La vie ne dévoile jamais ses embûches et ses fatalités [Chantal Michaud-Dubuc]

"Parlez-nous un peu de vous. Si vous deviez vous décrire en quelques mots que diriez-vous ?"
Un vieux lion, voilà ce qui caractérise le sorcier, c’est un homme qui a connu beaucoup de combats autant professionnellement que personnellement. Il reste très marqué par la vie et cela se voit à son visage et aux quelques cicatrices qu’il a. C’est aussi un homme droit, intègre et surtout très protecteur avec un goût de justice très prononcé. Il a beaucoup d’ennemis que sesoit chez les mangemorts ou chez les spaseni, mais cela ne l’effraie pas. William est au courant qu’il risque sa vie tous les jours, pourtant, il continuera de combattre tant qu’il lui restera un seul souffle de vie. Il peut paraitre rigide, stricte, froid, voir peu aimable au premier abord, mais quand on essaie de gratter sous la surface, on connaît un homme qui a beaucoup d’histoire à raconter et surtout un homme brisé par la mort de sa femme, de son fils, sa brue et de sa petite-fille de trois mois. Il est un survivant, comme beaucoup aime le lui rappeler, pourtant, il faut savoir une chose, il tuera Grindelwald de sa main, il l'a juré sur la tombe des membres de sa famille.

"Grindelwald domine l'Angleterre et la Bulgarie depuis 6 ans en quoi cela-t-il influé sur votre quotidien ?"
Grindelwald domine l’Angleterre et la Bulgarie depuis six ans, mais tant qu’il me restera un souffle de vie, je me bitterais sans relâche contre lui. Je suis un vieux tigre et quand ces derniers sentent la fin venir, ils n’en sont que plus féroces. Je vais déclencher sur lui toute les foudres de la magie et je terminerais par l’élimer ou alors, je mourrais en essayer de le faire. L’arrivée de Grindelwald m’a privé de beaucoup de personnes, tout d’abord, Albus, mon ami de presque 30 ans, ensuite, ma femme, mon fils, William Junior, de sa femme, Ariana et de ma petite fille qui était mon rayon soleil de mes vieux jours. Tout ça m’a rendu encore plus hargneux et teigneux, j’ai retrouvé ma jeunesse que j’avais perdu en devenant le directeur du bureau des aurors. Spaseni, vous n’avez qu’à bien vous tenir, le tigre revient pour vous arrêter une bonne fois pour toute.

"Vous voyez un passant dans la rue se faire malmener par deux spaseni, serviteurs de grindelwald, que faites-vous ?"

Une telle question, ne se pose pas voyons, si je vois une personne se faire malmener par deux spaseni, alors je sortirais ma fidèle baguette et je livrerais un combat contre ces hommes. Je ne suis pas un sorcier de pacotille et l’on me craint pour cela, je suis capable de me battre et de me servir des mêmes armes que mon adversaire. Mes connaissances en magie de combat sont impressionnantes et je livrerais un duel à mort face à mes adversaires. Je suis surement l’un des rares sorciers à pouvoir faire encore face à la vérité, c’est tuer ou être tué, je dois me battre coûte que coûte pour mes idées et mes convictions.

« Vous voila devant le miroir du Riséd, que pensez-vous y voir ? »
Si je devais regarder dans le miroir du Rised, je verrais ma famille à mes côtés, heureux et bien vivant, mais je verrais surtout, la fin de la tyrannie de Grindelwald, son corps pourrissant dans une cage de fer, dévoré par mes corbeaux. Voilà, ce que le miroir me montrerait. Vous pensez surement que je suis cruel ? Je le suis devenu en perdant tout ce qui comptait pour moi. Aujourd’hui, il ne me reste plus que le Lux et je compte bien tout faire pour faire prospérer cette organisation et la mémoire d’Albus Dumbledore.

« Par chance, vous vous trouvez en présence des trois reliques de la mort, mais vous ne pouvez en choisir qu’une. Laquelle prendriez-vous ? »
C’est une très vaste question cela, qu’est-ce que je choisirais entre la baguette de Sureau, la pierre de résurrection ou la cape d’invisibilité ? Au fond, je n’en sais rien… Chacune pourrait mettre très utile, la première pour devenir invisible, la seconde pour revoir ma famille et la troisième pour disparaitre de la vue de tous et éliminer Grindelwald. Ce sont des reliques du passée et au fond, même si mon désir est de trouver la pierre et la baguette, je crois que je ne m'en servirais pas… Me servir de la baguette reviendrait à m’avouer trop faible pour me battre à arme égale avec Grindelwald et le pierre, ne me sera pas très utile sachant que je vais finir par traverser le voile et rejoindre ma famille, un jour ou l’autre. Etenfin, je ne voudrais pas de la cape non plus, car je veux que Grindelwald me regarde dans les yeux et sache qui a mis fin à son règne tyrannique, je n’ai jamais été lâche et c’est pas à quarante-cinq que je vais le devenir.