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 That awkward moment ⚜ (charlotte)

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Abelam Lestrange
Morsmordre
Abelam Lestrange
Morsmordre
Parchemins :  360
Crédits :  india / neon demon
 That awkward moment ⚜ (charlotte) 511241539ac6b1616a23450d13fbeb3aacbb76
Âge :  26 ans.
Sang :  Pur.
Allégeance :  Mangemorts.
Profession :  Rentier ; explorateur à la retraite forcée ; membre et mécène de l'association pour la sauvegarde du patrimoine magique et historique sorcier (Kelpie)
Ancienne école :  Poudlard ; Serdaigle.

Priori Incantatem
am i free?: yes
Inventaire:
code couleur: #B50054
http://mudbloodsandmurmurs.forumactif.com/t506-abel-the-monster-i-ve-become https://mudbloodsandmurmurs.forumsrpg.com/t500-abelam-the-monste
MessageSujet: That awkward moment ⚜ (charlotte)   That awkward moment ⚜ (charlotte) EmptyVen 30 Sep - 18:31

That awkward moment
Charlotte & Abelam
I'm the fly in your soup. I'm the pebble in your shoe. I'm the pea beneath your bed. I'm a bump on every head. I'm the peel on which you slip. I'm a pin in every hip. I'm the thorn in your side. Makes you wriggle and writhe.

Les associés Lestrange, Marsh et Harteveld étaient bien connus dans ce petit monde intimiste qu’est celui des explorateurs. S’ils étaient reconnus comme étant des aventuriers chevronnés qui osaient mettre les pieds dans les endroits les plus inaccessibles et les plus secrets des contrées chaudes et tropicales, y dénichant les plus fabuleuses découvertes, ils étaient aussi critiqués par les quelques rares humanistes de l’époque pour leurs tendance à piller les tombes, les lieux sacrés et maltraiter les populations locales. Les trois compagnons, eux, se voyaient comme des gentlemen cambrioleurs. Et il l’étaient dans un sens. Aristocrates, bien faits de leur personne, riches, élégamment vêtus, sophistiqués, mais dénué de toute moralité devant l’appât du gain. Ils ne comptaient plus le nombre de pauvres bougres ils avaient abusé, leur extorquant de précieuses informations afin de leur couper l’herbe sous le pied. Ils ne comptaient plus le nombre de trésors qu’ils avaient arraché à leur terre natale et illégalement ramené en Angleterre, faisant fi de toutes les interdictions, des quelques courriers qui les avait sommés de se présenter devant la loi, sans jamais avoir été extradés. Certaines de leur trouvailles dormaient maintenant dans les demeures respectives des trois associés, les autres reposaient loin sous terre, à l’abri dans un coffre commun ouvert à Gringotts, en attendant d’être vendus lors de ventes aux enchères plus ou moins secrètes selon la nature de la vente. Désormais, faute de pouvoir y aller eux-mêmes, les trois explorateurs à la retraite organisaient des expéditions qu’ils ne supervisaient et ne finançaient que de loin afin de ramener d’autres merveilles. Il fallait bien rentrer dans leurs frais. Nonobstant, à mesure que l’Homme occidentale avançait dans les époques, il y avait de moins en moins de choses à découvrir.
C’était le bon temps.

Abelam revenait d’une de ces ventes aux enchères qu’il avait présidé afin de donner des précisions sur les trésors exposés. Si elle n’avait rien de secret, la vente avait néanmoins confidentielle, réservée à une petite élite qui s’était présentée sur invitation. Seule une dizaine d’antiquités avaient été présentées, mais même une fois divisée en trois, la somme permettrait à Lestrange, Marsh et Harteveld de subvenir à leurs besoin pendant bien six mois avec un train de vie tout à fait décent, c’était le moins que l’on puisse dire. Aussi, le jeune homme était d’excellente humeur. Pour l’occasion, il avait décidé de se promener en ville, de prendre l’air. La journée était ensoleillée et même si le fond de l’air était un peu frais, le soleil prodiguait ses dernières chaleurs, sa lumière parées de reflets orangées lorsqu’elle passait à travers les feuillages d’automne, d’or, d’ocre et quelques fois de carmin, à la guise d’un érable japonais. Abel avait passé une heure en fin de matinée à lire sur un banc du cimetière de Highgate dont il appréciait le calme et la majesté. Puis il s’était installé à la terrasse d’un grand restaurant du Londres Moldu pour déguster tranquillement un menu étoilé, observant avec un intérêt presque sociologique les passants qui se pressaient dans la rue piétonne. Si le Lestrange méprisait les moldus, il éprouvait une sorte de satisfaction scientifique à les regarder vivre… et mourir. Comme un enfant devant son élevage de fourmis en vivarium. Il avait le sentiment que ces petits rampants vivait parce qu’il le voulait bien, mais que sur un coup de tête – de baguette – il pouvait décider de les annihiler. Ce sentiment lui apportait une sorte de paix triomphante, de tranquillité de prédateur. Abel se sentait comme ces lions qu’il avait vu en Afrique et qui dominaient la savane sans douter d’eux. Les moldus, eux, n’étaient qu’un bête troupeau de gnous, disgracieux et vulnérables.

Ses pas l’avaient ensuite mené à Hyde Park où soufflait une légère brise qui sentait bon le début d’Automne, les feuilles légèrement parfumées, les noisettes fraîches et l’herbe coupée. Quand il y repensait, c’était son premier Automne depuis huit ans maintenant. Huit ans qu’il n’avait pas vu le changement de saison. Il n’y a pas d’Automne sous les tropiques. Et alors qu’il détestait l’Angleterre, Abelam se surprenait à être nostalgique devant le jaunissement délicat des feuilles, leur chute tourbillonnante, les couleurs qui donnaient l’illusion de feux d’artifices statiques dans les rues de Londres. Le nez en l’air, Abel arpentait les allées peu fréquentées, les pans de son long manteau claquant doucement au vent, une écharpe en cachemire brodé reposant sur ses épaules au cas où l’air se rafraîchirait davantage. Il ne regardait pas vraiment où il allait, aveugle du haut de son mètre quatre-vingt-trois, si bien qu’il finit par heurter un badaud. Le choc ne fut pas violent, mais néanmoins suffisamment pour le tirer de ses penser et le faire reculer d’un pas. Les yeux verts d’Abelam, teintés de perplexité vaguement contrariée, se posèrent sur son vis-à-vis avant d’afficher la plus sincère des surprises.

Il connaissait cette personne, même s’il ne l’avait rencontrée qu’une fois il y a de ça un an. Bref, mais intense, comme on dit. Dans des circonstances assez particulières…

C’était en Indonésie, l’année dernière. Elle faisait partie d’une autre expédition, ils avaient passé du bon temps à eux quatre – ses associés, la jeune femme et lui – dans un débit de boisson à Bali. Charlotte Macmillan, c’était son nom. Et Charlotte Macmillan avait connu le déplaisir de se faire doubler par les fameux Lestrange, Marsh et Harteveld, sans foi ni loi. Il ne savait pas bien ce qui était arrivé à la fille après ça, il n’avait pas vraiment cherché à savoir. Abelam, pour sa part, était ravi de la voir. Aussi, un sourire étira ses lèvres et il s’exclama : « Charlotte Macmillan, quelle excellente surprise ! » Retrouver un confrère – ou plutôt une consœur dans le cas présent – c’était toujours quelque chose d’émouvant. Non ?
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