Soutenez le forum
Votez pour M&M sur les top-sites et faîtes passer le mot!
Bazzart - PRD.
Ecoulement du temps
Nous sommes actuellement en septembre 1952
Sixième version du forum
On vous donne rendez-vous ici pour vous tenir au courant des dernières nouveautés!
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 burning bright right till the end (V.R)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 16:08

Viona Nimüe Rosier
petite citation
▲ Nom : La délicatesse d'un pétale vermeil, rougeoyant dans les abysses, si fragile, si éphémère chose. Soutenu par la fine tige duveteuse où s'hasardent de tranchantes épines minuscules, système d'autodéfense incrusté dans son âme. Car elle est trop délicat et trop envoûtante, la rose écarlate attirant par ses effluves printanières. Des poètes dans l'âme, des botanistes attentionnés, des peintres expressifs, les Rosier ont longtemps été une famille d'artistes reclus sur ses landes prospères dont ils été dédaigné. Vivants alors la plupart du temps en autarcie, ne se mêlant que pour business et nécessités.
▲ Prénom : Viona. L'indolence d'un prénom court, concis. Qu'on n'aura pas à crier et si facile à murmurer. Partage entre la rudesse écossaise et la délicatesse française par la simple modification d'une consonne. Qu'on ne se méprenne pas, l'échange du v et du f est strictement interdit, jugé indélicat et inapte. Bercée dans sa jeunesse par les contes et légendes de son pays, il semblerait que sa mère n'ait une préférence insoupçonnée par les légendes arthuriennes et cette "dame du lac" surnommée de bien des noms dont celui de Vivianne et de Nimüe. Étrange coïncidence tue et emmurée.
▲ Date et lieu de naissance : Née dans les prémices d'une nuit d'automne, lorsque le crépuscule atteint son paroxysme, un cri puis deux résonnent dans la demeure, sur les terres de Merthyr Tydfil, un vingt-huit octobre 1923.
▲Nature du sang : Le précieux vermeil ne saurait être entaché car si l'ouverture d'esprit des Rosier est bien connu de tous, le respect des valeurs sorcières l'est d'autant plus. Sorcière née d'une génération de sorciers britanniques et français, elle est d'un sang qu'on qualifie de pur.
▲Profession : Future ménagère, on ne disposait guère Viona à avoir un travail en-dehors de celui de s'occuper d'un foyer. Pourtant, étant autrefois l'enfant du troisième frère, sa place n'était guère enviable pour faire un "beau" mariage offrant rentabilité et confort de vie. Ainsi, son père ne vit aucun travers lorsque, habile, le petit moineau demanda à assister leur cousin Altair dans son échoppe d'apothicaire. Douée avec les plantes, elle restait surtout dans l'arrière-boutique, s'occupant du ravitaillement et du conditionnement, évoluant entre les chaudrons et les fioles, trouvant astuces et finesse pour faire entrer des ingrédients dans de si petits conteneurs. Mais Altaïr n'était pas des plus friands de cette idée, une sorcière devant avoir sa place derrière des fourneaux non pas des chaudrons, reconnaissant à contre-cœur l'efficacité de sa discrète cousine mais surtout l'indomptable volonté d'aider sa famille dont les finances tapissaient. Et Altaïr mourut lors de la guerre, laissant l'échoppe revenir aux mains de son cadet, plus prompt à former la gamine devenue adulte, lui enseignant des rudiments de concoctions diverses et variées. Ce qui lui permet d'avoir des connaissances de guérisseuse relativement moyennes mais vitales lorsque l'instant critique s'abat et que l'hôpital de Ste Mangouste n'est guère un lieu de refuge. Assistante d'apothicaire serait le titre honorable qu'on lui donne, peu sachant qu'en réalité, toutes les concoctions proviennent de sa main blanche.
▲Statut matrimonial : Ils sont tombés dans l'oublie, les épines fanées du bouquet enchanté. Tombés en désillusion, décriés par la société, tourmentés dans l'ombre puis en pleine lumière. Complètement rejetés. Son père, Rowan Rosier, a beau joué des coudes et ravaler sa fierté et ses remords sous de faux airs d'aspirant et de gentleman, il n'en est rien. On ne veut pas se mêler avec ceux qui ont trahi. On redoute de faire confiance à cette famille, de nouveau. Et pour redorer leur blason et endormir les esprits, quoi de mieux que de donner ses enfants en offrande sur un joli plateau d'argent. Il est en quête de fiancé des deux sexes pour ses enfants, Rowan... mais pas n'importe lesquels : de ceux qui sauront lui assurer un tremplin suffisamment tendu pour pouvoir s'élever et endormir la méfiance persistance. Elle est donc une célibataire en sursis, Viona. Et elle le sait.
▲Ancienne maison (ou école pour les bulgares) : Rares sont les femmes à avoir pu accéder à Poudlard et Viona remercie Merlin d'en avoir fait partie. Délicat petit moineau restant aisément en haut de sa tour, plongée dans des grimoires qu'elle ne trouve point en sa demeure, profitant de ses instants pour accroître des connaissances qu'elle n'est pas certaine de pouvoir espérer toucher du doigt un autre jour. Suivant à contre-cœur ces cours de magie domestique mais s'appliquant pour endormir toujours plus la couleuvre dans son sein. Les seules raisons pour laquelle elle se risquait en-dehors trouvaient foi et réconfort en encourageant son frère jumeau dans ce sport brutal qu'est le quidditch et en aidant le professeur de botanique à soigner ses plantes, véritable passion naissante.
▲Patronus : Il est loin le temps où les faisceaux argentés arrivaient à sortir de sa baguette à l'évocation de l'incantation. Le sous-estimé et vigilant moineau sortait alors se dégourdir les ailes, planant au-dessus des têtes dans son piaffement allègre et joyeux. Animal si simple mais convivial.
▲Baguette Magique : Sensible écrin de magie, la merveille n'en est rien. Finement sculptée dans un bois de sorbier d'un blanc immaculé, la baguette de la belle n'a émit aucune explosion, aucun sifflement lorsqu'elle la toucha pour la première fois, en foulant du pied l'échoppe d'Ollivanders. Le crin de licorne qui la compose et lui donne son essence magique fit émettre quelques oiseaux faits d'origami qui se mirent à gazouiller gaiement avant d'exploser en pétales de lilas blanc. Si elle est souple et efficace pour les sortilèges, elle est assez longue, la baguette de Viona, exacerbant la finesse du bois, délectant de sorts élégants et raffinés à son image.
▲Particularité : Aucune en soi. Viona n'est qu'une sorcière lambda vivant en compagnie de ses parents et de son frère jumeau.
▲Amortentia : Une touche de lilas des forêts embaume le chaudron pour venir chatouiller les narines de la sorcière qui se met alors à sourire, rappel d'une belle journée ensoleillée. Entre deux senteurs, celle plus fort du parchemin se mêle à ses souvenirs, laissant son cœur s'apaiser et s'alléger jusqu'à ce qu'une touche plus musquée, plus masculine ne vienne troubler ses sens.
▲Epouvantard : Une armée de pierres tombales s'effilent sous ses yeux dont la terreur et la douleur la font chavirer, ses pieds se dérobant sous son corps pour finir par l'aplatir sur le sol, au côté de Gareth, ensanglanté et sans âme. Sa famille n'a déjà que trop souffert, trop perdu. Un nouveau coup ne serait que fatal pour l'état psychologique de la demoiselle. Pourtant, parfois, ce sont les murs froids et étouffants de la salle d'interrogatoire du ministère qui apparaissent à la jeune femme, souvenir trop marquant d'un interrogatoire qu'elle a peine à chasser de son esprit.i

Je jure solennellement de faire usage du sortilège
Protego
pour servir ma cause

"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?"
Douce ¤ Fragile ¤ Discrète ¤ Intelligente ¤ Perspicace ¤ Juste ¤ Déterminée ¤ Têtue ¤ Fière ¤ Arrogante intérieurement ¤ Proche de sa famille ¤ Sarcastique ¤ Comédienne ¤ Peu sûre d'elle ¤ Autodidacte ¤ Attentive ¤ Audacieuse ¤ Consciencieuse ¤ Courtoise ¤ Délicate ¤ Sensible ¤ Dévouée ¤ Fidèle ¤ Piquante sous sa candeur ¤ Impétueuse ¤ Stratège ¤ Ingénieuse ¤

Malgré sa chevelure de feu, Viona a toujours été la discrétion assurée. Le moineau planant au-dessus des têtes sans parvenir à attirer l'attention, gamine trop tranquille dans une famille composée de cousins plus exubérants ou tout du moins plus charismatiques. On la prenait souvent pour une petite chose fragile, Viona. Menue et de petite taille, elle n'élevait que rarement la voix contre autrui mais ce n'était pas pour autant qu'elle se laissait marcher sur les pieds. Car comme les siens, le même feu ravageur brûle dans ses veines, enhardissant son être depuis les cinq dernières années. Une détermination sans borne dans une requête de justice, et non pas de vengeance comme la plupart des siens. Au fond d'elle, Viona est un volcan de lave fier et arrogant ne supportant que moyennement de recevoir des ordres dont elle ne reconnaît ni l'autorité ni l'intérêt mais pliant l'échine lorsqu'il se doit de l'être. Capable d'endurer et d'accepter pour le bien-être de la famille Rosier, dévouée aux siens. En ce sens, si elle n'est pas forte physiquement, le moineau possède une force intérieure la rendant capable de se lever chaque matin en affrontant regard et remarque acerbe, de sourire en réponse aux minois hautains suspectant encore la moindre écartade et d'encaisser remarques et commentaires narquois et fastidieux sur les siens. Car cinq années n'effacent pas le passé, encore moins lorsqu'on donne une famille en gibier de potence sous les dents acérés des commères, ravis de ne pas servir de repas à leur tour.

Sa douceur et sa candeur restent pourtant deux traits visibles sur son visage de poupon. Bien que son cœur lui réclame justice et que la peine appelle aux défoulements, elle a peur de laisser sa rage couler hors de ses veines, le piaf. Jeune adulte ayant grandi trop vite, attrapant finalement des responsabilités dans l'échoppe familiale et aidant au mieux dans l'organisation des Lux malgré son jeune âge, elle doute souvent d'elle. De ses capacités, notamment en matière de guérison, ou encore de ses habilités à feindre la comédie. Si sourire niaiseuse peut paraître simple, transformer la vérité, masquer des informations l'est moins. Alors, elle doute d'elle, la Rosier et s'enlise parfois dans la paranoïa qui règne sur le continent, ayant peur que l'un des siens ne tombe à nouveau. Prête à tout au final pour les protéger, quitte à être sacrifiée en fiançailles à l'ennemi. Ingénieuse, elle trouve des solutions avec le minimum d'ingrédients requis, son audace la poussant alors à tester encore et toujours en vue d'obtenir des résultats. Elle est la femme de soutènement, Viona. Celle qui résiste dans l'ombre et aide à rétablir les vaillants. A réfléchir face aux informations données, ne pouvant ni n'ayant les épaules pour aller les collecter elle-même. Elle est la femme de l'ombre s'engageant chez les Lux pour faire rétablir la justice et l'égalité dans les rues, mais surtout pour faire taire cette terreur qui s'empare d'elle, comme une tâche noire assombrissant son impétuosité et sa témérité, ce courage endormi dans ses entrailles qui peinent à resurgir, la demoiselle n'ayant plus confiance en elle, ni en ses capacités. Pourtant, elle se tient toujours là, debout. Car telle doit être sa place.

« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? »
La peur au ventre, elle ne voudrait pas apercevoir son reflet dans le miroir, le petit moineau. De crainte d'y trouver ce qui serait capable de déchirer son cœur et ses espoirs, sachant pertinemment que rien de cela ne pourrait se réaliser. Car au final, que pourrait bien vouloir réellement Viona Rosier, sorcière prisonnière d'un nom qui n'apporte que malheur et condescendance, d'une place en retrait à l'ombre du nom de tous même de ses plus proches confidents ?! Non, elle ne pourrait se résoudre à jeter un coup d’œil sur ce tableau irréel d'une famille qui aurait pu être la sienne si on ne les avait pas décrié et rejeté dès que leurs aïeux avaient foulé cette terre. Une famille réunie où seule la vieillesse emporterait finement et indoloreusement les plus faibles. Une légèreté au cœur visible sur tous les visages, réunis autour d'une grande table sur le chêne protecteur dans le jardin de Varric et Agrippa, près des rosiers ancestraux de leur famille. Tous conversant vivement entre sérieux et rire. Elle se verrait alors de dos, dissertant vivement mais allègrement avec une autre tête rousse qu'elle imagine déjà être Gareth tandis qu'un autre sorcier se penche vers son oreille de l'autre côté, ni de sang-pur, ni imposé, la faisant sourire. Les charmes d'une fin d'après-midi d'été comme il aurait pu y en avoir... si la rancœur, la peur et le rejet n'étaient pas venus frapper à leur porte. Un tableau imaginaire apaisant dont elle ne pourrait se soustraire, n'ayant alors plus la volonté de continuer si elle tombait dans cette illusion.

« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? »
Choix délicat et tortueux que celui-ci. Le mystère des reliques dans le creux d'une main, le choix cornélien de n'en prendre qu'un. Ses doigts glissent sur chacun des objets, délicatement, n'osant à peine les toucher.
Comme si elle risquait de les briser, de les faire partir en fumée. Elle s'interroge sur la démarche à suivre,
angoissée de faire un mauvais choix, l'obtention de ces présents n'était jamais sans conséquence. La baguette de Sureau glisse dans ses doigts, puissance incommensurable capable de détruire à elle-seule Grindelwald et ceux ayant détruit son foyer. La haine et la colère s'emparent du petit corps fébrile qui s'agite et elle repose l'objet magique, comme ayant peur de se brûler les ailes. Elle est indécise, le moineau. Et pourtant, même si la pierre de résurrection pourrait lui ramener illusoirement ceux qu'elle a perdu et si la cape d'invisibilité masquerait leur présence, assurant les arrières de Lux, elle s'emparerait de la baguette d'un coup de tête impulsif qui ne lui ressemble guère, convaincue d'en finir une bonne fois pour toute avec ce fléau qui ronge l'Europe de puis trop longtemps. La laissant en la possession de Gareth, une fois le moment venu.
"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans en quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?"
" Tout a changé. Tout est parti en fumée. Depuis décembre 1945, plus rien n'a de sens, ni même de rationalité. La mort de Dumbledore a choqué les miens au-delà du concevable. Grindelwald s'était relevé et a ainsi commencé son ascension. Beaucoup des nôtres ont crié vengeance, là où ils étaient trop frileux pour oser s'élever plus tôt. Il faut dire que le Sorcier Gris, comme on l'appelait avec mon frère, avait fait naître une énorme estime chez les Rosier, autant pour sa sagesse que ses paroles. Et le 21 janvier 1946, un nouveau drame s'est abattu. Plus sabrant encore que la mort de Dumbledore. Mon oncle et mes cousins tombèrent en tentant de stopper Grindelwald et ses sbires, pire encore en servant d'exemple. On cracha sur les nôtres, on nous humilia avec bassesse. Sans foi, ni loi. Rejetés au loin près de notre forêt. Bafoués. Mais le sort ne s'arrêta pas là et Grindelwald se montra encore plus pernicieux et vicieux en incendiant la maison du second frère de mon père... avec ses membres à l'intérieur. Une larme glisse le long de la joue de Viona qui relève pourtant fièrement la tête. La peur avait guidé leurs baguettes. Mais la presse s'empressa de crier à l'accident ménager, que le chaudron avait débordé, créant une réaction en chaîne dans l'âtre de la cheminée. On nous a forcé à plier l'échine et à nous terrer dans nos tanières. Loin de la capitale. On s'est affairé à survivre depuis alors oui... on peut dire que l'ascension de Grindelwald a influé sur notre quotidien."
Famille déjà recluse, on les mit encore plus au ban de la société. Les anciens accords matrimoniaux ou commerciaux s'étant fait par le passé se rompirent et ils finirent par redevenir isoler alors que Rowan, le père de Viona et de Gareth était mis sur le devant de la scène familiale, prenant la suite patriarcale. Rien ne l'avait préparé à une telle situation, le benjamin de la famille n'étant guère celui qui se prend la tête avec les préparatifs de succession. Dès lors, leur quotidien se modifia légèrement en mascarade ouverte, devant faire bonne figure en public afin de ne pas éveiller encore plus les soupçons, la paranoïa finissant par les galvaniser dans ses efforts de comédie.

"Étiez-vous présent lors des événements de Loutry St Chaspoule ? Si oui, quelle a été votre réaction ? Si non, que pensez-vous de cet attentat ?"
Comme bon nombre de Rosier, Viona était présente lors du bal d'halloween de Loutry St Chaspoule. C'était leur devoir que d'y faire figure. Jusqu'à ce que le drame ne s'abatte et qu'un sortilège vert amer ne fuse. Des cris résonnèrent de partout alors qu'on criait au meurtre, à l'assassinat. Voyant Gareth s'élancer pour observer l'effroyable, la sorcière s'était élancée à sa suite sans réfléchir. Mais elle resta choquée face à la lividité du visage connu. L'impact la tétanisa sur place alors qu'elle observait, spectatrice, l'accusé se faire malmener, révélant alors la fin d'une alliance entre Lux et Mangemorts. Bien qu'elle s'était éloignée du groupe depuis quelques mois, elle ne pût s'empêcher de se signer devant le mort et d'observer impuissante, le combat faire rage. " Tu es folle, ma parole. Couches-toi." Elle ne sût à qui appartenait la voix connue mais fut projetée au sol pour ne pas se recevoir un sortilège perdu dans cette bataille faisant rage. Au milieu du tumulte, dos à un banc, elle ne savait que faire le moineau. Les anciens alliés n'existaient plus. L'aveuglement et la rage de l'impuissance depuis longtemps malmenée résonnaient au milieu du fusement des sortilèges qui pleuvaient sans qu'on ne sache qui était ami ou ennemi. Elle la vit alors, au cœur du chaos, cette chevelure auburn trop connue qui finit par voler dans les airs. Elle ne sut si elle cria son nom, Viona, mais même son mystérieux sauveur ne put l'empêcher de s'élancer vers le corps de son frère qui avait peine à se relever. " Protego." "Viona, il faut t'en aller." Sa sœur n'était pas une guerrière, il ne le savait que trop. Déconcentré par sa présence, Gareth tenta de lui faire prendre la fuite. En vain. Si elle refusait de blesser autrui, elle était également diablement tenace, son moineau. "Pas sans toi. Ce n'est que folie ici. Tu ne sais même pas qui est ton ennemi." "Nous avons été trahi. Emmeline gît toujours sur le sol et regarde-les nous attaquer. Quelle preuve te faut-il de plus ?" " Gareth, arrête. Regarde, les spanesis... ils ne font rien. Ils n'arrêtent ni n'attaquent. Ce n'est qu'un chaos destructeur. Gareth, je t'en prie, il faut stopper tout ceci." A contre-cœur, il l'écouta alors que Janus Black tomba au sol, défiant l'attention de la population apeurée. "Filons." Malheureusement, de par son intervention pour protéger son frère et ses liens avec ce dernier et Isidore Nott, sa vie devient de plus en plus pénible. On ne manquait aucune occasion pour donner tort aux Rosier et ce depuis longtemps déjà mais avec ces événements et leur ancienne alliance connue avec Dumbledore, ils furent suspectés et incriminés à tort par les rumeurs. A cause de son inactivité lors de l'attaque, Viona ne fut pas inquiétée de voir son visage apparaître sur les affiches de recherche. Mais si son visage fut préservé des traques à l’homme, la seule présence des Rosier sur les lieux suffit à lancer le ministère à leurs trousses. Perquisitionnés dans l’aurore du petit matin, entraînés dans les salles d’interrogatoire du ministère durant des heures interminables, menacés et violentés, aucun des Rosier n’en réchappa. Elle ne sut combien de temps elle resta dans cette pièce vide d’où elle ne pouvait se lever de sa chaise sans recevoir regard glacial et menace d’enfermement. Elle avait mal à la tête, la sorcière, d’avoir été empoigné par sa tignasse rousse dans une tactique visant à lui faire avouer tous ses remords. Lasse et fatiguée, elle n’avait pu retenir sa tête lorsque la brute finit par la lâcher et heurta la table, faisant rire aux éclats le bulldog soviétique, écorchant sa pommette autant que son espoir. Pourtant, elle criait son innocence, le moineau, n’ayant au final rien à se reprocher et trop loyale pour confesser les pêchés d’autrui. Ce soir-là, elle n’avait finalement levé sa baguette que pour se protéger, ce dont le brigadier se rendit rapidement compte. Mais la peur la recouvrait de son emprise pernicieuse, lui insufflant l’idée qu’elle ne sortirait jamais de cet endroit, prisonnière d’un nom qui n’apportait que malheur et suspicion. Elle fut cependant relâchée, comme le reste de sa famille, bien que Gareth eût droit à un séjour plus long et douloureux que les autres. De retour à Merthyr Tydfil, ils découvrirent avec stupeur que des perquisitions avaient été mené au sein de leur demeure, les meubles et les objets reversaient dans une recherche qui avait dû être frénétique mais sans résultat. L’échoppe avait reçu le même traitement, les fioles brisées au sol se mêlant dans une odeur si putride et dangereuse, qu’il fallut faire venir les équipes de sécurité du ministère. Aux frais des Rosier, bien entendu. Durant de longues semaines, tous leurs faits et gestes furent décortiqués, notés, examinés de loin comme de près, les spanesis ne se dérogeant pas de surveillance musclée persuasive. Elle ne sortait alors plus, Viona. Cloîtrée derrière des murs qui n'étaient plus des remparts et s’occupant de l’état de sa mère qui dépérissait, l’interrogatoire ayant annihiler ses derniers efforts.
Mais si les surveillances s’étaient estompées, elles reprirent de plus belles lorsque Rowan dénonça Gareth en tant que résistant afin de pouvoir sauver son entreprise… tout du moins, le crut-il. Car étant le père du fugitif en question, aucune grâce ne lui fut accordée contrairement à celles négociées afin de l’aider à remettre à flot son commerce, durement rudoyé par ses accusations et interrogatoires ayant jeté une réputation douteuse sur son image de businessman. En voulant sortir de l’eau en sacrifiant une personne, il avait fini par faire sombrer le navire, son capitaine lâche à son bord.

▲ pseudo ou prénom : spf
▲ âge : vingt-huit ans.
▲pays : France
▲ Connexion : Free merde ces derniers temps, je préfère prévenir. Mais 4/7 idéalement.
▲ scénario ou inventé : Inventé
▲ avatar : Madelaine Petsch
▲ Où avez-vous connu le forum ? : PRD.
▲ quelque chose à rajouter : burning bright right till the end (V.R) 3294557795
▲ crédits : little wildling ; casshelps ; lilpotter.


Dernière édition par Viona Rosier le Mer 26 Avr - 15:49, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 16:11

Mudbloods and murmurs
citation de votre choix citation de votre choix citation de votre choix

Deux cris pour une seule âme ~ (Octobre 1923 - Août 1934) La mort fait partie de la vie. A la minute où nous naissons, nous sommes condamnés à mourir. L'important, c'est ce que nous faisons tant que nous sommes vivants.
- Extrait du Roi Arthur.

En cette douce soirée automnale, la tiédeur du foyer des Rosier enveloppée Rowan, assis dans le fauteuil unique trônant devant l'âtre rougeoyante, les coudes sur ses genoux qui ne cessaient de s'agiter. Peu de bruit flûtait le silence, ponctué parfois de la voix lointaine de la sage-magicienne. Après avoir fait les cents pas, l'homme s'était convaincu qu'être assis aiderait à stopper les élans angoissés de sa personne. Une première dans son existence. Car Rowan Rosier n'était pas homme à s'angoisser. Impétueux personnage, il avait l'ardeur et l'optimisme de prouver sa valeur rudement mise à l'épreuve depuis sa naissance. Etre le troisième de sa fratrie ne lui avait pas offert que des services. Si les responsabilités enserraient moins ses épaules, sa reconnaissance en pâtissait davantage à son grand dam dans son besoin de reconnaissance. Autant paternelle qu'universelle. Une reconnaissance qui n'était jamais arrivée. Ni quand il s'était élevé contre l'avis de son aîné sur le choix des partenaires commerciaux, arguant pour que les meilleurs placements devaient se trouver hors Europe et que les liens avec leur famille française ne suffiraient plus à les substantiver et qu’il fallait s’ouvrir sur les pays de l’Est au lieu de l’odieuse grosse pomme qui se réclamait à elle-seule : pays de liberté alors qu’elle n’était qu’une opportuniste empoisonnée de vers à ses yeux. Encore moins quand son père l’avait nommé responsable des transports outremer, l’exilant sur les eaux glaciales du grand nord pour se rendre du côté des fjords vibrants de révoltes à caractère politique instable. Une façon indélicate de le chasser pour ne plus avoir à supporter son tapage ni même sa présence. Il était revenu pour prendre femme et fonder un foyer, comme les convenances le souhaiter et s’était heurté à une tenace courtoise. Lui, le grand Rowan Rosier avait épousé une mégère venue d’Ecosse, terre de barbares et d’indélicats personnages à ses yeux d’anglais. Mais là où il avait pensé tomber dans un guet-apen, il avait appris à apprécier sa compagnie à défaut de l’aimer. Elle n’était que trop impétueuse pour courber l’échine, ce qui lui plaisait autant que cela ne l’enrageait. Pourtant, en cet instant, c’était bien pour sa vie qu’il déchiquetait de ses doigts les pages de la dernière gazette, faisant rougeoyer le visage du ministre dans l’âtre de la cheminée. Changer ses idées était une solution à son problème de soudaine anxiété mais ce qu’il contemplait dans l’âtre ne faisait que l’échauffer encore plus. Les nouvelles lois de Spencer-Moon asservissaient encore plus le faible commerce de plantes des Rosier et à ce rythme-là, ils allaient réussir à les enterrer. Son poing se serre à faire blanchir ses jointures jusqu’à ce qu’il n’entende un cri aigu retentir, le faisant quitter son siège prestement, alerte. Il grimpe la moitié de l’escalier avant de se rattraper à la rampe, ne sachant s’il devait continuer ou non lorsque les cris s’arrêtent. Meera était sa femme mais à cause de leur fort caractère respectif, ils ne s’étaient jamais réellement parlé sereinement. Il y avait toujours source de conflit et bien qu’il tienne à sa femme par devoir et un certain respect qu’elle lui soit toujours fidèle et n’ait pris amant, il n’avouerait jamais être le responsable de leurs moultes prises de becs. Elle avait voulu des enfants. Une requête qu'il avait d’abord refusée, égoïstement. N’ayant ni le temps, ni l’envie de pouponner. Les exigences familiales s’étaient alors accrues face à l’absence d’un héritier, donnant raison aux requêtes de sa femme. Mais s’il ne supportait pas ses neveux et nièces, comment pouvaient-ils s’attendre à ce qu’il procrée lui-même ? La pression fut si forte qu’il finit par s’exécuter, pensant qu’on le laisserait alors tranquille. Sauf que la grossesse de Meera ne s’était pas passée aussi bien qu’espéré et aujourd’hui, il craignait qu’elle ne rouvre pas les yeux après les efforts fournis pour l’enfantement. Si le veuvage n’était pas un problème, il savait qu’on le forcerait à prendre femme de nouveau et il n’avait guère temps et envie pour des badinages et faire l’éducation d’une jouvencelle de plus. . « Vous voulez les voir ? » La voix de la sage-magicienne retentit au premier étage, le faisant quitter ses spéculations au moment où il relevait les yeux vers elle. Réduisant la distance qui les séparait, il répondit d’une voix plus rauque qu’il ne le pensait « Oui. Est-ce qu’elle va… » Il n’ose pas formuler la fin de sa phrase, l’orgueil le prenant de laisser apparaître son inquiétude de la sorte devant une étrangère. « Votre femme va bien. Elle va avoir besoin de repos mais tout ira bien. Par contre… » « Quoi ? » Il crie limite, Rowan, ne supportant pas la tournure de sa phrase. « Vous ne pourrez plus avoir d’enfant. Votre femme ne le supporterait surement pas. » continue-t-elle avec tact. Les traits du sorcier devinrent livides alors qu’il déglutit tout en se grandissant, encaissant la nouvelle. « Bien… bien. » répétant les mots pour mieux les assimiler alors qu’il continue sa route vers la chambre conjugale. « Mais ne lui dites pas ! Jamais. » Cela la rongerait, elle qui lui avait dit vouloir une grande famille. Comme la plupart des Weasley si on regardait leur lignée. La sage-magicienne acquiesce fébrilement avant qu’il ne se retourne une dernière fois. « Vous avez dis : les voir ? » Inquisiteur, il relève un sourcil, ne comprenant pas le sens de son ancienne phrase. « Oui, Mr Rosier. Votre femme a donné naissance à des jumeaux… »

--------

Au loin, des rires d’enfants résonnèrent faisant lever le regard de Meera vers le jardin. Ses enfants s’amusaient ensemble autour d’une flûte enchantée faisant autant apparaître enchantement que musique. La tradition des Weasley avait de nouveau frappé, au bonheur de la jeune femme de pouvoir contempler le fruit de ses entrailles : deux jumeaux en bonne santé avaient vu le jour et comblait ses journées où elle se sentait si seule. Le plus grand d’entre eux, Gareth, paraissait plus robuste que sa sœur et si aujourd’hui, les deux têtes auburn se ressemblaient énormément, leurs traits allaient finir par s’estomper avec le temps… mais pas leurs liens. La vie recluse dans la maisonnée familiale était simple pour des bambins à peine âgés de trois ans mais avec les années, les moqueries et les sarcasmes allaient commencer à poindre sur eux-aussi et face à cette perspective, Meera soupira de chagrin. C’était pour cela que son époux était si dur et inflexible dans l’éducation qu’il tenait à leurs donner. Aucune bravade, aucune écartade n’était tolérée et bien qu’il fut souvent en voyage, son autorité dominait par la présence narquoise de l’aîné des Rosier qui gardait à l’œil la progéniture de son petit frère.

Les deux gamins grandissaient à vue d’œil, chacun d’eux trouvant à s’occuper, forgeant alors leur caractère. Contrairement à Gareth, Viona se montrait plus tranquille, avide de passer ses journées le nez plongé dans un livre, voyageant dans les lignes à défaut de pouvoir suivre un père absent qui ne posait guère son regard sur elle. Toute l’attention de Rowan était fixée sur Gareth, futur héritier qu’il s’appliquait à forger à son effigie. Mais heureusement pour le garçon, Rowan n’était pas toujours là et l’influence de Meera et de Viona continuaient également de grandir en son sein. Si elle ressentait une vive douleur face à l’ignorance d’un homme qu’elle tenait en grande estime, la gamine ne montrait guère son tourment, s’assurant de rendre fier autant que faire se peut l’homme qu’elle admirait, inconscience d’une enfant aimante envers son père. La tâche n’était pas aisée mais la force de conviction et l’entêtement de l’anglaise grandissait avec elle, derrière son petit minois où courtoisie et politesse se reflétaient.

Et elle jubilait, la gamine. Marchant aux côtés de sa mère et de son frère, tout en serrant fortement son nouveau livre contre son cœur, la petite Viona souriait aux anges en remerciant infiniment sa matriarche pour ce cadeau. Depuis qu’il l’avait trouvé dans la pièce exiguë qui lui servait de bureau, Rowan avait formellement interdit à sa fille de remettre les pieds dans cet endroit. L’antre de toutes les connaissances où quelques livres et mappemondes résidaient. Elle en avait souffert, Viona, son visage d’enfant ne comprenant pas mais reconnaissait pertinemment le ton de colère menaçant d’arriver à son paroxysme. Pourtant, tous ses tracas étaient chassés en cet instant alors qu’ils remontaient tous trois la rue principale du chemin de traverse. Perdue dans ses pensées d’évasion, elle faillit foncer dans une sorcière, s’écartant à temps pour ne pas entrer en collision. Mais le mal était déjà fait. « Par Salazard, faites donc attention, jeune sotte. Décidément, la loyauté autant que les manières se perdent du côté du Herefordshire. » Viona rougit sous le coup de l’insulte, ne sachant plus où se mettre. « Mme Malfoy, par l’amour de Merlin, ce n’est qu’une enfant. » Mais la grande blonde ne jette qu’un regard dédaigneux sur la petite famille en relevant la tête, hautaine, continuant à vociférer allègrement. Mortifiée sur place, la petite fille n’arrivait pas à relever la tête, se sentant coupable d’avoir déclenché une pareille bataille mais surtout déconcertée par la hauteur et la vilené des paroles invectivent. La main de Meera glisse dans la sienne afin de donner l’élan du départ sous des paroles polies mais fières. A ses côtés, Gareth fulmine avec ses petits poings d’enfant. « Pourquoi nous a-t-elle parlé ainsi, Maman ? C’était grossier et mesquin. Elle a failli faire pleurer Viona.» Meera corrigea son fils par rapport au ton de sa réplique mais acquiesce pourtant avec difficulté face à sa véracité. « Faites attention à votre langage, Gareth. Quant à vous, Viona, relevez la tête. Nous n’avons rien à nous reprocher, certainement pas nos convictions et nos opinions. Allons les enfants, hâtons-nous. Et ne racontez rien à votre père


L'écho de ta voix résonne toujours en moi. (Septembre 1934- Décembre 1945)
Poudlard, résidence étudiante et internat sorcier. Un endroit paradisiaque pour la jeune adolescente, calée dans une niche, le regard perdu sur le parc alors que son livre de sortilège était encore ouvert sur ses genoux. Le château l’avait fasciné le premier jour où elle avait posé les pieds en cet endroit charmant. Mais il était d’autant plus majestueux aujourd’hui. Un endroit où elle avait accès à toutes les connaissances sans devoir s’excuser, ni même mentir pour emprunter un livre ou deux. Il y en avait tellement en même temps. « Tu es encore là ?! Mais quand sortiras-tu de ta tourelle, Viona ? » Les mains sur les hanches, Isidore lui faisait face, l’air contrit. Sa meilleure amie était venue la houspiller, comme à son habitude. Deux paires de jumeaux roux dans la même maison, cela ne passait pas inaperçu. Bien que plus jeune, Isidore la faisait sourire et rire avec son empressement et sa voix forte là où beaucoup la critiquait. « Allez, Odilon et Gareth nous attendent au stade. » Et ainsi le moineau quitta sa tourelle dans un sourire léger, la sensation d’avoir une amie égayant finalement son cœur et son quotidien là où elle avait appris avec le temps à rester seule en compagnie de son frère, son père lui déconseillant de se rapprocher de trop près de familles jugées peu recommandables à leurs affaires tandis que les autres familles de sang-pur les méprisaient pour leur origine française datant d’avant-guerre et finalement leur affliction pour Dumbledore et ses idéaux. Mais en ce moment, elle s’en fichait bien, Viona. Rejoignant rapidement les gradins, les deux jeunes filles regardaient en contrebas les joueurs entraient sur le terrain. Elle sourit à Gareth pourtant consciente qu’il ne pouvait la voir d’ici. Quoique avec une paire de rousses. Très proche de son frère, elle ne manquait aucun de ses matchs bien que le quidditch n’était en rien un sport qu’elle appréciait. La férocité et la duperie qui subsistaient dans les manœuvres n’arrivaient pas à être minimisées par la beauté des stratégies des joueurs. Mais elle se devait d’être là pour lui, comme il l’était pour elle. Poudlard était une véritable occasion pour elle de s'accomplir et finalement de s'accomplir. En-dehors des cours de magie ménagère qu'elle était obligée de prendre. Un mal pour un bien.



Le guerrier échoué sur l'écume brandira son épée pour la dernière fois et dans un soupir glacé s'en ira jusqu'à la cité d'Avalon. (Décembre 1945 - avril 1947)
Les gens orgueilleux se forgent à eux-mêmes de pénibles tourments. - Extrait de Les Hauts du Hurle-Vent.

" Cela ne peut durer, nous devons faire quelque chose !" L'assemblée s'agite alors que des poings se lèvent, entraînés par la ferveur de la colère et de l'indignation. Au centre, un homme à l'apparence vieille, dans sa longue robe de sorcier bleutée, tente de ramener le calme sans avoir à oser la voix. Viona se souvient de ce personnage excentrique qu'elle avait déjà croisé à quelques reprises. Le Magicien aux pétards. Le Sorcier gris comme ils aimaient l'appeler avec Gareth, Albus Percival Dumbledore de son véritable nom. Elle ne s'en doutait pas la jeune diplômée de Poudlard mais ca allait être la dernière fois où elle pouvait entendre les paroles amusées bien que sages du grand sorcier. Plusieurs s'étaient réunis afin d'exprimer les inquiétudes quand à la montée de la terreur provenant de l'Est. A cause de cela, le commerce des Rosier avait de nouveau été mis à mal, de nombreux pillages et incendies brûlant les cargaisons de plantes avant qu'elles ne reviennent en Grande-Bretagne. Au final, elle ne se souviendra pas tant de ses paroles que de sa prestance qui l'avaient toujours inspiré. Le sorcier n'était pas plus grand qu'un écossais lambda et encore moins imposant comme les bulgares. Pourtant, partout où il passait, une teinte de respect et d'approbation semblaient flâner dans les airs. Elle ne l'avait jamais entendu hausser la voix plus que de mesure, céder à l'impulsion de la funeste colère ou encore attaquer vainement une personne. Un roseau ne pliant pas sous la tourmente du vent capricieux. Un exemple et modèle à ses yeux. Alors, lorsqu'on annonça au monde, quelques jours plus tard, que le Sorcier Gris était mort, tué de la main même de Grindelwald, la terre se déroba sous les pieds de la sorcière. Comment était-ce possible ? Il sera son premier passage parmi les pierres tombales du cimetière de Godric Hollow, foulant la neige, la peine au cœur. Un grand sorcier était tombé. Un grand homme. Face à sa peine, elle avait attrapé la main de son frère durant tout l'office, fermant les yeux pour emprisonner les larmes affligées. Et à partir de ce moment-là, il n'y avait plus véritablement d'âme assez forte pour contenir la colère et la lassitude de leurs compagnons. On cria aux armes. On prit les armes dans un élan vengeresse. La plupart d'entre eux adhérèrent aux Lux, tout comme la majorité des Rosier. Un vent de colère et de bataille se déchaîna, entraînant les braves à aller guerroyer contre l'envahisseur bulgare. Retenant la main de Gareth, Viona le supplia de ne point se joindre à eux, que ce n'était que folie. Si elle pût le sauver lui, ce ne fut pas le cas de son oncle et ses cousins. Beaucoup plus vieux qu'elle, ils ne prirent même pas la peine d'écouter ses supplications inaudibles qu'on jugea digne d'une pucelle. Et une semaine plus tard, ils étaient de retour dans le même cimetière, le cœur deux fois plus lourd. Ils étaient tombés, assassinés de la main même de celui qui allait leurs faire vivre un enfer. En Janvier, la peste avait gangrené Londres et le Ministère était tombé. Or, si les Lux portent ses idéaux et ses convictions, l'attentat qui fit un nombre incalculé de morts fâcha la sorcière avec les siens, trop pacifiste dans l'âme pour oser penser que des innocences devaient faire les frais contre l'envahisseur. La discussion s'envenime même avec sa meilleure amie, trop perdue dans les méandres de son chagrin pour comprendre sa position. Elle se retire donc, la gamine, ne pouvant supporter de telles méthodes. Isidore et Gareth tenteront de la retenir, en vain... le malheur n'étant jamais seul à venir, les cavaliers de l'apocalypse venant toujours par quatre. En attendant, elle se retranche dans la boutique d'apothicaire de son défunt cousin, évoluant derrière les fioles et finissant même par être en charge de la fabrication des commandes. La chasse aux créatures magiques l'attriste d'autant plus, après la cessation du pacte et elle se surprend parfois à aider ceux qui viennent quémander assistance à la boutique contre des bandages ou des baumes réparateurs. Si son cousin refuse au départ d'aider les nécessiteux, Viona ne lui laisse guère le choix en quittant son arrière-boutique pour venir examiner la blessure superficielle mais infectée ou encore la vilaine toux d'un enfant aux haillons déchirés. On lui apporte parfois des légumes ou de nouvelles racines, qu'elle trouve souvent sur le pas de la porte mais sourit face à ce frugal paiement.

La rose endeuillée, noyée dans son désespoir gît non loin de sa cloche brisée, souvenir d'une enfance éloignée. (Avril 1947) " Dans notre infortune, nous n'avons d'espérance que si nous restons solidaires."
Qui croyait avoir semé la panique récoltait ainsi la terreur !
- Extraits de la Légende arthurienne.

" Souris, Viona. Car de tes sourires, ils ne pourront jamais rien détruire." La main de Rowan releva le petit visage baigné de larme, amenant les deux pupilles brillantes à croiser les siennes. Elle renifla tout en essayant de ravaler sa peine et de reprendre le dessus malgré l'arrivée des dernières larmes récalcitrantes. Rowan n'a jamais été un père exemplaire, voire compréhensif. Trop occupé à bourlinguer de droite et gauche pour faire vivre le commerce familial aux côtés de ses frères, il avait souvent été absent durant les jeunes années des jumeaux. Manquant jusqu'à leurs premiers pas, ancien mousse dans le cœur appartenait à l'océan. Aussi incompréhensif que l'abîme, il faisait pourtant des efforts depuis une dizaine d'années. Depuis la perte de son père. Les rumeurs disaient que la paternité l'avait rendu plus sérieux, moins hardi. Il y avait surement un peu de tout cela à la fois. Mais les rumeurs avaient tort, tout comme les jumeaux. En ce jour maudit où elle faisait face à sa tenue funèbre, seulement quelques mois après avoir pleuré les siens, elle devait de nouveau remettre cette robe qu’elle avait appris à haïr bien que le chiffon n’était en rien responsable de son sort. Le sourire fin de Rowan disparut subitement alors que sa mâchoire carrée se fit plus dure, claquant un sec « et maintenant dépêches-toi. Nous ne pouvons nous permettre d’être en retard aux funérailles. » Tout simplement parce que c’étaient eux qui l’organisaient. Les dernières larmes glissent sur sa joue, libérant l’ingénue du fardeau des émotions mais apaisant les cris de douleurs infernaux qui résonnaient en son cœur. Entre ses mains, la photo magique du manoir d’Azrael et Olivia Rosier s’active, en proie aux flammes dévastatrices alors que les gros titres clament à l’accident, noir sur blanc. Ses paupières se ferment durement, comme pour empêcher toute émotion nouvelle de filtrer ses scintillantes pupilles alors qu’elle expire sa souffrance. Grindelwald avait frappé une fois de plus, déversant son courroux sur sa famille. Encore. Dans quel dessein et pour quelle raison obscure, elle se le demandait bien. Sept mois plus tôt, sa famille avait été durement puni après la mort de trois Lux Rosier enhardis. Mais les traquenards et les pièges ne s’étaient pas arrêtés. Des spanesis eurent l’audace de se pointer aux funérailles, provoquant une fureur sans égale dans le regard de son frère qui serrait les poings pour ne pas brandir sa baguette alors qu’elle tentait de l’apaiser d’une main sur son avant-bras. La journée fut longue et douloureuses, d’autant plus que le comportement de Rowan Rosier changea du tout au tout, modifiant alors les règles de la maisonnée qui devinrent plus strictes. A travers les messes-basses s’élevant du bureau paternel, elle entendait des bribes qu’elle ne comprenait pas. Depuis qu’il avait été placé à la tête de la famille, Rowan s’était assombri, devant affronté des affaires dont il ne s’était jamais douté. Les mauvais investissements de la famille avaient contracté des dettes énormes qu’il lui incombait de réparer. La seule touche positive étant l’arrivée de Charlotte et Joshua, leurs cousins paternels, à la maison. Avec la mort de leur père dans l'incendie, ils avaient été placé chez les derniers membres de la famille, Rowan et Meera ayant donc la charge des enfants. Et Viona aimait prendre du temps à jouer aux échecs magiques avec Joshua. Malgré son jeune âge, le garçon était doué et sa jeunesse permettait à la sorcière de s’évader avec lui au temps où elle avait son âge. Au temps où tout cela n’existait pas. Ou les mascarades et les comédies n’existaient pas. Car en reprenant les rênes familiales, Rowan s’était rendu compte de l’état réel de la famille Rosier. Autant dans les affaires que les intrigues. Le commerce de feu son père avait longtemps été mises à mal par des taxes et des pépins juridiques aussi menus qu’infimes mais qui avaient fait retarder des commandes, interrompu des échanges, ne laissant finalement qu’une image plus négative encore sur eux. Quant aux intrigues… il n’en parla à personne. Même pas à Gareth qui devait être son héritier. Resté cloîtré trois jours durant dans son bureau, sa mine contrite et défaite n’assurait rien de bon pourtant, aucun Rosier de la maisonnée n’osait lui en demander les raisons. On apprit que l’incendie meurtrier était réellement un coup-monté par des spanesis. Que le blâme lançât sur les Rosier à la suite du meurtre de Dumbledore n’était qu’un coup du seigneur de l’Est, ayant entendu parler des liens forts que le sorcier gris entretenait avec feu son père. Que c’était en partie pour cela que le commerce vers l’Est n’avait pas fonctionné. Qu’au final, il avait raison sur toute la ligne, Rowan. Et ce depuis le début. On ne l’avait pas cru. On s’était moqué de lui. Le rejetant en l’exilant sur les mers. Il en riait comme un dément, froidement, faussement. Et puis, la longue liste des dettes noircit le tableau. Même s’il le voulait, il ne pourrait les sortir de là. Un vertige étouffant s’empara de lui alors qu’il vida son verre d’un trait et envoya valser la bouteille de whisky dans les flammes, créant une mini-explosion qui le força à reculer. Il était complètement démuni alors qu’il devait prouver sa valeur. Son heure était enfin arriver… Pour n’être finalement que réduite encore plus en morceau. Pour s’en sortir, Rowan pactisa avec le diable venu de l’Est. Au départ, afin de faire bonne figure, les obligeant tous à relever la tête. A sourire. A faire semblant d’aimer ce nouveau maître qui siégeait au ministère et à montrer patte blanche. C’était la seule façon de s’en sortir. Mais il finit par prendre goût aux intrigues, Rowan, s’enfonçant de plus en plus dans le mensonge et la duplicité. Allant jusqu’à vendre la chair de sa cousine pour amenuiser sa dette envers les Weasley. Prévoyant surement de faire de même avec le garçonnet plus tard, au besoin. Recherchant une fiancée respectable et à la famille finement établie pour son fils, celui qui reprendrait la succession. Celui qui régnera après lui. Faisant de même pour sa fille, quêtant chaque homme au sang noble et pur avec une fortune permettant de contracter une alliance. Et il sombrait à petit feu, le patriarche de la famille, entraînant avec lui les siens. Meera avait perdu de sa superbe, ses sourires n’étant que rareté et lassitude. Viona se trouvait souvent à son chevet, lui tenant compagnie et essayant de faire la conversation. Pourtant, elle sentait que sa mère sombrait au fur et à mesure et c’est face à ce constat et sa peur de la perdre qu’elle devient plus hardi et intrépide à l’échoppe. Tentant de concocter un breuvage contre sa mélancolie, allant jusqu’à la tester sur elle, lorsqu’elle ne trouvait aucun volontaire. Les premiers essais n’étaient guère des réussites, la rendant malade ou euphorique au point de ne parler qu’en chantant, mais l’entêtement du moineau était déjà bien ancré dans ses veines et si elle ne parvient pas à créer une réelle potion contre le mal qui gangrenait le cœur et l’humeur de sa mère, elle pût au moins faire apparaître un sourire sur ses lèvres à l’aide d’un baume. Maigre compensation au cœur du néant.

--------

"Et qui êtes-vous ?" La voix sèche et sordide la fait sursauter alors que ses mains s'agrippent à son sac. Elle est intimidée, le moineau. Mais plus encore, elle trépigne entre excitation et terreur. Au loin, des cris résonnent dans le corridor, la forçant à tourner la tête, s'attendant à voir débarquer un furibond mais rien. Rien d'autre que des bruits sourds qui finissent par faire un écho lointain avant que le silence de plomb ne retombe. "Hum, hum... Mademoiselle, je n'ai pas toute la journée. Votre nom." La voix grinçante revient à la charge, désagréable au possible et n'attendant qu'un simple mot pour la congédier. Paniquant, elle s'écrit "Nott, Melinda Nott." sans réfléchir, seulement consciente qu'elle ne pourrait aller plus loin avec sa propre identité. Elle s'insulte mentalement, Viona, alors que le surveillant ne la toise du regard comme on détaillerait un morceau de viande pour savoir s'il est avarié ou non. " Les Nott ont... quasiment tous disparu." grince-t-il des dents, un sourire cruel se dessinant sur son visage. Elle n'a guère beaucoup de temps, le moineau. Riposter devient vital alors que le colosse ne se relève, prêt à la congédier sans ménagement. " Merlin Nott s'est marié, je suis sa femme." Énième mensonge lui brûlant le palet au point où elle a du mal à déglutir correctement. Pourtant, elle conserve ses yeux dans ceux de son inquisiteur, résolue à entrer coûte que coûte. Quitte à perdre son âme par ses mensonges éhontés, autant que cela en vaille la peine. Et comme pour marquer le but final, elle ajoute en se forçant à pointer le nez en avant. " Vous ne vous attendiez pas à un fair-part quand même ! Puis-je voir ma belle-sœur ?! Il me semble que les visites sont ouvertes à la famille, n'est ce pas ?"

Elle tremble intérieurement, Viona. De terreur alors que la porte s'ouvre sous le sortilège libérateur, lui permettant d'entrant. De soulagement mais également de fierté, alors qu'elle a réussi sa comédie improviste. Mais son succès ne sera que de courte durée alors que ses pas résonnent dans les couloirs blancs et trop propres de l'hôpital avant qu'on ne l'arrête devant une porte close où seule une petite lucarne permet d'observer l'horreur d'une vision qu'elle n'oubliera jamais. Inconsciemment, elle lève sa main devant sa bouche afin de contenir ses émotions, bouleversée par le spectacle qu'elle aperçoit, déchirant avec peine le visage méconnaissable de sa meilleure amie. La main sur la poignet, elle n'aura pourtant pas le courage de la tourner et d'entrer. Elle ne peut bouger, l'orgueil la poussant à culpabiliser de n'avoir pas agi à temps. De n'avoir pas trouvé le courage nécessaire pour sortir en douce et aller rechercher celle qui comptait tant à ses yeux. La seule amie qu'elle avait réellement pu avoir. Attachée. Entravée. Elle semblait ailleurs dans cette pièce isolée si lugubre. Immobile. Passive. Morne. Le colosse l'avait déjà laissé seule et elle ne sût pendant combien de temps elle resta là, impuissante de tout. Même de bouger.

Un claquement sourd finit par la sortir de sa léthargie alors que les larmes ont déjà baigné son visage, ne laissant que des sillons humides sur ses joues, sensible petite chose perdue dans l'aile de l'asilium. Tournant son regard vers l'élément perturbateur, elle reconnait alors les boucles brunes masquant le regard protestataire. Le colosse a dû le prévenir, sorcier formaté jusqu'au bout des ongles. Pourtant, elle ne lui laisse pas l'occasion d'attaquer, prenant subitement les devants, le désespoir se transformant en torpeur ravageuse. Allant à son encontre, elle le frappe de sa main sur son torse à s'en faire mal au poignet, enfermée dans sa propre colère, face à ce défouloir offert. Même si elle savait, s'il lui avait avoué le mal nécessaire qu'il comptait lui faire, le voir de ses propres yeux étaient un supplice au-delà de ses possibilités. La dispute a déjà eu lieu entre les deux sorciers. Maintes fois et sur tous les tons, du plus détaché au plus engagé. Dispute au-quelle l'un comme l'autre arguait pour faire pencher la balance de la raison en leur faveur. Sans succès. Elle ne pensait pas qu'il la retrouverait. Elle n'envisageait pas qu'il le ferait réellement. Enfermant la pauvre créature derrière des murs alors que deux souffraient du même mal. Deux êtres malheureux en perdition. Et même s'il l'avait prévenu, elle avait surement espéré, le moineau. Espéré un peu trop. Elle ne se rend pas compte qu'elle hurle dans les couloirs désertiques, Viona alors que sa voix se casse sous le coup de l'émotion. " Comment as-tu osé ? C'est ta sœur, ta sœur. Tu n'es qu'un monstre, Merlin Nott !" Ses larmes recommencent à envahir ses prunelles scintillantes et pour conserver sa dignité, elle s'éloigne sous un regard de dégoût, le moineau. Impuissante et dévastée créature, sa nouvelle amitié mise à mal. Mais en réalité, est-ce qu'amitié, il y avait réellement ?

-------

Un malheur est passé. Deux malheurs s’étaient abattus au même endroit, un peu comme la foudre… mais il semblerait qu’une malédiction n’ait été jeté sur les Rosier car déjà un troisième malheur vint poindre le bout de son nez, deux mois plus tard. Revenant du chemin de traverse avec Joshua, Viona fut surprise de voir Gareth assis sur la dernière marche de l’escalier, la tête dans les mains. Quelque chose n’allait pas. « Gareth… » La question l’inquiétait autant que la réponse. Avec la tension régnante dans la pièce, elle n’en avait besoin pour comprendre la gravité de la situation. L’émotion lui étreignit la gorge et elle posa sa main sur l’épaule de Joshua pour l’inviter à passer dans la pièce d’à côté, contrôlant mal son anxiété à cause des événements derniers. «Maman…. » Gareth se contenta d’hocher négativement la tête avant de la relever dans sa direction et de se lever pour s’approcher d’elle. Instinctivement et par peur, elle recule d’un pas, le moineau, alors qu’il continue à avancer. « Père ? » « Non, Viona. » répondit-il faiblement tout en l’enlaçant alors qu’elle peinait à retenir ses larmes, le suspense l’a tuant à petit feu. Il ne restait qu’une personne alors et si la rouquine ouvrait la bouche, aucun son ne réussissait à en sortir. Gareth resserra ses bras autour d’elle alors qu’elle sentait le sol se dérober sous ses pieds. Elle n’arrivait plus à encaisser autant de malheur. Charlotte était partie. Ni les mangemorts, ni les spanesis n’étaient intervenus cette fois-ci. Seulement la maladie. Dragoncelle explosive. Aussi rapide et fulgurante qu’elle ne laissait un vide étrange. La veille, sa cousine souriait et riait avec elle alors qu’en cette après-midi, elle n’était plus. Partie.

Titre 5 (Octobre 1951)
Dame, vous avez entre les mains la clef ainsi que l'écrin où est emprisonnée ma joie, mais vous ne le savez pas.
Son coeur appartient désormais à son ennemie. Il aime celle qui a toutes les raisons de la haïr.
- Extrait d'Yvain ou le chevalier au lion.

« Bon, j’y vais. Tu n’ouvres à personne, j’ai mis l’écriteau de toute façon. » Et il transplane après avoir fermé la porte de derrière, laissant Viona seule derrière son chaudron bouillonnant. C’est à peine si elle l’avait écouté, habituée aux remarques directives de son cousin à chaque fois qu’il quittait l’échoppe familiale. Chignon flou retenant des cheveux qu’elle a abandonné à lisser magiquement, les effluves contrecarrant ses plans capillaires à chaque occasion. La texture grisonne et siffle, faisant froncer ses sourcils de feu derrière un regard inquisiteur. Elle guette la moindre bévue, la moindre réaction inappropriée de la mixture qu’elle est en train de touiller. Ses pupilles noisette glissent alors vers le grimoire, réfléchissant rapidement pour contrecarrer l’explosion qui ne saurait tarder. Altaïr aurait su endiguer le problème mais Altaïr n’est plus là. Comme Alisha. Orpheus. Helios. Azrael ou encore Olivia. Son attention s’évade vers le douloureux souvenir d’un passé qui n’est plus qu’un faible réconfort alors que des coups violents finissent par cogner contre la porte de service. Elle sursaute, à deux doigts de laisser échapper la gousse d’ortiflore en se retournant vers la porte, déconcertée. Elle ne bouge plus, laissant le silence être la seule réponse au visiteur. Elle n’est que l’assistante. La femme de l’ombre qui reste dans l’arrière-boutique, l’instrument dont on se sert à défaut de pouvoir montrer son minois, la clientèle serait trop déconcertée alors. Elle ne bouge même pas, la rouquine, attendant le départ de l’inconnu jusqu’à ce qu’elle sente le fumée de la potion qui tourne. Elle ne peut alors s’empêcher de se dépêcher en coupant la gousse pour récolter rapidement le jus, ne prêtant plus attention ni à sa tenue, ni même à l’interruption. « Je sais que vous êtes là. J’ai vu la lumière. » Soupirant à cause du dérangement, elle fait pourtant comme si elle n’entendait pas, tâchant de se reconcentrer. Les tapements se font alors plus faibles, comme des glissades contre le bois. « J’ai besoin de voir le moineau… s’il vous plait. » La voix suppliante finit par atteindre son cœur trop tendre. Se retournant vers la porte, elle se bat contre elle-même avant d’ouvrir lentement, sa baguette à l’aguet. Mais sur le paleron se trouve un homme à terre, les mains ensanglantées. Son cœur ne fait qu’un bond alors qu’elle ouvre la porte plus grande encore pour observer le pauvre malheureux. La ruelle est déserte en cette matinée. Alors, écoutant seulement sa pitié et son cœur, elle finit par faire entrer l’inconnu aux bouclettes afin de l’allonger sur la pauvre banquette miteuse. Elle tapote ses joues moites sans grande réaction de sa part. Le sang ne semble pas être de grande quantité et elle s’inquiète de ce qui aurait pu mettre le sorcier dans cet état. Jusqu’à ce qu’elle ne regarde la blessure en question. Une entaille de la taille d’un ouvre-enveloppe mais dont le tour est boursouflé et violacé. Empoisonnement. Mais son regard s'abaisse encore plus sur le bras de l'homme, dévoilant l'inavouable. L'entrelacement sinueux et sombre. Pernicieux de l'ennemi. Elle se mord les lèvres, Viona, regardant autour d’elle alors que ses méninges tournent rapidement dans sa tête. Malgré l'effroyable découverte, elle ne peut se résoudre à laisser l'étranger se perdre sur la banquette de l'échoppe. Camps adverses ou non, il ne restait qu'un sorcier dans le besoin. A cause des affaires de son cousin, elle s’était parfois fait connaître en tant que le moineau. L’être mystérieux, le préparateur sans visage. Celle qui parfois s’en vient au-devant de l’échoppe afin de venir déposer cataplasmes et baumes du temps où la magie passait par les plantes. Elle ne s’est jamais nommée guérisseuse ou médicomage, Viona. Elle n’avait pas cette prétention. Pourtant, elle aurait aimé apprendre davantage. Se sentir utile dans cette société qui va mal. Et si les Lux lui donnent l’opportunité de pouvoir faire quelque chose, elle n’est au final qu’un pion restant à l’arrière. Calfeutrée à la base sans prendre les risques nécessaires au bien commun. Elle en a honte parfois, la rouquine. Mais elle le cache et le masque derrière un sourire doux et tendre. Comme si cela pouvait apaiser les âmes. Foutaises. Si elle n’était pas dupe, elle s’enlisait dans son mensonge qui lui collait à la peau et pour faire partir cet inconfort sur ses épaules, elle se lève prestement bien décidée à sauver l’inconnu qui avait franchi sa porte.

Le remède semble faire effet alors que le tintement de la porte d’entrée retentit. Son cousin était de retour. Elle ne lui laisse à peine le temps d’arriver qu’elle l’embrouille avec une demande de son paternel, fictive missive qui serait arrivée par cheminée. Il est sceptique mais la croit, elle l’innocence incarnée de la famille. A tort. Mais alors que la porte se referme et qu’elle s’adosse contre après avoir abaissé le rideau, elle entend la voix de l’inconnu gémir de l’autre côté. Méfiante, elle s’approche de l’entrée et jette un coup d’œil curieux à travers les rideaux de fil tombant. Il se relève mais titube, menaçant de briser au sol les fioles sur lesquelles elle travaillait. Elle se raidit, la sorcière, ayant peur que l’imbécile ne casse tout et mette en l’air son travail. Il gémit alors en se rattrapant à la table et impulsivement, elle s’élance pour l’aider à se tenir. « Là, ménagez-vous. Ce n’est pas une jolie blessure que vous avez. » Il souffle face à l’effort mais finit par se laisser aller face à la douceur de la voix féminine. « Merci beaucoup, vous m’avez sauvé… » murmure-t-il en voulant se retourner pour l’observer, ce à quoi elle réagit au quart de tour, restant obstinément dans son dos, la haute stature de l’étranger la masquant totalement. Apeurée, elle attrapa à la volée le vieux masque médical datant du XVIème siècle qu’elle passe sur son visage, le nez crochu éraflant l’épaule du sorcier lorsqu’elle se retourne. Il s’écarte et semble ne pas comprendre alors qu’elle apparaît masquée, méfiante contre tous, même ceux qu’elle laisse entrée par charité. « Heu… est-ce bien nécessaire de porter cette... chose ? » demande-t-il, interdit. Contenant son inquiétude, elle réfléchit rapidement le moineau et finit par lâcher dans un énième mensonge « Contagion.. Vous avez été empoisonné, ce n’est qu’une mesure de précaution. » Elle tente de minimiser son mensonge, se rendant compte de l’énormité de ce dernier un peu trop tard mais il semble trop faible pour relever. Pourtant, il semble s’en amuser, tentant un ricanement qui ne lui cause que grimace et douleur, se pliant en deux, une main sur son estomac. « Vous ne devriez pas forcé » glisse-t-elle tendrement avant d’attraper un bouquet de thym et un flacon d’yeux de boullu. « Tenez, plongez deux branches de thym et un œil de boullu dans de l’eau frémissante toutes les quatre heures. Ca devrait calmer la douleur et pérenniser la guérison. Ne faites surtout pas bouillir l’eau, vous ferez tourner les yeux. » préconise-t-elle en plaçant les ingrédients dans les poches du manteau de l’inconnu. Il ricane de nouveau bêtement alors qu’elle le gronde gentiment. « Arrêtez d’essayer de rire, vous allez rouvrir la plaie en vous tenant de la sorte. » Un large sourire passe derrière les boucles brunes quand il répond avec difficulté. « A vos ordres, guérisseuse rouquine. Merci beaucoup pour vos soins. » Elle grimace au surnom ridicule qu’elle s’empresse de corriger. « Je ne suis pas guérisseuse. Je ne suis rien. » Mais alors qu’il se hisse jusqu’à la porte avec difficulté mais arrogance d'y arriver seul, il se tourne une dernière fois avant de disparaître dans un sourire. " Pour moi, vous l'êtes. Vous êtes le moineau guérisseur. Vous êtes connue, rouquine." La laissant pantoise sur le pas de la porte. Sa main glisse sur la porte alors que le vent a déjà emporté son inconnu aux bouclettes soyeuses, la laissant déconcertante.

Et ainsi soit-il ! (Février 1952) Au moment où la barge s'enfoncera plus profondément dans le brouillard, il faudra que l'initié accomplisse le rite. Celui sans lequel les voyageurs erreront éternellement sur ces eaux obscures. Il lui faudra tendre ses deux bras vers le ciel, les paumes tournées vers les nuages, et rester ainsi en pleine concentration, jusqu'au moment où il pourra les abaisser, sans hâte, en expirant très légèrement. Alors le brouillard s'épaissira... - Extrait de L'Enchanteur.

Foulant de ses pas la neige qui commençait à s'agglutinait dans la ruelle, Viona resserra le pan de sa cape contre son visage pour se protéger du vent mordant qui s'engouffrait tel un dément. Une fois que la Loi exceptionnelle relative à l'interdiction d'appartenance aux mouvances terroristes et aux mesures d'urgence du 1er novembre 1951 était tombée, ces mêmes ruelles dont elle prenait plaisir autrefois à flâner en quête de curiosité étaient devenues lugubres et sauvages. Le monde était devenu paranoïa et elle, à sa solde. Un bruit métallique résonne au loin, faisant sursauter la sorcière qui se hâte alors de rejoindre l'échoppe d'apothicaire. Pourtant, son regard est happé par des morceaux de papiers jaunis, tracts de recherche déposés par la justice magique et le conseil de propagande du ministère. Depuis ce jour, on lui avait amputé de nouveau le cœur, là où elle ne pensait plus rien avoir à donner. L'émoi l'étreignit à la gorge lorsqu'elle aperçut les deux chevelures rousses, côte à côte. Les deux personnes les plus importantes dans sa vie se tenaient là, l'air grave, sous une montagne d'accusation et une somme exorbitante alors qu'un "mort ou vif" rougeoyait fièrement, salissant leur identité, leur nom et leur mémoire. Rageusement, elle attrapa l'une d'elle afin de l'arracher d'un coup sec. Le visage de son frère se tenait entre ses mains, marionnette familiale désabusée et vendue. Gareth Rosier était activement recherché, mort ou vif, pour avoir participé aux événements de Loutry St Chapelle. Pire encore, il avait été dénoncé par nul autre que leur père mais refusait de lui en tenir les tenants et les aboutissants de cet acte. Comme il refusait de lui dire où est-ce qu'il se trouvait. Pour sa sécurité. Faisant finalement accroître le sentiment d'impuissance et de rage qui menaçaient au fond de ses entrailles alors qu'elle réduisait en cendres les avis de recherche où les visages de Gareth et d'Isidore disparaissaient lentement, s'éloignant de la ruelle pour finir par arriver jusqu'à l'échoppe. Malgré la traîtrise de son père, elle ne restait au domicile familial que pour sa mère et Joshua, ne pardonnant pas à celui qu'elle prenait pour son héros d'enfance d'avoir osé trahir son double.

Et un troisième visage finit par apparaître, l’intriguant. La déconcertant. La surprise était totale. Cinglante, même. Ses doigts arrachèrent l'affiche avec plus de douceur, comme si elle n'osait croire ce qu'elle voyait. Et les faits affichés martelèrent ses tempes au fur et à mesure où elle lisait les chefs d'accusation. Mangemort. Mangemort... ses mots lui donnaient la nausée. Stupeur. Surprise. Désolation. Consternation. La confusion l'étreignit sans qu'elle ne sache quoi en penser. A vrai dire, elle n'avait jamais su quoi penser de sa relation avec l'aîné Nott mais voir son visage sur cette affiche de recherche la secouait autant que les autres. Peut-être même plus. Elle roula en boule l'affiche, sentant la colère et la rancœur la gagnait. Sa vie n'était qu'un champs de ruine dont les lendemains n'étaient qu'incertains, autant que le présent d'ailleurs. Ils étaient tous partis. En fuite. Cachés quelque part où elle ne pouvait les trouver. Seule, au final. Pourtant, si les larmes perlaient ses yeux, aucune ne glissa. Elle en avait marre de pleurer et de se sentir affligée. Glissant le morceau de papier froissé dans sa poche, elle releva la tête, fière et arrogante, certaine d'avoir pris la meilleure décision. Résolue comme elle ne l'avait jamais été.

Sentant le regard pernicieux et entendant - peut-être à tord - les pas lourds de ses observateurs, elle se savait sous étroite surveillance. Aussi prit-elle soin d'allumer l'âtre de la cheminée et son chaudron avant d'ensorceler le mannequin pour faire croire à ses gestes derrières l'épais vitrail qui illuminait la pièce de l'éclat du jour. Le sortilège de Curuduc activait en cas d'intrusion, elle s'éclipsa par le sous-sol, transplanant subitement en prenant soin de changer plusieurs fois de destinations afin d'arriver là où elle était attendue. Au QG des Lux, de nouvelles informations collectées ayant été ramenés. Elle était là où on avait besoin d'elle.



Dernière édition par Viona Rosier le Mer 26 Avr - 16:14, édité 25 fois
Revenir en haut Aller en bas


Caerwyn Lestrange
Morsmordre
Caerwyn Lestrange
Morsmordre
Parchemins :  677
Crédits :  lolitaes
 burning bright right till the end (V.R) 1431165366-0003
Âge :  Trente ans
Sang :  Le sang pur, et une tradition à laquelle il ne compte pas déroger.
Allégeance :  Il porte la Marque des Ténèbres
Profession :  Ancien chef de la brigade magique
Ancienne école :  Serpentard

Priori Incantatem
am i free?: no
Inventaire:
code couleur: seagreen
http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t426-caerwyn-lestrange-let-me-wreck-you http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t416-caerwyn-lestrange
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 16:21

MADELAIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE burning bright right till the end (V.R) 345510265 burning bright right till the end (V.R) 3982831367

Je plussois cet avatar à 300% burning bright right till the end (V.R) 3889701722 je l'aime d'amour ! Une Rosier en plus burning bright right till the end (V.R) 3046381128 tu es donc une cousine de ma Cleo burning bright right till the end (V.R) 621748398 on aura un lien sympa burning bright right till the end (V.R) 2867835934

Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à venir nous voir si tu as des questions ou à utiliser le système de parrainage burning bright right till the end (V.R) 870031229
Revenir en haut Aller en bas


Isidore Murdarov
nothing left to lose
Isidore Murdarov
nothing left to lose
Parchemins :  448
Crédits :  luaneshë (avatar), Beylin (code signa), Tumblr (crackship et gifs signa)
 burning bright right till the end (V.R) Tumblr_or3g2fF0Sr1tu1gjuo1_250
Âge :  vingt-sept ans et pourtant l'impression d'avoir déjà vécu un siècle. Poupée usée qu'on a cru pouvoir briser.
Sang :  S'il a un jour été pur, le sang des Nott n'est aujourd'hui plus que souffrance et regrets. Mêlé.
Allégeance :  Lux. Elle ne s'en cache plus vraiment, Isidore. C'est crié comme un défi lancé au monde, c'est assumé avec fierté - l'âme marquée du sang de ses ennemis.
Profession :  Chiromancienne et diseuse de bonne aventure, les mensonges se professent entre ses lèvres alors qu'elle garde un capuchon vissé sur ses cheveux roux.
Ancienne école :  Poudlard, chez les Serdaigle. Mais tout a changé depuis et l'Isidore de Poudlard n'existe plus.

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: #996699
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 16:25

Madelaine burning bright right till the end (V.R) 1433226302 je vais mourir dans ma bave et je reviens. burning bright right till the end (V.R) 1433226302

Excellent choix d'avatar et de famille heart J'ai survolé ce que tu as déjà écrit et j'aime déjà beaucoup le personnage que tu présentes! Toute douce et très forte à la fois, j'ai vraiment hâte d'en lire plus burning bright right till the end (V.R) 3548086537 Bienvenue sur M&M en tout cas  burning bright right till the end (V.R) 4103284041

J'ai eu une ébauche d'idée de lien en lisant le début de ta fiche burning bright right till the end (V.R) 621748398 Là je suis sur téléphone du coup c'est pas fort pratique mais attend toi à me voir débarquer dans tes MP ce soir burning bright right till the end (V.R) 993691658

Comme l'a déjà dit Caerwyn, si tu as la moindre question n'hésite pas à contacter le staff ou à demander un parrain, on se fera un plaisir de t'aider burning bright right till the end (V.R) 3923212934
Revenir en haut Aller en bas


Kieran Fawley
Silencio
Kieran Fawley
Silencio
Parchemins :  320
Crédits :  Lux Eternae
 burning bright right till the end (V.R) Ju7u
Âge :  31 yo
Sang :  Sang-Mélé, dû à un manque de visibilité sur les statuts des arrières grands parents.
Allégeance :  En apparence pro-régime, en raison de son poste au ministère, Kieran fait semblant de courber l'échine pour accomplir sa vengeance. Il a déja aidé les mangemorts, une fois, mais on ne l'y reprendra plus : son allégeance réelle va aux Lux, plus par manque d'un autre choix que par convictions, mais ce sont les seuls qui ne mettront pas à feu et à sang le pays dans une quête absurde de pouvoir.
Profession :  Juge d'instruction au Magenmagot
Ancienne école :  Serdaigle

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: steelblue
http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t853-rising-from-the-ashes-kieran http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t813-don-t-put-the-bla
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 17:18

les rosier sont coooools. bienvenue sur le fo, on va se trouver un lien si tu veux (kie peut être celui qui a placardé des affiches pour retrouver ton frangin burning bright right till the end (V.R) 993691658 )

et puis surtout, VIVA LES LUX burning bright right till the end (V.R) 621748398
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 17:21

Et bien, si je m'attendais à çà ! Que de bave dites donc, ca va devenir glissant burning bright right till the end (V.R) 2257218837
Merci beaucoup à vous trois burning bright right till the end (V.R) 870031229  Madelaine est si jolie en même temps burning bright right till the end (V.R) 2753578580 burning bright right till the end (V.R) 345510265

Caerwyn > (Joli avatar burning bright right till the end (V.R) 2257218837  pardon, la vision de Sam en triton m'a fait bien rire) N'hésites pas à venir me parler de ta Cléo alors et à me dire si je respecte bien la vision de la famille Rosier que tu as. Je ne voudrais pas faire d'impair burning bright right till the end (V.R) 870031229
Isidore > Jolie Holland burning bright right till the end (V.R) 870031229 Et bien, si Viona t'inspire, n'hésites pas à m'envoyer ton idée par mp. Je l'attends avec impatience même. J'avais peur que Vio' ne fasse trop "fade" avec sa douceur et son manque de confiance mais tu me rassures burning bright right till the end (V.R) 182492851
Kieran > Viva les Lux !! Comme tu dis burning bright right till the end (V.R) 1531172237 Avec plaisir pour le lien mais je viens de me rendre compte que j'ai mal placé le mot Lux : Gareth est un Lux recherché, et non pas traqué par les Lux burning bright right till the end (V.R) 2257218837 pardon pour la confusion burning bright right till the end (V.R) 2950180567

Je suis allée demander un parrain du coup (j'ai cherché comme une quiche avant de me rendre compte que ce n'était pas si loin Arrow) afin de pouvoir être certaine d'imaginer le même univers que vous. J'espère que je ne me suis pas plantée sur Poudlard et que les filles pouvaient quand même intégrer l'école (vu les cours de sorcellerie ménager) dans un contexte d'années 40, etc.
Revenir en haut Aller en bas


Kieran Fawley
Silencio
Kieran Fawley
Silencio
Parchemins :  320
Crédits :  Lux Eternae
 burning bright right till the end (V.R) Ju7u
Âge :  31 yo
Sang :  Sang-Mélé, dû à un manque de visibilité sur les statuts des arrières grands parents.
Allégeance :  En apparence pro-régime, en raison de son poste au ministère, Kieran fait semblant de courber l'échine pour accomplir sa vengeance. Il a déja aidé les mangemorts, une fois, mais on ne l'y reprendra plus : son allégeance réelle va aux Lux, plus par manque d'un autre choix que par convictions, mais ce sont les seuls qui ne mettront pas à feu et à sang le pays dans une quête absurde de pouvoir.
Profession :  Juge d'instruction au Magenmagot
Ancienne école :  Serdaigle

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: steelblue
http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t853-rising-from-the-ashes-kieran http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t813-don-t-put-the-bla
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 19:01

nan nan tkt, j'avais bien capté qu'il était lux burning bright right till the end (V.R) 621748398 c'est juste que Kie est juge et du coup, même s'il aime un peu plus les lux que les autres il les fout en prison tout pareil burning bright right till the end (V.R) 621748398
Revenir en haut Aller en bas


Lilyan Rosier
Morsmordre
Lilyan Rosier
Morsmordre
Parchemins :  224
Crédits :  Shiya
 burning bright right till the end (V.R) Tumblr_nsz1krcCiB1sx6ojdo2_250
Âge :  34
Sang :  Pur
Allégeance :  Mangemorts
Profession :  Avocate au Magenmagot
Ancienne école :  Poudlard
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyVen 21 Avr - 22:23

Kieran Fawley a écrit:
les rosier sont coooools.  
burning bright right till the end (V.R) 2850784580

Je passe en éclair, mais je devais dire bienvenue à ma copine Rosier (m'enfin, d'une autre branche mais quand même^^)
Je vais lire ta fiche avec plaisir! Il va nous falloir un lien burning bright right till the end (V.R) 741443897
Bon choix de prénom aussi!
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptySam 22 Avr - 9:27

omg madelaiiiiiiiiiiiiiine burning bright right till the end (V.R) 3294557795 burning bright right till the end (V.R) 3294557795 burning bright right till the end (V.R) 3294557795 burning bright right till the end (V.R) 3294557795 burning bright right till the end (V.R) 1433226302 burning bright right till the end (V.R) 1433226302
tu peux pas savoir à quel point j'approuve le choix, j'approuve everything burning bright right till the end (V.R) 4103284041 nous faudra un lien. c'est NON NEGOCIABLE burning bright right till the end (V.R) 2666301569
anyway, bienvenue parmi nous burning bright right till the end (V.R) 3064025082
Revenir en haut Aller en bas


Aoife O'Connor
dance be the ritual of immortality
Aoife O'Connor
dance be the ritual of immortality
Parchemins :  396
Crédits :  marge & tumblr.
 burning bright right till the end (V.R) Tumblr_nyw01wgWsr1sqs053o1_500
Âge :  27 ans (02.08.1925)
Sang :  Souillé, faussement mêlé sans magie au sein d'un monde qui ne vie que pour elle.
Allégeance :  Lux, la mémoire de Dumbledore la pousse à se battre, la mémoire de son père la pousse à rester en vie.
Profession :  Danseuse étoile moldue, elle vit de son rêve. Secrétaire du chef du département de contrôle et de régulation des créatures magiques, elle se nourrit d'informations qui peuvent sauver la vie d'autres, qui peuvent aider le combat.
Ancienne école :  Aucune, une différente magie traversant ses veines, elle n'a jamais connu une quelconque école.

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: teal
http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t719-aoife-o-trying-to-find-a-way-to-be-okay http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t699-aoife-o-i-guess-i
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptySam 22 Avr - 22:35

Bon alors.
De un, Madelaine, ça devrait être interdit burning bright right till the end (V.R) 1841143086
De deux, ce personnage devrait être interdit aussi burning bright right till the end (V.R) 3294557795

Je suis tellement curieuse de lire la suite de cette fiche, c'est pas humain Arrow
Bienvenue par ici ma belle, au plaisir de se trouver des liens qui déchirent burning bright right till the end (V.R) 3703689602
Revenir en haut Aller en bas


Mihayl Krum
Incarcerem
Mihayl Krum
Incarcerem
Parchemins :  242
Crédits :  croco.
 burning bright right till the end (V.R) Sedp
Âge :  29 ans
Sang :  Sang pur
Allégeance :  Grindelwald
Profession :  Propriétaire d'une l'entreprise de baguettes
Ancienne école :  Durmstrang

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur:
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptySam 22 Avr - 23:41

Je connais pas cet avatar mais elle est magnifique ♥️♥️♥️

bienvenue!!! (t'es dans le bon camp, il faut des Lux!!!! (ici mon dc Ludwig qui parle Arrow )
Revenir en haut Aller en bas


Aleksandr Karkaroff
Admin
Aleksandr Karkaroff
Admin
Parchemins :  1284
Crédits :  Marge (avatar) / NEON DEMON (code signature) / Melpo (GIF)
 burning bright right till the end (V.R) Ymup
Âge :  26 ans
Sang :  Pur (et dur)
Allégeance :  C'est désormais une évidence ; Tom Jedusor
Profession :  Ex-employé au département d'unification des nations, désormais mangemort reconnu et fugitif
Ancienne école :  Poudlard ~ Serpentard

Priori Incantatem
am i free?: no
Inventaire:
code couleur: #91C893
http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t483-aleksandr-never-explain-anything http://www.mudbloodsandmurmurs.com/t449-aleksandr-karkaro
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyDim 23 Avr - 15:17

Bienvenue parmi nous burning bright right till the end (V.R) 870031229

Ce personnage est juste adorable burning bright right till the end (V.R) 621748398 (Je sens qu'on est bien partis pour dominer le monde avec la Lux qui s'agrandit de jour en jours Arrow )

J'aime bien comme tu as pu intégrer Isi et les Nott dans ton histoire aussi ;w;

Bon courage pour terminer, mais ça m'a l'air en bonne voie burning bright right till the end (V.R) 2867835934
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyDim 23 Avr - 22:49

Merci à vous tous burning bright right till the end (V.R) 870031229 burning bright right till the end (V.R) 870031229

Lilyan > Cousine burning bright right till the end (V.R) 870031229 Je réponds bientôt à ton mp, ma belle. Je ne t'ai pas oublié, t'inquiète ! On sera la plus belle famille du forum, héhé burning bright right till the end (V.R) 915378220

Atalante > Avec plaisir pour tout ce que tu proposes, darling. Je vois déjà de quel lien il pourrait s'agir en plus burning bright right till the end (V.R) 3046381128 burning bright right till the end (V.R) 2753578580

Aoife > Je n'ai absolument pas la pression Arrow J'espère que le reste te comblera autant burning bright right till the end (V.R) 2257218837

Mihayl > Je ne peux être plus d'accord avec toi : LUX heart

Aleksander > N'est-elle pas ?! burning bright right till the end (V.R) 3046381128 Le moineau fragile de la forteresse burning bright right till the end (V.R) 2257218837
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) EmptyMer 26 Avr - 15:55

Félicitations !
bienvenu(e) sur Mudbloods & Murmurs

tes premiers pas parmi nous
J'adore Viona, je suis fan burning bright right till the end (V.R) 2489158708 elle est à la fois tellement douce et fragile, mais aussi déterminée et proche de ses convictions, c'est un personnage haut en couleurs ! En plus, l'histoire de ma Cleo est enfin stable et posée grâce à toi, alors je suis joie burning bright right till the end (V.R) 621748398 Tu l'as déjà parfaitement intégrée à l'histoire du forum et j'ai hâte de la voir à l'oeuvre (je peux shipper avec Merlin ou pas ? burning bright right till the end (V.R) 2867835934 ). VA T'AMUSER burning bright right till the end (V.R) 3548086537


Tout d'abord félicitations et bienvenu(e) sur Mudbloods & Murmurs!

Maintenant que ta fiche est validée, il te reste juste quelques petites étapes avant de pouvoir commencer à RP parmi nous! Tout d'abord, n'oublie pas de vérifier dans le bottin des avatars que ton avatar t'a bien été réservé, ainsi que dans les différents listings, afin de vérifier que tu es correctement recensé. Il est également obligatoire de passer remplir les quelques informations dont nous avons besoin dans ce sujet de recensement. Tu n'auras ensuite plus qu'à créer ta fiche de liens afin de pouvoir commencer à trouver toutes sortes de liens plus farfelus les uns que les autres avec les autres joueurs

Mais par dessus tout n'oublie pas de t'amuser et de prendre du plaisir à RP. On a hâte de lire toutes vos histoires et on cale d'ors et déjà un bisou sur vos fesses. N'oubliez pas qu'en cas de question/demande ou quoi que ce soit d'autre, tout le staff est à votre disponibilité par MP, chouette, beuglante ou crieur
CORRUPTION WILL HAUNT YOU ↓ MUDBLOODS AND MURMURS
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: burning bright right till the end (V.R)   burning bright right till the end (V.R) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
burning bright right till the end (V.R)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (Hadès) Under the bright - but faded lights

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: