waltz with the devil (marko)

La paume salie par une terre humide, brise qui refroidissait les phalanges resserrées dans un poing fermé. Une nuit muette, l'obscurité voilait l'entièreté d'une forêt épaisse et tapie dans un silence inquiétant. Sinistres ombres des arbres, des branches qui sous la brise virevoltaient au rythme des souffles rompus et saccadés alors que d'une main nonchalante, il écartait ces obstacles enquiquinants et lancinants marquant ainsi de quelques estafilades indistinctes, une épiderme aux stigmates déjà innombrables. Ses pas se voulaient lourds mais singuliers et apparents, aucun désir à chercher une discrétion dont il ne savait faire preuve et qui l'a toujours trahi. Ce qu'il faisait dans les bois n'était qu'un mystère comme toute cette aura nuisible et préjudiciable qui émanait de lui. De son être tout entier, de ses mouvements, de sa posture, de cette expression qu'il peignait avec cynisme sur un faciès pourtant usagé et esquinté. Un soupir, un énième qui s'échappa d'entre ses lippes à demi-scellées, si âme en peine il y avait à ses côtés, il aurait pu entendre ces paroles indiscernables, sournoiserie gardée dans les chuchotements d'un homme sibyllin, incompréhensible. « Pour le blót... »