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 i wanna drink until i ache (w/ dragomir)

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MessageSujet: i wanna drink until i ache (w/ dragomir)   i wanna drink until i ache (w/ dragomir) EmptyMar 19 Juil - 2:03

Hermès était un animal d'habitudes. Des habitudes simples, parfois, réveil six heures et demi, une demi-heure de course à pied, retour à l'appartement, douche, départ au travail. Des habitudes plus complexes, souvent, vendredi à la tombée de la nuit si la lune est pleine, polynectar et sortie, samedi matin, gueule de bois et thé au citron, et ainsi de suite, doucement, une valse lancinante d'événements qui se répétaient, les mêmes visages, les mêmes collègues, les mêmes noms, les mêmes dossiers et, parfois, si la journée était clémente avec lui, une note de service avec le nom de Dragomir Malfoy écrite dessus, elle était toujours pliée pareil, cette note, une cocotte en papier rouge, des plis nets et soigneux, les pleins et les déliés d'une écriture beaucoup plus décidé que ne paraissait l'être celui qui lui écrivait. Il serait un menteur s'il disait que ça n'arrivait pas fréquemment et s'il était un menteur, un réel menteur, un menteur en acier et en culot, il n'avait que faire de mentir à ce sujet-là, au sujet de ce nom, écrit en lettre capitale sur une note volante qui revenait souvent, trop souvent, sur son bureau. Merlin savait qu'il n'aimait pourtant pas les complications, mais celles apportées par Malfoy étaient beaucoup trop amusante pour qu'il ne se laisse pas aller à sourire, alors qu'il se redressait, la note fourrée dans la poche de son pantalon alors qu'il ajustait sa robe d'auror, saluait d'un geste de la main un de ses collègues et se dirigeait à grands pas vers la zone de transplanage la plus proche. Sûr, il n'était pas réellement pressé dans le sens premier du terme : la situation n'était pas dangereuse, la situation était ridicule, même, en fait, il n'y avait pas de blessés – ou tout du moins pas qu'il le sache – et il était presque persuadé que l'explosion qu'on avait – encore – déclaré n'était que le résultat plus ou moins fructueux d'une potion dont Dragomir lui dirait ignorer tout.

« Encore Malfoy ? » avait lancé un de ses collègues alors qu'il sortait une cigarette pour la porter à ses lèvres, prêt à transplaner. Hermès avait haussé une épaule, haussé un sourcil, laissé échapper une ébauche de sourire avant de répondre, la voix basse, un peu taquine, un rien amusé :
« Toujours. »

Ce n'était même pas une exagération. D'aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir, il atterrissait une fois par semaine devant la boutique du Chemin de Traverse, il traçait du regard l'enseigne – « DM Potions & Co » – et roulait des yeux parce que, pitié, quel manque d'originalité, comptait jusqu'à dix, à l'envers, à l'endroit, écrasait sa cigarette et poussait la porte de la boutique, son air le plus froid et détaché sur le visage. C'était un jeu, en réalité. C'était un jeu parce que ses supérieurs s'obstinaient à l'envoyer sous prétexte qu'ils s'étaient côtoyés à Poudlard. C'était un jeu parce que Dragomir affichait toujours son air le plus innocent et qu'Hermès se paraît de son plus beau masque d'auror effrayant. C'était un jeu parce que quelqu'un semblait croire qu'il se souciait réellement d'obtenir des résultats sur cette enquête-là. Un jeu, vraiment, un jeu ni plus ni moins et lorsqu'Hermès avait franchi le pas de la porte de la boutique ce matin-là il se sentait d'humeur à jouer, d'humeur à effrayer les éventuels clients de la boutique, d'humeur à perdre un peu du sérieux qu'il se forçait à garder en tout temps, en toute circonstance, parce que ce n'était pas sérieux, ce qu'il faisait là, parce qu'il pourrait faire, dire, punir ce qu'il voulait, il se retrouverait la semaine suivante devant ce même magasin, devant le même sourire de Malfoy, devant les mêmes excuses, parce que certaines choses ne pouvaient s'arrêter, parce que certaines choses étaient inévitables.

« Malfoy. » avait-il lancé, une moquerie dans la voix, en guise de salut, alors qu'il se faisait une place dans la boutique. Oh, il était froid, Hermès, en apparence, tout du moins, mais il y avait une sorte de familiarité dans la façon dans la façon dont il se déplaçait dans l'endroit, une espèce d'habitude, de connivence, alors qu'il esquissait un geste de la main pour chasser un client avant de s'accouder au comptoir, une fois le malotru parti, les yeux plantés dans ceux de Dragomir et un sourire narquois sur les lèvres. « Tu as remis ça. Je vais finir par penser que tu cherches à m'attirer ici. »

Il avait tapoté le bout de ses doigts sur le bois du comptoir, avait parcouru des yeux les étagères, les différents bocaux, fredonnant doucement un murmure d'appréciation.

« Tu as du whisky ? »

C'était une habitude, ça aussi.
Un, se faire appeler chez Malfoy. Deux, se rendre chez Malfoy. Trois, boire du whisky.

Qui avait dit qu'il ne fallait pas boire le matin, déjà ? Certainement pas Hermès.
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MessageSujet: Re: i wanna drink until i ache (w/ dragomir)   i wanna drink until i ache (w/ dragomir) EmptyMar 19 Juil - 13:40


i wanna drink until i ache
feat. Hermès
Nouvelle journée qui s'annonce alors que ta boutique t’appelait de loin. Déjà, tu entendais ton « personnel » s'activer dans la demeure, cherchant sûrement à préparer le petit déjeuné que tu prenais tout les matins. Surtout ce café qui t'était actuellement indispensable. Matin doré comme tout les autres, sans grands changements, sans grandes complications. Tu t'apprêtas donc et descendis déjeuner, la gazette placée sur ton assiette. Rien de plus, rien de moins, tu n'adressa la parole à personne avant de transplaner vers cette boutique qui est tienne depuis quelques années maintenant. Comme une douce tradition familiale, tu avais appris l'art des potions mais surtout des poisons, actualisant régulièrement tes recettes qui, quelques fois, tournaient radicalement mal. C'est d'ailleurs ce qui c'était passé il y a peut. Explosion dans l'arrière boutique qui, sûrement, devait avoir attirer l'oeil des boutiques voisines et également des Aurors. De cet, tu attendais prochainement la visite de ceux-ci, mais surtout d'un en particulier. Hermès. Il avait prit l'habitude de venir exercer son rôle dans ta boutique, prenant soin de s'implanter avec quelques habitudes que tu commençais à connaître. Déposant ta veste dans ton bureau, tu jeta un œil sur ta liste de commandes – assez nombreuses et pas toutes très officielles - , avant de soupirer face au travail qui t'attendait. Souvent, tu laissais tes nés-moldus se charger de cette tâche, mais bon, quelques fois tu aimais te plonger dans cet univers qui était le tiens. Calmement et sûrement, tu te mis à t'activer, laissant tes doigts guider les fioles, les ingrédients quand la porte de ton magasin s'ouvrit. Sans trop de surprises, tu vis Hermès entrer dans les lieux, faisant ainsi fuir les deux clients qui arpentaient les étagères...Il avait le don de faire fuir la clientèle. « Malfoy. » Un sourire très léger s'afficha sur tes lèvres alors que tu reposais ton regard sur la potion de Veritaserum que tu étais actuellement en train de faire. « Travers » Simples paroles tel un murmure étrange piqué d'un amusement sournois. Il vient s'appuyer contre le comptoir, chassant le dernier client téméraire qui était resté sur les lieux. « Tu as remis ça. Je vais finir par penser que tu cherches à m'attirer ici. » Ton regard vairon glisse doucement sur le jeune homme que tu avais fréquenté lors de tes études. Un air totalement innocent se dessina sur ton visage, tel un masque parfaitement façonné pour toi.

« Je ne vois pas de quoi tu parles, c'est plutôt moi qui vais croire que tu apprécies ma compagnie. Il y a de quoi se poser des questions mon cher Travers. Mais soit, c'est toujours un plaisir. » Tu souris avec un air calme et simple, alors que ton regard brillait d'une façon dévorante et impitoyable. Ce jeu tu le connais que trop bien et il durait depuis un bon moment. Il venait ici, jouait son rôle d'Aurore et encore un rôle bâclé qui lui allait à merveille, buvait quelques verres et s'en allait comme il était venu. Dommage qu'un si charmant jeune homme se contente de boire. « Tu as du whisky ? » Tu prends quelques secondes pour afficher un air de réflexion. Bien sur que tu as du Whisky, tu en as toujours au cas où il rappliquerait ici. Tu ne bois pas énormément, ne tenant pas l'alcool et devant sans cesse arborer une image de sang-pur parfaitement...parfait. Sauf que, c'est loin d'être le cas. « Bien sur, que serait une de tes visites sans ton verre de Whisky. » Tu disparais l'espace d'une seconde sous le comptoir pour sortir un verre et une bouteille de Whisky. Pas le genre de bouteille à deux balles, non, le Whisky qui coûte la peau des fesses mais qui pour toi n'a pas vraiment d'importance. Versant le liquide dans le petit verre propre, parce que tu détestes la saleté et ça se voit dès qu'on rentre dans ta boutique, Faisant glisser le verre vers le jeune homme, tu appuies tes avant-bras sur le comptoir, ton air toujours innocent sur le visage. « Alors dis-moi ce que tu es censé me reprocher ne ce beau jour. Je suis curieux de t'entendre... » Tu sors ta baguette sans prendre un air menaçant car là n'est pas ton idée et, d'un petit coup, la pancarte de la boutique passa de « ouvert » à « fermé ». Inutile de faire peur aux clients qui tenteraient de passer la porte, ça ferait une mauvaise pub. Quoi que, pas forcément.

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MessageSujet: Re: i wanna drink until i ache (w/ dragomir)   i wanna drink until i ache (w/ dragomir) EmptyJeu 21 Juil - 18:10

Hermès rangeait les gens dans des cases. C'était une sale habitude, une sale manie, quelque chose qu'il pourrait éviter de faire mais qui lui donnait un faux sentiments de sécurité. Il y avait les cases évidentes, hommes, femmes, sang-pur, sang-mêlé, sang de bourbe, les cases moins évidentes, beau, laid, charismatique, les cases subjectives, amis, informateurs, famille, ennemis, quantités négligeables, et puis les autres, les étranges, les cases floues, celles qui voulaient dire que tout était mélangé, celles qui voulaient dire qu'il n'était plus sûr de rien, celles qui hurlaient danger, danger, danger. Hermès rangeait les gens dans des cases, les classait, les catégorisait dans l'index de son esprit, ressortait ses souvenirs comme on jetterait un coup d’œil à une fiche bristol, Dragomir Malfoy, homme, sang-pur, beau, charismatique, insolent, mauvaise habitude. Mauvaise habitude parce qu'Hermès finissait toujours dans sa boutique, mauvaise habitude parce qu'au lieu de froncer les sourcils lorsque l'homme avait répliqué, il s'était contenté de rouler des yeux, une ombre de sourire sur les lèvres alors qu'il tapotait du bout des doigts le comptoir, se penchait pour accrocher du regard la bouteille qu'ils finissaient toujours par se passer lors des descentes qu'effectuait Hermès, mauvaise habitude parce qu'il était conscient qu'il n'était pas professionnel, conscient que Dragomir tramait des choses dans sa boutique, conscient que ça risquait de mal tourner un jour et que son désintérêt pour la question résultait du plaisir qu'il prenait à poser les coudes sur le comptoir pour boire un verre avec un ex camarade de Poudlard qu'il ne trouvait pas complètement stupide.

Il avait souri à son vis-à-vis, lorsque le verre avait été poussé vers lui, avait failli rire, lorsque ses yeux avaient suivi par réflexe le trajet de la baguette, le dos tendu mais rien qui signalait la brutale alerte qui avait retenti dans son crâne. Il se savait réactif. Il était entraîné, entraîné spécifiquement pour réagir vite, pour réagir bien. Il n'était pas en danger. Rapidement, il s'était détendu, rapidement, c'était la proximité qui s'était instauré avec Dragomir qui avait été la principale source de souci. Dragomir était beau. C'était un fait, ce genre de fait qu'il était impossible de ne pas admettre et si Hermès se rapprochait plus d'un bloc de marbre que d'un être humain de chair et de sang par certain côté, l'aspect esthétique de la plupart des êtres humains ne lui échappait cependant pas. C'était un jeu, d'un certain côté, parce qu'il ne pensait pas laisser de pierre Malfoy, un jeu dangereux mais un jeu tout de même, et il lui avait adressé un clin d’œil qui aurait pu paraître complice sur un visage qui n'était pas aussi austère en se redressant pour mettre de la distance entre eux.

« J'apprécierais sans doute plus ta compagnie si je n'étais pas censé t'arrêter, tu en as conscience, Malfoy ? » avait-il demandé d'un ton léger, et bien sûr, il ne niait pas qu'il appréciait sa compagnie, pas du tout même, mais la phrase était suffisamment ambiguë pour laisser planer le doute et Hermès aimait bien ça, le doute, le provoquer, le manier, en abuser. « Je dois vraiment te faire une liste ? » Il avait fait tourner le whisky dans son verre, l'air un peu plus jeune, subitement, une pointe de malice perdue au fond de ses yeux, comme une expression oubliée depuis trop longtemps qui resurgirait alors qu'il comptait sur ses doigts. « Voyons voir. Trouble à l'ordre public, explosions à répétitions, troubles de voisinage, potentielle attaque biologique – j'aimerais plaisanter mais nous avons reçu une lettre très alarmiste à ce sujet – et risque d'incendie. Il y a de la fumée qui s'échappait apparemment. »

C'était de l'ordre du badinage, en réalité, mais il avait bu une gorgée de whisky avant d'accrocher du regard les yeux de Dragomir, le coin des lèvres étirés par un sourire amusé :

« Un de tes nés moldus que tu n'arrives pas à former ou te laisserais-tu aller, mh ? Je pensais qu'il fallait maîtriser un minimum le sujet pour pouvoir ouvrir un magasin de potions. »

Ce qui était une pique gratuite, c'était certain, mais Hermès était un être magnanime et il refusait de faire l'impasse sur une répartie beaucoup trop facile à lancer pour épargner l'ego de Malfoy. Ce n'était que partie remise, de toute façon, il en était bien conscient : œil pour œil, dent pour dent, et les vaches étaient bien gardées.
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