l’aurais fait sans hésitation. Hospitalité bulgare oblige, ce n’est pas comme cela que vous faites ici ? » - lui tendant un verre avec un sourire poli, retranché derrière ses bonnes intentions de façade. Le Karkaroff déglutit difficilement et le Quirrell retient un éclat de rire, bien conscient de la nécessité de son alliance avec les bulgares. Masque diligent éclaté sur les traits, hochement de tête poli alors que son interlocuteur reprend la parole, l’arrogance peinte au creux de ses mots. « J’espère que c’était un whisky bon marché, sinon mon opinion sur le goût des anglais vient de prendre un coup dans l’aile. Je vous ferai parvenir une caisse d’alcool bulgare, ça vous changera de cette pissette infâme. » Abraham ne prend pas la peine de lui répondre à proprement parler, se contentant de porter une nouvelle fois le verre à ses lèvres d’une orbe défiante. Avachi sur le fauteuil en face de lui, la posture des deux hommes n’aurait être plus différente. L’arrogance face à la rigueur, les muscles rigides d’Abraham face à la position sciemment négligée de Nikolai.  

« Oui, est-elle là ou préférez-vous parler d’elle en son absence ? Jouons cartes sur tables, vous savez pourquoi je suis ici, vous savez peut-être les raisons qui me poussent à chercher une femme ? Si ce n’est pas le cas, je me ferai un plaisirde vous en informer. » - le mépris de l’homme commence à jouer avec les nerfs d’Abraham dont les doigts se referment presqu’imperceptiblement sur l’accoudoir de bois du large fauteuil. Le dévot repose son verre sur le guéridon dans un geste délibérément trop lent. « Micah est pour le moment occupée ailleurs. Les explications seront elles inutiles. » - le père a tenu à se faire une idée concrète du personnage avant de lui faire rencontrer sa fille, dernière pupille vendue aux mains du Diable. Plus les minutes passent et plus l’anglais déteste le bulgare, de ses traits affables à son manque de politesse. Plus les minutes passent et, presqu’Abraham serait il prêt à abandonner. Mais plus le temps passe, plus la rédemption des Karkaroff lui apparaît comme la voie royale vers une place au côté du Seigneur. Le mépris bulgare accueilli par l’indifférence austère de l’aliéné. « Vous savez également ce que je peux mettre sur la table, les richesses qui peuvent vous êtes échangé contre la main de votre fille : une chèvre, un cheval et deux chiens de chasses suffiront n’est-ce pas ? » - un sourcil arqué devant l’hilarité tonitruante d’un homme aux manières d’adolescent. Un relent de pitié et de dégoût au fond des orbes, se forçant à esquisser un sourire aux accents carnassiers alors que l’homme reprend la parole dans un sourire. « Mais je pense qu’il est plus important que nous apprenions à nous connaitre vous et moi si nous envisageons une alliance, vous ne croyez pas ? » c’est cette fois-ci au tour d’Abraham de rire alors qu’il détourne le regard d’une tête de sanglier aux yeux vides pour les poser de nouveau sur Nikolai, le masque de fer retombé sur ses traits habités par plus grand que lui.  « Je vous proposerais bien de trinquer à ces sages paroles si vous vos sentiments à l’égard de mon alcool n’avaient pas été faits aussi clairs. » il se penche légèrement vers lui alors que son venin s’écoule d’un ton plat. « Parlez moi donc de vous… » ajoutant d’une voix plus basse, les mots colorés d’amertume. « Avez-vous autre chose pour vous que votre politesse ? » pauvre Micah qu'il s'apprête à sacrifier. Jolie Micah qu'il s'apprête à tuer.
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Nikolai Karkaroff
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MessageSujet: Re: Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)   Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback) EmptyDim 2 Juil - 1:24

Waste of precious breath
Nikolai & Abraham


E
n apparence Nikolaï est l'homme décontracté et je m'enfoutiste qu'il a toujours voulu donner, à l’intérieur cependant il bouillonne de questions sur l'autre homme. Il a toujours été un homme curieux, quelqu'un qui veut absolument tout savoir de ce qui se passe autour de lui, le genre de personne qui part à la pèche aux informations pour des choses qui ne le concerne même pas. Nikolaï était une commère. Ou presque. Il n'avait jamais eu de véritable ami à part son frère et celui-ci n'avait jamais été bien fan des commérages sans importance alors l’aîné n'avait jamais vraiment pu partager ses découvertes à part quelques histoires qu'il avait jugé pouvant faire rire son cadet. Bien sur, il avait fait sa petite enquête sur le Quirrell et il en savait plus que nécessaire mais il aimait comprendre et décortiquer les gens. Il voulait comprendre son métier des plus étranges, cette étrange relation à Dieu et ce comportement inadmissible de père. Il ne s'abaisserait cependant pas à demander, tout bouillonnant de curiosité qu'il puisse être, il n'allait pas donner plus d'importance à  Abraham qu'il n'en méritait cependant son genou s'anime, sa jambe tapote sur le sol dans son impatience.

Il regarde avec une expression méprisante l'autre homme avaler son liquide infâme, pour une fois le mépris n'est pas adressé au Quirrell mais à l'alcool qu'il voit disparaître de son gosier. Nikolaï doute complètement de la qualité de cet homme, quelqu'un de bien, quelqu'un de correct ne s'abaisserait pas à boire ce genre de choses. Il laisse échapper un rire moqueur des que son interlocuteur prend la peine d'ouvrir la bouche, il est à la fois prévisible et imprévisible. Nikolaï sait ce qu'il va dire, il sait que la jeune fille n'aurait jamais fait son apparition et que le père l'aurait de toute maniéré cachée à ses yeux. Il se donne des airs de grands seigneurs et non du vendeur de bétails qu'il est réellement en la soustrayant à ses yeux. Il est surpris toutefois par les tons qu'il emploie, on lui avait fait le portrait d'un homme froid et sans humour, ils n'avaient probablement pas fait suffisamment attention à son ton et au type d'humour qu'il possède.

« Quel dommage... Vraiment, j'aurais aimé pouvoir juger de la bête par moi même, on m'en a dit tant de bien mais les goûts des autres sont souvent loin des miens. »


Surtout ceux des anglais bien plus rigides, bien plus inintéressants que les bulgares ou les russes. Ces derniers à quelques exceptions prés ont paradoxalement à la température de leurs pays le sang chaud. On peut faire l'hypocrite chez les Bulgares, on peut se contenir mais les attaques flashent plus vite qu'en terre britannique, les langues sont acérées, les mœurs sont différentes. Nikolaï n'avait aucun doute sur le fait qu'il pourrait s'amuser pendant des heures à faire enrager des bons petits anglais bien courtois. Le Karkaroff ne comprenait toujours pas après tant d'années comment son frère avait pu envoyer Aleksandr à Poudlard, il avait été faible de se laisser avoir par les beaux yeux de sa femme, il avait été faible de vouloir soustrait Aleksandr à l'éducation de Durmstrang. Il plaignait son neveu d'être entouré par ce genre de personne.

« Comme je vous disais, les goûts et les couleurs... Même si votre alcool est si mauvais qu'il pourrait sans doute dissoudre un cadavre en moins de 5minutes. Une idée à garder en tête pour quelques expérimentations sans doute. » Nikolaï plaisante en montrant la bouteille d'un geste ample de la main. Il a toujours aimé être dramatique.

« De moi ? Vous allez réveiller l’égocentrique qui dort en moi mon cher Abraham. Ma politesse n'est pas mon seul charme, soyez rassuré. Je suppose que vous savez déjà des choses sur moi comme j'en sais sur vous, il aurait été stupide d'invité un inconnu chez vous, n'ai je pas raison ? » Il savait à 1000% que l'autre homme avait lui aussi fait ses recherches, il avait l'air bien trop consciencieux et bien trop frigide pour que le contraire soit possible. « Allons donc à l'essentiel. Vous connaissez mon nom, mon age et mon origine tout au moins. Ma famille est entièrement composée de sang pur et cela inclus ma bâtarde de fille. Vos recherches vous ont-ils mis au courant pour ma chère Lada ? Elle a pratiquement l'age de Micah si je ne m'abuse, elle aura au moins une partenaire de jeu. » Le sourire se fait carnassier, le mensonge est rapide à venir sur le bout de ses lèvres. Il est persuadé que jamais sa fille ne s'abaissera à cotoyer une personne de cette famille même si ses intérêts morbides rejoindraient sûrement les leurs. Il aimait sa fille quoi qu'on puisse en dire, il acceptait son besoin de solitude, il admirait ses talents artistiques et bons nombres de ses toiles lugubres décorées ses diverses propriétés.

« Que voulez-vous savoir que vous ne savez pas déjà ? »

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Waste of precious breath - ft Abraham (Flashback)
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